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Par Tit Anik le 13 Janvier 2015 à 09:00
Le 29 octobre je vous avais montré ma progression
Les mailles étant très grosses, avec un pieu en guise d'aiguille, j'ai réussi à terminé cette petite nappe 90x90.
Du coup, le dernier fil coupé, elle a joliment décoré ma table de réveillon de l'An nouveau. Nous avons grignoté un morceau de gâteau avec une bière vers 18 heures, histoire de pouvoir tenir jusqu'à minuit, ou nous attendait un petit repas pour trinquer à la nouvelle année. Pour la circonstance j'avais sorti les cornes pour déguster notre bière, c'est assez marrant de boire la dedans, il faut faire gaffe de tenir la corne d'une certaine façon, pour ne pas s'arroser le nez, c'est tout un art ... Crises de fou rire assurés ...
Et le lendemain, nous avons fêté la nouvelle année dans la véranda, même Elfy a eu droit à quelques petits morceaux de toast de foie gras, pas trop, elle en redemandait la coquine.
Voila mes amies, ma nappe est finie. Je vais retourne à mon village, moins évident, les mailles sont plus serrées et je fatigue vite, mais j'peux point m'en empêcher ...
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Par Tit Anik le 9 Janvier 2015 à 09:00
Je reprends mon défi, orchestré magistralement par Mémé Christiane
Lors de ma dernière publication en 2014, je m'étais arrêtée là
Mes débuts sont laborieux, d'autant que malgré toutes mes précautions, j'ai, à nouveau, une tendinite "DE QUERVAIN", due aux festivités de fin d'année, grrrr ...
J'ai réussi à faire la barrière et commencé la maison, il y a encore du boulot, j'espère finir la page pour la prochaine fois ...
Voici donc ma progression entière, si l'on suit les fils de repérage, il y a encore pas mal de blanc ...
Septembre 1959. Me voici, petite gamine de 9 ans venant des pays chauds, arrivée à Beauvoir, dont je vous ai parlé longuement au cours de mon premier village au printemps. Une grande ferme, ou métairie qui appartenait au château de ma grand tante, avec des granges et des greniers immenses, seule une toute petite partie était habitée. Au rez de chaussée, une grande cuisine, avec une grande cheminée, et une cuisinière à charbon, où l'on mettait les briques réfractaires, qui enveloppées dans un journal, nous servaient de bouillotte dans le lit, c'est là que l'on vivait le plus souvent. Une autre chose qui m'a marquée, dans la buanderie, cette grosse machine en inox, qui servait à séparer la crème du petit lait et la pompe manuelle que l'on devait actionner pour avoir de l'eau courante, c'était le premier travail du matin après avoir avalé le petit déjeuner, on devait, selon notre force et notre capacité pomper 20, 30, 50 fois ce bras. Un concours avec les cousins et cousines. Et enfin le séjour, où était réuni toute la famille pour les grandes fêtes. La sœur de Maman se mettait au piano et sous la houlette de mes oncles, chanteurs à l'époque, nous entamions des chansons d'ici et d'ailleurs, superbes, merveilleux moments ...
Lors de mon second séjour en 1961-62, les greniers avait été transformés en 3 immenses chambres pour accueillir les cousins et cousines qui nous rejoignaient aux moments des fêtes. c'étaient plus des petits dortoirs, que des chambres à proprement parler. Moi seule avait le privilège d'avoir ma propre chambre particulière, pas gâtée la petite créole ...
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Septembre 1960, Maman avec ma petite sœur, rentre d'Afrique, à son tour. Nous logerons alors dans un minuscule appartement en plein centre de Nice, dans un petit immeuble de 4 étages, appartenant plus ou moins à la famille de Papa. C'était amusant de voir sur les portes de chaque logement, le nom de la famille. Nous étions au 3è étage et mes grand-parents paternels au 4è. Les sols était en marbre, sauf les pièces d'eau, en carrelage avec ce motif moucheté qui se faisait beaucoup à l'époque. Dans la cuisine, je me souviens que Maman ma sœur et moi devions nous asseoir sur le lave-linge, qui sinon, se promenait à travers la pièce, de belles parties de rigolades, ou nous parlions ou chantions avec des voix tremblotantes, dues aux vibrations de la machine. J'étais scolarisée à l'école de "l'Observatoire" au dessus de Nice sur la grande corniche, de là je pouvais admirer tout Nice à mes pieds, mais bon passé l'émerveillement des premiers jours, les jeux lors des récréations étaient plus important que la contemplation. Une chose curieuse en parlant de ces jeux, nous jouions souvent au théâtre, mettant en scène les actes de la vie, sans doute en rappel des merveilleux moments passés à Beauvoir. Et durant les moments de détentes, Maman nous emmenait à la plage. Mais les plages niçoises sont faites de galets, impossible de construire des châteaux de sables et les galets ce n'était pas marrant pour jouer. Maman nous mettait des sandales en plastiques et nos âmes d'enfant, trouvaient de quoi jouer. J'ai eu le grand privilège d’assister au carnaval de Nice, j'en ai pris plein les yeux, j'ai mangé des confettis , mais j'en ai fait manger à mon tour.
