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30 novembre – huitième jour de notre aventure (3/3)
Lorsque j'ai fais valider mes billets de retour, j'ai appris que je pouvais avoir une valise supplémentaire sans frais. Chacun de nous deux peux avoir sa propre valise et son bagage à main, je suis soulagée, la valise est bourrée à craquer. Vous avez remarqué quand vous partez en vacances, le linge propre à l'aller, tient moins de place, que le linge sale au retour. Si l'on ajoute les babioles, souvenirs de vacances, c'est encore pire. La valise de l'aller a fait plein de petits paquets à coté. Rire !
Je confie de l'argent à Robert et Monique la reine du marchandage, pour qu'il m'achète une valise supplémentaire.
Ensuite nous irons acheter du tissu, j'ai envie de rénover nos penderies. Pas trop de choix où l'on était, pas le temps d'aller ailleurs
Et enfin encore, il me manquait quelques petites choses, que je n'ai pu trouver jusqu'à présent.Et tourne que je te tourne, la circulation est une vaste panique, les motos qui passent sous ton nez alors que tu ne t'y attends pas, les croisements que tu franchis avec une grande patience.
Monique nous emmène dans une zone artisanale, et mon argent en main, elle tient tête pour me faire avoir les meilleurs prix, une vraie lionne.
Petit incident, j'ai du mal à assumer cette nuée d'abeilles qui me harcèle pour forcer leur vente, je me débats comme je peux devant leurs insistances et, je craque, je fond en larme. Robert intervient auprès du responsable de la zone qui ne comprend pas ma réaction, leur attitude est normale pour eux.
Tout se termine bien, les yeux plein de larmes, je ferais un tout dernier achat, un gros éléphant qui m'avait fait un gros clin d'œil, mais que j'avais refusé, trop cher, le prix sera baissé de plus de la moitié du prix initial, j'acceptais à la seule condition, ce sera l'ultime achat, je ne veux plus voir personne. Promis, d'accord.
Nous retournons chez Monique, nous nous changeons pour prendre l'avion, dédoublons la valise. Étienne me remplie une autre bouteille de terre que je cache dans le linge sale. J'emporte 6 noix ce coco, Monique me donne un bocal de cacahuètes. Dernières embrassades et larmes de joie, on reste en contact par mail et sur "skype". Direction l'aéroport, le trajet est calme, je suis triste de partir, j'aurais voulu …8 jours c'est bien trop court, il aurait fallu 2 semaines, cela aurait été moins compressé et j'aurais pu voir encore bien d'autres choses, monter un peu plus au nord et voir des éléphants … le budget …
Nous n'avons pas quitté Douala, mais j'ai quand même découvert une autre facette de la ville, les quartiers cossus. Je ne dis pas que cela me réconcilie mais disons que c'est un peu plus à mon gout, si l'on aime être une sardine.
Toujours le même capharnaüm dans l'aéroport, notre valise ayant été un peu abimée à l'aller, je la fait filmer pour le retour, bien m'en a pris.
Même panique pour nous installer dans l'avion, nous serons placés à coté des toilettes en plein courant d'air, nous avons tous deux choppé la crève.
Nous parvenons à nous endormir …
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À la fin de la semaine dernière, nous avons été invités pour témoigner de notre "Grand Voyage" auprès de l'agence Parisienne d'"Évanéos". C'est notre guide qui a organisé notre court séjour.
Départ 6h du matin après les événements de la veille, j'ai mal dormi, et j'ai un peu la tête dans le ... sac.
Nous arriverons à 19 heures après avoir traversé Paris, cette cruche de Bimbo (le GPS), a refusé la "francilienne" en nous concoctant le trajet le plus court, et non le plus rapide, Grr ...
Le lendemain, Robert peaufine son expo pour la soirée "Évanéos".
Puis vite il faut s'habiller, mais comme Cette présentation a été décidée en dernière minute Robert hésite sur sa tenue vestimentaire, je lui prête une chemise de Pat et nous partons.
