Je m'étais arrêtée au premier tiers de mon défi, mené de main de maître par Mémé Christiane, sur canalblog, le blog commun de défis que les participantes se lancent tout au long d'une année, et plus même. Il s'agit, pour moi, des Villages de Sara Guermani.

Début février, je vous montrais mon avancée, une partie de la 3^ème page de ce village d'été.

La page est terminée, la frise fleurie du haut, et des petits moutons de prés salés du Mont-Saint-Michel, rien à faire, je suis encore en Normandie.

La moitié du tableau est accomplie.

Je reprends mes activités manuelles, plus vite que je ne l'espérais, YOUPI !

En 1976, notre petit appartement devient un peu petit pour les ébats des bambins. 

Aussi décidons nous de construire, les enfants pourront s'ébattre sur un terrain de 1500 m², et pour la scolarité de l’aînée ce sera plus facile.

Nous faisons appel aux "Maisons Phoenix". La façade cailloutée m'avait emballée et les murs en congloméra d'argile était un excellent isolant.

Devenu grand, notre second, nous fera quelques frayeurs, comme monter sur le toit avec son vélo, prendre son élan et sauter dans le vide ..., Nous ne l'avons su, que bien des années plus tard. Seul l'état du vélo restait un mystère, qu'aucun membre de la fratrie n'a dévoilé de son vivant ...

À L'origine, 4 chambres, un grand séjour et un garage. Et les 2 p'tits coins, loin de la porte d'entrée ... Pourquoi 2, à cause de l'attente, ... il y a toujours quelqu'un, quand l'autre est pressé ...

Plus tard, la fratrie s'est agrandie et nous avons transformé le garage, en 2 chambres pour les aînés.

Une Maison livrée, hors d'eau, hors d'air, j'en avais fait tous les sols (parquets, carrelage), faïences murales, tapisseries et j'en passe.

Comme j'ai aimé cette maison, que j'avais décorée à mon gout et déjà bricoleuse et adroite, j'avais fait des aménagements pratiques, le marteau, le burin, le tournevis, la scie, ne me faisaient pas peur. 

J'avais arboré, chacun des 5 enfants, avait son sapin et son fruitier, des saules pleureurs où il faisait bon déjeuner en été, des rosiers grimpants aux portes fenêtres, dans lesquels nichaient des oiseaux, qui nous observaient prendre nos repas, à l’affût d'une petite miette.

Nous y avons vécu 17 années et nous avions encore beaucoup de projets, mais ... La vie nous réserve des surprises ...

On dit ...

Qu'il ne faut pas revenir en arrière, sous peine d'être déçus ...

Qu'il ne faut pas chercher à revoir ...

Mais la curiosité est plus forte parfois, mal m'en a pris ...

Cette image Google 2015, m'a filé le bourdon ... Plus aucun arbre, Ma curiosité a été punie ...

Le 9 février, vous aviez vu le haut de l'ouvrage.

Marguerites et coquelicots

Les bleuets d'azur

Dans les grands blés mûrs

Nous font des clins d'oeil ...

(Marcel Amont)

Mes bleuets

Un peu fade, mais il ne faut pas trop compter sur la lumière en ce moment, le temps est à la pluie, à moins d'avoir un studio photo   

Mes bleuets ont rejoint les marguerites et les coquelicots

À très bientôt pour la suite

Le 29 janvier, je vous montrais mes premiers pas sur l'ouvrage, que j'avais vu chez Mémé Christiane

Si tu veux faire mon bonheur,
Marguerite donne-moi ton cœur

(Harry Fragson)

De belles marguerites se sont positionnées au sommet des coquelicots

On devine, la forme que prendra l'ouvrage ...

À bientôt pour la suite ...

Je m'étais arrêtée au premier tiers de mon défi, mené de main de maître par Mémé Christiane, sur canalblog, le blog commun de défis que les participantes se lancent tout au long d'une année, et plus même. Il s'agit, pour moi, des Villages de Sara Guermani.

Trois maisons plus loin, sous un beau soleil, des ziozios, ...

J'avance bien, j'en suis ravie, ma main ne me fait presque plus souffrir, j'ai pu enfin abandonner tous les calmants. Quand on pense que pour la main gauche j'avais mis presque un an à m'en remettre, cette fois ci c'est un vrai bonheur, deux mois après, il n'y parait presque plus (sauf dans les efforts au serrage et dévissages). Un seul regret pourtant, pourquoi ne l'ai-je pas fait plus tôt, Pourquoi ai-je tant hésité, pourquoi ai-je accepté de souffrir aussi longtemps ? ? ? ?

