Un Modèle que j'ai trouvé, sur "broderie.net", une grille de Jean-Louis Grandsire. Un petit clin d’œil à Mac Giver, qui ne trouve aucun intérêt à la broderie, ce n'est pas utile dit-il.

Juste 5 couleurs, c'est ce qu'il me fallait pour me changer du martin pêcheur. Je vous donne rendez-vous bientôt, pour la suite.

Juste avant de partir en vacances, j'avais terminé l'Été. Avec cette saison, nous avons traversé le Solstice d'Été.

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La VIERGE, le dernier signe de l'Été, mon petit papa est de ce signe

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Les deux premières saisons et leur positions sur la nappe

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Je vous donne rendez vous pour le prochain signe, la Balance.

Je vous avais laissé ici 

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Voici l' église 

J'ai ajouté des surlignées aux fenêtres, donnant un effet vitrail.

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Mauvaise photo, mauvaise lumière,la pluie frappe encore au carreau. La petite fille de face, a des yeux, c'est mieux. Il me manque toujours cette couleur dans les tons de vieux rose, un bug dans le diagramme, il va falloir que je bidouille quelque chose. Il reste à faire avec cette couleur, la petite fille à la balançoire, et le cœur des fleurs du cadre.

Je suis un petit peu déçue par les tons de cet ouvrage, pour un printemps, je voyais des couleurs plus tendres, plus gaies. Cela dit, il me plait beaucoup et j'ai plaisir à le travailler.

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Et me voilà repartie ...

École "Notre Dame" chez les Sœurs.

 J'ai retrouvé cette photo, sur le net, et j'ai sursauté. En 1959/60, puis 1961/62, je me suis retrouvée dans cette cours, j'ai tout de suite reconnu le portail. Les petites fenêtres au delà, sont celles des Frères qui, entre autre, faisaient la scolarité des garçons. Et oui à cette époque on ne mélangeait pas les filles et les garçons. Trop drôle, j'étais chez les Sœurs et mon cousin chez les Frères. Heureusement, avions une sortie le jeudi et le retour pour la fin de semaine auprès de notre Grand-Mère chérie où nous faisions les 400 coups, évidemment ! (photo :http://image-parcours.copainsdavant.com/image/750/2081112978/3265941.jpg)

Le dimanche notre grand mère nous emmenait à l'office religieux en l'Église Notre Dame de Pontorson. C'est en son sein, au printemps 1960, que j'ai fait ma première communion, communion privée comme l'on disait. Deux ans plus tard, je remettais mon aube pour renouveler mes voeux de baptême ? je ne sais trop ce que c'était puisque j'avais fais ma confirmation et ma communion solennelle à Nice en 1961. Mais bon !

Cela me fait tout drôle, d'avoir ces souvenirs qui resurgissent, au travers d'une simple tapisserie.

Je n'ai pu résister à l'appel des éléphants, pour broder sur le sable, et dieu sait si j'en ai mangé cette année.

Voici le premier, une grille de J.L. Grandsire, trouvée sur Broderie.net

Elle va servir de couverture à mon album photos de vacances

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Le second, je l'ai trouvé Corine. Brodé sur une toile ciel irisée (dommage cela ne se voit pas sur la photo) avec un fil de chez Pomme de pin, eau d'Ange.

Lui aussi se retrouvera sur un cahier de travaux pratique, tous mes petits ouvrages y seront répertoriés, photo à l'appui.

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Enfin, voici le troisième, lui aussi je l'ai trouvé chez Corine. Brodé également sur toile ciel irisée, avec du fil dégradé DMC4240.

Là encore, je le placerais sur un gros cahier d'écolier, pour mes petits penses bêtes, mes aides mémoire. Et oui ! Il faut tout noter à partir d'un certain âge ...        

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Voilà, s'en est fini des devoirs de vacances, je reprends mes ouvrages. En cours ma nappe zodiaque, Le village de Sara Guermani, et un petit nouveau dont je vous parlerais plus tard, une grille de J.L. Grandsire, un petit tableau tout simple qui m'a plu, un petit clin d’œil à Mac Giver. 

À bientôt avec de nouvelles petites croix

Étant en avance sur les défis de "mémé Christiane" et surtout, ne pouvant emmener mes ouvrages sur la plage, j'ai fouillé dans ma corbeille des oubliés et j'ai ressorti des petits trucs que j'avais abandonnés pour me consacrer aux défis.

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Ces petits tabliers de bouteilles rigolos

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Ce petit marque page, cadeau avec une de mes commandes

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Et puis ce petit modèle de Jean Louis Grandsire que j'ai trouvé adorable, transformé en protège cahier pour mon bloc-notes

Voici, ouvert ...