Là c'est le flux des fourmis parisiennes. Le RER, puis un dédales de couloirs, d'escalators et d'escaliers, dur de suivre le rythme. D'autant plus dur pour moi, qu'il a fallut que je porte Elfy, qui était effrayée par ces escaliers raides et ce flot de gens qui courent. Elle n'est pas très lourde, mais à force ces 8 kgs deviennent pénibles.
Enfin ! nous sommes dans les locaux, "rue Mogador, Paris 9ème, je suis fatiguée et m'écroule dans un fauteuil.
Robert (au centre), sa fille et son frère
Malgré notre retard, on attend, le démarrage est laborieux ...
Après 12 minutes de cafouillage ...
1 heure de présentation sur le Sénégal ... (trop long à mon avis)
Enfin le CAMEROUN ...
Une Présentation sur le vif, un rajout de dernière minute, mal préparée, mais bon ! On y était.
25 mn plus tard, on a failli me zapper, je prends le micro à mon tour. Trop émotive, j'ai du mal et puis à vrai dire, je parle de mon rêve, mais je n'ai pas fait voyager mon auditoire, j'airais dû insérer quelques sites et non mon but personnel.
Néanmoins, Robert et moi avons eu des retombées. Des gens intéressés sont venus parler avec moi et m'ont demandé des précisions sur notre voyages, auxquelles j'ai répondu avec enthousiasme. J'espère que notre guide aura des préparations prochainement, je le lui souhaite.
Après une petite collation de spécialités sénégalaises et camerounaises, il nous faut reprendre les dédales du métro et RER, Mais cette fois ci on recherchera les ascenseurs. Bref, on est chez nos amis. Un petit repas "de là-bas", on rentre à l’hôtel ... 2h du matin ... oups !...
Après une nuit trop courte, un petit déjeuner copieux et délicieux, Nous prenons congé,... à regret ...
Il est 10 heurs du matin, et je prends le volant pour essayer de sortir Pat du dédale parisien ...
Je vous parlerais du retour, plus tard ...
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30 novembre – huitième jour de notre aventure (2/3)
Je désirais retrouver l'endroit où Papa travaillait lorsqu'il exerçait son métier d'avocat à Douala.
Robert a œuvré durant la préparation de notre voyage et fini par trouver. J'y suis. Ici figurent les plaques de son patron et celle de sa femme. Papa n'a jamais voulu avoir de plaque, même après le décès tragique de son patron, et bien qu'il ait toujours plaidé en son nom. Discrétion, hommage!
Ici les plaques du patron de Papa, et de la femme de celui-ci avocate elle aussi.Ayant réussi à obtenir le numéro de téléphone de Madame, Robert demande si elle peut nous recevoir aujourd'hui, puisque nous repartons ce soir.
Elle nous donne rendez-vous en début d'après midi, je suis aux anges.
En attendant nous allons déjeuner, dans un petit restaurent associatif, très accueillant, installé sur un grand balcon terrasse.
Une décoration succincte, avec ce petit tableau mural. Je suis admirative devant toutes ces œuvres. On dit les africains fainéant ou feignant*, mais au fil de notre voyage nous avons constaté qu'ils ont des mains en or et qu'ils en vivent, à leur rythme.
*les mots feignant et fainéant ont dans le langage courant le même sens. Pourtant, l'usage voudrait que l'on distingue un feignant, quelqu'un qui fait semblant de travailler (il feint le travail), d'un fainéant, qui lui ne fait clairement rien (il fait néant).Cette association, n'a pas seulement la fonction restauration, en repartant, nous avons vu des petites chambres à plusieurs lits, ils doivent également accueillir des pensionnaires
Cette petite poupée a attiré mon attention, je l'ai photographiée sous toutes les coutures et je compte bien en faire une, de retour à la maison. Corps et tête bourrés, bras et jambes en fil de fer, le tout habillé joliment de tissu, il n'en faut pas plus pour une jolie décoration sur une table où ailleurs. Tout dépendra de la fonction qu'on voudra lui donner, ici porte cure dents ou porte salière.
Monique, sœur de Robert, est venue nous rejoindre, Quel joie de la retrouver pour cette fin de voyage. Nous bavardons, elle questionne, je raconte, j'ai tant de choses dans les yeux et la tête que je suis un peu euphorique. Elle nous accompagnera plus tard pour les achats souvenirs, elle a des idées, des endroits.
