-
Notre Grande Aventure au CAMEROUN 30
30 novembre – huitième jour de notre aventure (1/3)
Réveil. Après le petit déjeuner sur la terrasse, nous préparons les valises pour la dernière fois. Nous repartons pour Douala. Ce soir ce sera le départ pour la France.
Cette journée est encore bien remplie, un grand souhait à réaliser, des achats que j'aimerais emporter, des souvenirs que j'aimerais avoir, et des petites choses pour distribuer aux miens. Je voudrais que ce voyage soit mémorable pour tous.
Tout au long de notre trajet, nous trouverons ce genre d'abris.
Hommes et femmes y disposent leurs récoltes. Vers midi, nous voyons même les gens y faire la sieste avant de repartir chez eux.
Nous arrivons à Douala. Le chauffeur va devoir redoubler d'attention.
Oui ! Il y a des passages piétons, mais qui s'en soucie ici. Tout le monde fait un peu ce qui veut, s'il veut passer c'est à toi de faire attention.
Bizarre cette circulation, la partie médiane est à double sens, encadrée de chaque coté, par une allée piétonne ou cyclable, puis des bordures de trottoir, et enfin une route double voie dans le sens de celle qu'elle côtoie, le tout sur une très grande distance. Chaque voie, aurait une contre allée ?À droite, un mur ? Pourquoi ? Des vendeurs à la sauvette ! La misère partout ! Douala est pourtant la plus grande ville portuaire du Cameroun qui brasse des millions. Qui en profite ?
À gauche un immeuble habité, mais envahi par des petits commerces en tôles ou bois. En avant plan, une moto taxi, ils ne sont que 3, nous avons vu 5, un tout petit sur le réservoir, le père, 2 enfants et la mère et pour finir les sacs de courses. Mais si c'est vrai, je vous promets.À droite, un immeuble en construction, abandonné, et qui est ravagé au fil du temps. Cela pourrait servir pour éviter toutes ces cabanes sauvages …
Pouah ! On met la climatisation en circuit fermé.
Non ! Ce n'est pas du brouillard, mais les gaz d'échappement du camion qui nous précède. Vous ne le voyez pas, mais je vous promets qu'il est là.
Passage devant l'aéroport, soupir, ce sera pour ce soir, déjà hélas, pfft …
Comme de nombreuses sociétés qui sont devenues internationales, cette banque luxueuse se trouve, ici, à Douala. Je dis luxueuse, c'est le rapport que je fais par rapport à tous ces baraquements qui existent tout autour. On va dire que dans ce coin, il y a des immeubles plus ou moins nantis. Mais il ne faut pas aller très loin, pour retrouver les bidonvilles. J'ai même été étonnée de trouver un "Super U", je croyais que c'était un magasin local. sourire !Je vous ai déjà parlé de votre permis de conduire, à points, que l'on peut hélas, perdre assez facilement en France.
Je vous prouve qu'ici au Cameroun et bien non ! La flèche d'en haut vous montre un feu tricolore, vert pour nous en l’occurrence.
Mais la flèche du centre vous fait apercevoir des véhicules, qui apparemment s'en moquent. Et nous voulons aller en face, le demi tour est impossible tous les véhicules sont imbriqués, il nous faut patienter.
Nous mettrons 20 minutes pour passer ce carrefour, non, non, je n'exagère pas.
-
Commentaires
Ajouter un commentaire
dans tous ces pays la circulation est à la débrouille !!
des feux inutiles ! lol
que de stress en tout cas pour circuler-
bonne semaine- bisous-