Je suis à la moitié, de la troisième page de ce tableau.

Automne 1972, Mon premier logement, un Appartement de fonction : Muret (31)

 Je viens de me marier, et nous nous installons dans un logement de fonction, loué par l'employeur de mon conjoint (l'enseigne au bas de l'immeuble). Petit appartement sans prétention, au premier étage. Je me lance dans l'aventure de la vie, sans parent pour me gouverner, me surveiller, me critiquer. Je suis libre de mes choix ... Qu'est-ce qu'on peut dire comme bêtises quand on est jeune, on croit tout connaitre, tout savoir ... Les vieux ... Attends ... Il faudrait peut-être qu'il évoluent, la vie a changé ... Et bla bla bla .... L'innocence de la jeunesse, la vie me donnera quelques gifles bien senties et me fera comprendre que Papa Maman n'avaient pas toujours tord. Mais pour le moment, je faisais à "ma manière"

Sur le devant de l'immeuble, coté rue, nous avions un petit balcon. Le soir, après une journée de boulot, j'aimais écouter les oiseaux qui piaillaient dans les platanes, les oiseaux déjà, une musique que j'aimais.

Coté cours, nous étions les seuls à posséder un grand balcon-terrasse, sur lequel on pouvait déjeuner, ou faire une bronzette. Plus tard, cela servira aux ébats et premiers pas de mes 2 premiers bambins.

Vous avez remarqué, les architectes s'ingénient à mettre les WC à coté de la porte d'entrée, et c'est bizarre, chaque fois que vous êtes en pleine méditation, quelqu'un sonne à la porte ... Par la suite, je veillerais à ce que ce désagrément ne puisse plus gêner quiconque ... J'en ai pas fini avec les déménagements ...

À bientôt, la suite ...

Au cour de mes navigations, (encore une fois je ne sais où je l'ai vu, la brodeuse se reconnaitra, peut-être pourra-t-elle ma'aider)

Je suis tombée en arrêt sur une petite broderie, pour mes "p'tits coins", un petit ouvrage rigolo

Ni une, ni deux, je commande

J'avance dans ma démarche, je vois qu'il me faudra télécharger, après mon paiement, d'accord ...

Je procède au règlement ... Bien ... Accepté ...

Et puis j'attends le mail pour le téléchargement ... Rien ... Bernique ...

Je reçois enfin un mail, ma facture et j'y vois que la livraison par courrier, se fera vers le 28 janvier 2015 ... J'attends donc encore, je patiente ... Et figurez vous que j'attends toujours ....

J'ai contacté "alittleMercerie", ils m'ont dit de contacter le vendeur directement. Ils ont mis deux liens à ma disposition, que j'ai suivi. Mais sur l'un deux, il me faut ouvrir un compte sur facebook, je n'en veux pas, j'en ai peur. Sur l'autre lien, j'ai laissé un message .... J'attends encore.

Alors peut-être ai-je été maladroite dans mes clics, peut-être suis-je allée trop vite, mais j'ai payé du vent. 3,50€ ce n'est pas grand chose, mais jeté en l'air ça fait plutôt râler. Alors OUI, je suis très déçue et OUI, je suis en colère, grrrrrrrr ....

C'est-y qui aurait quelqu'un, pour venir à mon secours ....

Janvier nous disait : "Neige en janvier, Blé au grenier"

Mouai ! Bon ! La Neige, je ne l'ai pas vue, ou presque ...

Photos prises le 23 janvier 2015, ne vous moquez pas, , en ouvrant mes volets, j'ai "vu" de la "NEIGE", une fine couche sur le toit vitré de la véranda, sur le toit du voisin et notre boite aux lettres, quelques légères traces dans l'herbe ... Plutôt risible.

Donc je n'aurais pas beaucoup de Blé, ni au sens propre, ni au sens figuré, pff ...

FÉVRIER

Cotillons et confettis, nous fêterons en fanfare le Mardi Gras

Ce mois-ci le dicton nous dit :

Février trop doux,

Printemps en courroux.

Petit truc, comme vous le savez, broder avec du fil satin ou du fil irisé ou encore du fil métallisé, n'est pas facile, le fil se dédouble et s'effiloche rapidement. Si en plus vous brodez en 2 fils, ce n'est vraiment pas le pied. Je vous donne mon truc, je prend un fil mesurant le double de mon aiguillée habituelle, je la plie en deux, je l'enfile alors sur mon aiguille, je torsade légèrement en faisant rouler l'aiguille dans mes doigts. Lors du commencement de mes points, je cache le coté comportant deux bouts de fils en gardant la boucle libre, ainsi le fil ne s'effiloche plus et reste net jusqu'au bout. Pensez à torsader de temps à autre pour éviter les boucles.