Je m'accroche à celui qui est le plus près pour franchir les obstacles. Durant tout ce séjour, j'ai toujours trouvé un bras pour m'aider, j'ai été choyée, dorlotée presque.
Nous voici devant Maître Battu, une bien belle personne malgré son grand âge et son handicap, des yeux qui brillent et toujours le sourire aux lèvres.
C'est tout d'abord l'étonnement : Je ne vous connais pas. Normal, je me présente : Annick, fille aînée de Francis Tonanti-Bacci. Et je montre la photo de Papa, jeune homme de 30 ans, avec qui elle a travaillé. Je parle de maman, ma sœur.
Puis nous avons bavardé, autour de grands verres d'eau et de biscuits. Je tentais de ranimer ses souvenirs en lui parlant de Papa et les actions dont j'avais connaissance, son mari et le tragique accident. Elle me racontait sa vie, son association d'aide aux enfants qu'elle avait créé et le nombre d'enfants qu'elle avait aidés et pour certains d'entre eux, élevés.Maitre Battu me redemande les photos, et me dit : il me rappelle effectivement quelqu'un (réalité ou politesse), elle me reparle de son mari, du tableau commémoratif, offert par des gens qui les connaissait tout deux. Mais je n'en saurais pas plus, mes questions demeureront sans réponses. Elle est fatiguée, nous nous retirons après quelques embrassades.
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Avec Mémé Christiane et le blog commun qu'elle a créé pour nous toutes sur canalblog, j'ai programmé une nouvelle couverture pour le canapé.
le 23 juin 2017, j'en étais là
Une douce progression sur 3 diffusions, soit 1 mois et demi
Quand on voit la grille, un ensemble général qui donne une forme approximative, il n'y a pas de photo sur le bouquin ...
Donc on découvre les détails au fil des petites croix et croyez moi, les détails sont très nombreux. Quand on prend une couleur, on a intérêt de ne pas lâcher l'ouvrage, si on s'interrompt dans le diagramme, il faut tout recompter pour retrouver les repaires. J'ai eu du mal par moment et j'ai souvent défait à cause d'une erreur d'un point, dur dur ...
Le bloc 29 terminé
Mes boules de plumes ont encore bien fleuri sur ce bloc
L'avant dernier bloc sur la couverture
Allez je me dis qu'il n'y en a plus qu'un et que le bout du tunnel est enfin là
Un dernier bloc et ensuite la finition je vais vous tenir en haleine encore un peu
À bientot
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À la fin de la semaine dernière, nous avons été invités pour témoigner de notre "Grand Voyage" auprès de l'agence Parisienne d'"Évanéos". C'est notre guide qui a organisé notre court séjour.
Mais avant de partir, donc mercredi 27 juin ...
Nous avions un grand saule devant la cabane à bois (juste derrière l'albizia), il protégeait la véranda du soleil de midi et la vue de la route.
Mais une violente bourrasque de vent a eu raison de lui. Il s'est cassé, mais pas où on s'attendait, c'est le plus gros tronc qui s'est fendu en deux.
Une partie sur la tonnelle (qui a pris une belle gifle, il y a de la soudure à faire), l'autre partie dans le bassin. Pensez vous que les poissons ont eu peur ?
C'est donc à 18h00 et sous la pluie, que nous avons dû faire une taille en urgence. Pat a dégrossi le travail, pour éviter toute autre catastrophe, et nous avons tout laissé en plan, pour terminer les préparatifs pour notre départ du lendemain matin à l'aurore.
Quel spectacle, j'enrage après ce maudit vent qui a cassé un si bel arbre, j'adore les arbres et petit à petit j'en plante partout, j'aimerais avoir une maison cachée dans les arbres. Alors en voir un cassé me fait râler.
Malheureusement, il faudra élaguer cette branche, elle aussi, elle penche beaucoup quand il y a du vent, et du vent on en a par ici, nous sommes dans un couloir. Si ce n'est le vent du nord (c'est le plus violent), c'est le vent d'autan, c'est guère mieux.