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Et comme dit la publicité : "Et c'est pas fini ..."

Avant

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Quelques petites croix plus tard ...

L'aile se dessine, avec un petit morceau de la branche. J'ai pas mal cafouillé sur ce morceau, pas mal défait et refait. Il y a un coin à gauche qui me parait bizarre, pourtant c'est pareil sur le modèle, mais je n'arrive pas à déterminer ce que c'est. On verra bien ...

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Voici mon oiseau en vue générale 

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Encore 2 morceaux et le tableau sera terminé.

À bientôt

Certaines se souviendront de l'appel que j'avais lancé à propos d'un tableau qui avait retenu mon attention, mais que je n'arrivais pas à trouver.

Le village de Sara Guermani

J'avais alors dis que je le mettais dans mes projets, voilà qui est fait.J'ai pris le printemps. Je viens de réaliser la première page (sur 6). Il reste le costume de la petite fille à la balançoire, il me manque une couleur. Je vais ajouter des yeux à la petite fille de face.

Au fil des petites croix, une foule de souvenirs sont remontés à la surface. C'est très bizarre. Bien que ce soit un village italien, je suppose, moi je me suis retrouvé en 1959 auprès de ma grand-mère maternelle.

Cette année là le Cameroun était devenu très instable, tous les endroits habités par les français étaient attaqués et dévastés, les occupants souvent tués. J'étais scolarisée à l'époque, et septembre 1959, Maman prenant peur pour moi, m'a mise dans le premier avion en partance pour la France. De mon voyage en DC8, je ne m'en souviens pas, j'ai été accueillie par mon oncle à Orly et me voilà chez ma Grand-mère en Normandie.

L'ÉCOLE DE PONTORSON (Manche 50)

Vite l'on m'a scolarisée et me voici dans une école de Religieuses, Tout de gris vêtues, la tête enfermée dans une sorte de cagoule blanche, ne laissant dépasser aucun cheveux, il ne fallait pas, une petite coque blanche, rigide, surmontait le front, le tout coiffé d'un grand voile gris. Elles déambulaient telle la grande faucheuse

Le bâtiment, je ne m'en souviens pas , juste un vaste réfectoire avec des repas insipides, absolument pas appétents, et qu'une Sœur servait avec une grande louche, comme on donne à manger aux cochons. Repas que je ne parvenais pas à terminer malgré les punitions infligées, j'étais si chétive qu'il fallait me gaver un peu mais comment, certes pas en me forçant.

Un immense dortoir, avec des lits alignés et au centre cachée derrière des tentures blanches, la Sœur qui devait veiller sur nous. Il ne fallait pas parler, pas pleurer, sous peine d'être brimés. J'ai parfois cru qu'elles n'avaient aucun cœur.

Et la salle de classe, les bureaux de bois avec l'encrier en verre ou porcelaine, et son encre violette préparée avec des paillettes, et que la Sœur ou un élève choisi parmi les grands, versait tous les matins. Le porte-plume qui tachait les doigts et faisait des pâtés sur nos pages d'écriture. Nous n'avions qu'un crayon gris, une gomme et cette fichue plume,que j'avais du mal à tenir.

Comme j'ai eu froid cette année là, pardi, fraîche arrivée du Cameroun, l'hiver pour moi a été rude. Pour me couvrir ma grand mère m'avait fait faire un ensemble, pantalon/robe, écossais vert et bleu. Imaginez une gamine, pas tout à fait 10 ans, avec un tricot de peau manches longues, un gros collant de laine, de grosses chaussettes de laine, un sous pull, un pantalon, (comme le pantalon était interdit au pensionnat), il était masqué par une robe col claudine du même tissus qui couvait les genoux, et un bonne veste tricotée, boutonnée jusqu'au col, de grosses chaussures fourrées montantes. Et pour sortir un bonnet et des gros gants de laine et un duffle coat. Vous voyez la touche ? Pas besoin de vous dire que pour faire pipi, c'était d'un pratique, d'autant que les WC étaient dehors, avec du journal "le pèlerin" en tant que papier, le plus souvent il y avait du pipi culotte.

Certains d'entre vous ont connus ou fréquentés le même lieux.

Bon j'arrête, j'en laisse pour la prochaine fois, à moins que cela vous ennuie.

Le mois dernier, je vous laissais là, avec une petite erreur de répétition

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J'ai terminé la queue de l'oiseau,Dur dur toutes ces nuances, malgré des lunettes neuves, j'ai bien du mal, mais je persévère.

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Voila mon oiseau qui se pose gentiment. Il m'en fait baver, mais je l'aime de plus en plus.

À bientôt pour la suite.