Pour l'année scolaire suivante, Papa rentrant lui aussi d'Afrique, mais hélas malade, je retournais à Beauvoir, avec le plus grand des plaisirs, les grands espaces me manquaient.
Je vous donne rendez-vous prochainement
À bientôt
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Par Tit Anik le 6 Janvier 2015 à 09:00
Je vous avais laissées là, il y a quelques jours,
tous les morceaux de la balle étaient terminés et assemblés en deux coques
L'assemblage a été assez difficile, ma main gauche était très gauche et ne parvenait pas toujours à glisser l'aiguille sous le point arrière, donc je tenais l'aiguille comme je pouvais avec ma main droite sans le pouce, dur, dur, et pas longtemps. Mais petit à petit, avec patience, et beaucoup de temps ...
Par le petit trou j'ai bourré ma ouate, non d'une pipe en bois, qu'est-ce qu'elle a avalé la coquine, quelle goinfre, un vrai puits sans fond ...
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Et voila ! Ma petite balle, je suis heureuse d'avoir participé à cette aventure avec Mamigoz. J'y ai appris une foule de points géniaux, qui ne manqueront pas de me servir dans d'autres ouvrages.
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Un petit dernier pour la route
À présent, je vais pouvoir, malaxer ma balle pour faire la rééducation de ma main droite
Merci "Mam Soasic"
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Par Tit Anik le 2 Janvier 2015 à 09:00
Article programmé
Voici mon nouvel ouvrage pour cette année, "une année à broder de Martine Rigeade", avec le grand espoir que je parviendrais à assumer ce défi. J'avai vu cet ouvrage chez Dona, elle a mené son défi tout au long de l'année 2014, sur le blog commun de canalblog, le blog monté par Mémé Christiane. Je vais donc mener ce défi sur 2015
Voici JANVIER, un petit village sous la neige
J'apprécie beaucoup le petit dicton
6 X 2014
Pour la neige, j'ai utilisé les fils lumière de DMC : un blanc E5200 et et un ciel E747, la photo le rend mal mais c'est scintillant, comme la neige au soleil.
Vous vous souvenez du dérouleur, que je vous ai présenté dernièrement, il était prévu pour faire défiler mon année, donc chaque mois, un petit tour de manivelle, et hop ! on commence un nouveau mois.
J'avais commencé en octobre 2011 lors de mon séjour en centre de rééducations, un calendrier des chats de DMC, que j'avais voulu en italien. Certaines s'en souviendront peut-être. Je l'avais un peu poursuivi dans les débuts 2012, puis lâchement abandonné, pourtant il ne restait que 4 mois à faire. Je vais le reprendre et le finir cette fois ci.
Mon petit chat fait du patinage, mais, apparemment sur le ventre, plutôt que sur des patins
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Par Tit Anik le 22 Décembre 2014 à 09:00
Article programmé
J'avais envie d'un dérouleur ...
Je voulais quelque chose, comme ci et comme ça, pour mettre un "truc" ...
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Vite, vite, un croquis, des dimensions approximatives, mais avec une idée, bien en tête. Mon plan à la main, j'allais voir "LE MAÎTRE". Nous en avons discuté, Mac Giver a corrigé mes erreurs, plutôt, comme ci que comme ça. Restait plus qu'à chercher parmi ce que nous avions et ce qu'il fallait se procurer.
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- une plinthe de 2 m sur 10 cm de haut
- un tasseau de 1 m sur 2/2 cm
- quatre bouchons de tringle à rideau
- une baguette demi-ronde de 2,5 m, Ø 2 cm
- Un plexiglas de 44,5 cm sur 20,5 cm
Le tasseau, on avait. Le plexiglas, nous nous fournissons dans la benne d'un constructeur d'abris de piscine, c'est de là d'ailleurs que proviennent tous les vitrages de mes cadres. Les cadres sont souvent fait avec de la planche à palette, une fois poncé et vernis, ni vu ni connu.
Mac Giver a œuvré, un coup de scie par ci et par là, du ponçage de finition, un peu de vernis, le montage à sec, puis le collage ...
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Et voilà, le dérouleur que je désirais. Merci mon "Minou".
Vous voulez savoir sans doute à quoi cela va servir ?
Un peu de patience, je vous le montre très bientôt.
avec l'aide de
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Par Tit Anik le 19 Décembre 2014 à 09:00
Avant mon opération je vous avais présenté cet ouvrage, un SAL de Mamigoz. J'y ai passé toute mon anxiété, et mes angoisses. Cet balle m'a permis d'oublier cette période pré-opératoire. Le 14 novembre, il ne me restait plus que 2 petits carrés et un octogone à réaliser, pour finir les deux coques de la balle.