Mon chaton italien, lui, fêtera les amoureux

Je l'avais réalisé en octobre 2011

Ce matin, en ouvrant mes volets, sur une portée musicale, mattendait une jolie cantate.

Le temps d'aller chercher mon appareil photo, pffff ....

Mais regardez en dessous ... Une nuée d'étourneaux, me dit mon zhom. Il fait froid, tout juste 5°, le ver ne remontent pas à la surface, mais pourtant ils s'en donnent à cœur joie à grand renfort de piaillements, des plus agréables. De la bonne hummeur pour démarrer une journée.

*

*

Gentils coquelicots, Madame ...

L'an dernier, ça fait drôle de dire cela, alors que nous venons à peine de tourner la page d'une nouvelle année.

L'an dernier dis-je, je découvrais un ouvrage chez Mémé Christiane. Ai-je besoin de vous dire ce qui c'est passé dans mon petit cerveau ? ... Mes petits doigts s'étaient mis à fourmiller... J'ai commandé le Kit, "Bleu de chine" sur mon site "Casa cenina". 

Laissez de coté, en attendant mon opération, à présent que j'ai presque récupéré ma mimine, je l'ai mis en oeuvre. Sur une toile Aïda 5.5, ciel marbrée (dommage la photo ne le montre pas), mes coquelicots et sa frise, en trois tons de rouge, (DMC 349, 498, 777, les 2 rouge foncés sont trop proches et c'est pratiquement invisible, dommage).

La toile est un peu raide, donc un peu plus dure à travailler pour ma main, mais petits points par ci et petit points par là, j'avance doucement, et j'en suis ravie.

La suite bientôt

Le 9 janvier je reprenais mon village

Ma tendinite s'arrange, je suis encore un peu gonflée, mais bon ! Petites croix après l'autre, j'arrive à avancer ...  Après la maison, il y a eu 2 vaches et 1 cochon, c'est drôle mais je me suis encore revue en Normandie, une petite fille colorée et des fleurs partout.

Le premier tiers de mon tableau est terminé.

*

Été 1962, Papa est rétabli, et à trouvé un boulot, je reviens auprès d'eux. Ils avaient trouvé un drôle de petit appartement en plein cœur de Toulouse, à l'angle de 2 rues, dont une façade donnait sur la place du Capitole, site classé. Sans doute la hauteur des plafonds d'origine étant trop haut, les propriétaires avaient scindé les étages en deux. L'étage 1 avait donc de grandes portes fenêtres et le 1bis, n'avait que l’arrondi, avec au dessus une petite lucarne cachée par les moulures de la façade. Je me souviens que nous avons regardé le défilé du 14 juillet, couchés à plat ventre, la fenêtre barreaudée, à ras de terre, ne devait pas excéder 1 mètre de haut. Nous n'y avons passé que l'été.

 *

 Pour la rentrée scolaire 1962, Mes parents avaient loué une petite villa à un étage. En bas une cuisine et un séjour, en haut les chambres. J'avais choisi la chambre avec balcon. Nous y resterons environ 4 ans. Dans le grand jardin Ils avaient installé un portique, avec balançoire, corde à nœuds et trapèze. C'est sur ce dernier que je faisais toutes sortes d'acrobaties, à faire frémir Maman, et lorsque mon numéro était au point, je faisais des représentations, invitant les voisins, un vrai cirque, avec entracte et petites douceurs et jus de fruits. Comme quoi le monde du spectacle que j'avais côtoyé en Normandie avec mes oncles, continuait à me suivre. J'ai vécu ainsi mon adolescence, entre le sport et les copains/copines du lotissement. 

*

Mai 1968, j'avais alors 18 ans, mes parents ayant fait construire, nous nous installons dans notre villa à étage. Ma chambre se situait au rez de chaussée, ce qui me permettait de sortir et rentrer sans être vue. Le samedi, nous nous retrouvions entre Copains, après le repas du soir, chacun d'entre nous apportait quelque chose, biscuits, gâteaux, jus de fruits, nous discutons et chahutions jusqu'à pas d'heure, de beaux souvenirs. Lors de mes 21 ans, la majorité à l'époque, Maman m'avait donné la permission de faire une "boum", un mot à la mode. C'est ce jour là, que le père de mes enfants m'a fait sa déclaration. En octobre je quittais la maison familiale pour fonder ma propre famille.

À très bientôt