Mais pour le moment il est en pleine sève, et l'été le tuerait, alors nous allons l'étayer en attendant cet automne, ou on pourra lui faire une coupe au ras du toit du cabanon. Si tout va bien, il reprendra de la cassure, mais avant de nous faire de l'ombre, il faudra du temps
Quand on pense, qu'à l'origine, c'est un piquet que l'on a enfoncé pour tenir le grillage, qui empêchait notre petite Elfy d'aller sur la route. Quel étonnement de voir notre piquet mettre des feuilles ...
Dernière photo de notre bel arbre, pfff ...
En attendant Pat l'a accroché à son copain l'eucalyptus, on distingue l'accroche à gauche au niveau de la véranda, et de l'autre coté sur le ciel.
Je vous parle bientôt de notre virée à "Évanéos"
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30 novembre – huitième jour de notre aventure (1/3)
Réveil. Après le petit déjeuner sur la terrasse, nous préparons les valises pour la dernière fois. Nous repartons pour Douala. Ce soir ce sera le départ pour la France.
Cette journée est encore bien remplie, un grand souhait à réaliser, des achats que j'aimerais emporter, des souvenirs que j'aimerais avoir, et des petites choses pour distribuer aux miens. Je voudrais que ce voyage soit mémorable pour tous.
Tout au long de notre trajet, nous trouverons ce genre d'abris.
Hommes et femmes y disposent leurs récoltes. Vers midi, nous voyons même les gens y faire la sieste avant de repartir chez eux.
Nous arrivons à Douala. Le chauffeur va devoir redoubler d'attention.
Oui ! Il y a des passages piétons, mais qui s'en soucie ici. Tout le monde fait un peu ce qui veut, s'il veut passer c'est à toi de faire attention.
Bizarre cette circulation, la partie médiane est à double sens, encadrée de chaque coté, par une allée piétonne ou cyclable, puis des bordures de trottoir, et enfin une route double voie dans le sens de celle qu'elle côtoie, le tout sur une très grande distance. Chaque voie, aurait une contre allée ?À droite, un mur ? Pourquoi ? Des vendeurs à la sauvette ! La misère partout ! Douala est pourtant la plus grande ville portuaire du Cameroun qui brasse des millions. Qui en profite ?
À gauche un immeuble habité, mais envahi par des petits commerces en tôles ou bois. En avant plan, une moto taxi, ils ne sont que 3, nous avons vu 5, un tout petit sur le réservoir, le père, 2 enfants et la mère et pour finir les sacs de courses. Mais si c'est vrai, je vous promets.À droite, un immeuble en construction, abandonné, et qui est ravagé au fil du temps. Cela pourrait servir pour éviter toutes ces cabanes sauvages …
Pouah ! On met la climatisation en circuit fermé.
Non ! Ce n'est pas du brouillard, mais les gaz d'échappement du camion qui nous précède. Vous ne le voyez pas, mais je vous promets qu'il est là.
Passage devant l'aéroport, soupir, ce sera pour ce soir, déjà hélas, pfft …
Comme de nombreuses sociétés qui sont devenues internationales, cette banque luxueuse se trouve, ici, à Douala. Je dis luxueuse, c'est le rapport que je fais par rapport à tous ces baraquements qui existent tout autour. On va dire que dans ce coin, il y a des immeubles plus ou moins nantis. Mais il ne faut pas aller très loin, pour retrouver les bidonvilles. J'ai même été étonnée de trouver un "Super U", je croyais que c'était un magasin local. sourire !Je vous ai déjà parlé de votre permis de conduire, à points, que l'on peut hélas, perdre assez facilement en France.
Je vous prouve qu'ici au Cameroun et bien non ! La flèche d'en haut vous montre un feu tricolore, vert pour nous en l’occurrence.
Mais la flèche du centre vous fait apercevoir des véhicules, qui apparemment s'en moquent. Et nous voulons aller en face, le demi tour est impossible tous les véhicules sont imbriqués, il nous faut patienter.
Nous mettrons 20 minutes pour passer ce carrefour, non, non, je n'exagère pas.
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