Je suis encore dans l'incapacité de faire des petites croix, impossible avec la main droite et trop difficile pour ma main gauche. Cependant comme je ne parviens pas à rester sans rien faire, ma main gauche, elle, peut faire les grands points, il suffit de tourner le petit sujet, on plante l'aiguille sur l'endroit, puis on replante sur l'envers. Bon ! C'est très long, mais ça fait passer le temps. Les trois derniers sujets sont faits et assemblés.
Le plus difficile, c'est la couture, c'est minutieux, et ma main gauche est "mal à droite" (maladroite) :lol: ;))
Il ne me reste plus qu'à assembler les 2 coques, ça se fera doucement. Vous avez essayé de tenir une aiguille sans vous servir du pouce ? Pas facile je le reconnais, mais c'est le seul moyen pour venir au secours de la main gauche, de temps en temps. L'index ayant été gratté également, pour mettre en place la prothèse, il est sensible lui aussi, mais bien moins.
Les deux mains s'entraidant, j'y mettrais le temps qu'il faudra, je ne me presse pas. Et puis ça me fait passer le temps, et croyez moi, depuis mon opération, j'en ai à revendre. Vous ne m'enviez pas j'espère ? Pour le moment je profite un peu de me faire coucougner. Mac Giver ne prend pas mes corvées avec plaisir, mais il le fait bon gré mal gré. Je sais quand il fait la vaisselle, tout valse plus ou moins. Je trouvais que je cassais beaucoup, mais là c'est pire :lol: ;))
À bientôt ...
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Par Tit Anik le 28 Novembre 2014 à 09:01
Normalement, j'aurais dû vous montrer mon avancée sur mon défi
Mais ... Mais ... Mais ...
Je suis encore dans l'incapacité de tenir l'aiguille, j'ai bien récupéré ma main, mais pas encore le pouce. Je n'ai donc rien pu faire sur mon ouvrage.
Cependant je n'ai pu résister, à faire un petit travail.
Le trou, fait par le prothésiste, était bien trop grand, j'aurais pu y passer la main entière.
Il n'est pas beau mon suçon ? Réalisé rien qu'avec la main gauche et directement sur la main droite, avec une grosse aiguille à bout rond et du coton perlé. Je riais en exécutant gauchement les quelques points.
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Par Tit Anik le 14 Novembre 2014 à 09:00
Article programmé
J'ai fini mon village au printemps, j'ai bien aimé le réaliser. Pour le finaliser, j'ai eu une idée de plaid pour notre canapé, donc il me fallait une suite ...
Au début, lorsque j'ai découvert les villages de "Sara Guermani", je ne savais quelle saison choisir, elles étaient si belles. Après le printemps, j'ai voulu faire un suivi, j'entame aujourd’hui l'ÉTÉ. Les couleurs sont bien plus gaies que le printemps, je suis emballée
Pourquoi ces villages ? Je pense à cause des maisons, elles ont une grande place dans ma vie. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. J'ai très souvent déménagé, et je pourrais encore aujourd'hui faire le plan de toutes celles que j'ai traversé, c'est curieux. J'ai toujours dessiné des maisons, la ou les maisons de mes rêves. Des croquis , des calques, des plans milimétrés. Notre maison actuelle, je l'ai dessinée moi-même, la seule chose qui n'ai pas été respectée est la position du toit, et sa charpente, trop onéreuse pour notre budget.
Mes maisons africaines
Mon tout premier souvenir, est un appartement, qui m'a vu naître, c'est là que nous avions vécu maman et moi avec l'homme qui l'accompagnait. Ce n'est peut-être pas tout à fait cela, mais c'est ce qui est dans mon souvenir. Dans la grande salle d'eau maman avait intallé un rideau pour cacher les éléments et aménager ma petite chambre. Je ne sais pas bien où était la cuisine. Un escalier, qui desservait tous les appartements, grimpait sur la grande terrasse (il n'y avait pas de toit), mon aire de jeux. Maman et moi rentrons en France fin 1954.
Notre vie a changé. De retour en Afrique, en 1955, Maman et Papa se marie. Nous nous installons chez Papa, une jolie "Case" * comme cela se disait, dans le quartier de Bali.J'y avais une vrai chambre, à moi, un bonheur. Un grand terrain où j'ais un portique avec balançoire corde à nœuds et mon préféré le trapèze, ou je singeais les acrobates, à la grande frayeur de Maman. Il y avait un bananier, mais si je voyais pousser les fruits délicieux, je n'en ai hélas jamais pu en goûter, le régime a disparu une nuit. En 1958, ma petite sœur est née, il fallait une chambre de plus ...
* villa
Courant 58, nous nous installons dans une construction, avec sous sol, dans le quartier de Daido. Chacun de nous avait son domaine. Personnellement, j'y avait ma propre salle d'eau, le pied. Au sous sol, il y avait la buanderie, un coin pour étendre le linge lors de la saison des pluies, des rangements alimentaires et autres, et, et, et, une salle de jeux. Je devrais, à cause des événements, quitter en septembre 1959, ce palais merveilleux. Mes parents, eux, partiront définitivement de Douala, en 1961.
Voilà mes amies, à bientot
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