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Par Tit Anik le 17 Juillet 2017 à 09:00
30 novembre – huitième jour de notre aventure (3/3)
Lorsque j'ai fais valider mes billets de retour, j'ai appris que je pouvais avoir une valise supplémentaire sans frais. Chacun de nous deux peux avoir sa propre valise et son bagage à main, je suis soulagée, la valise est bourrée à craquer. Vous avez remarqué quand vous partez en vacances, le linge propre à l'aller, tient moins de place, que le linge sale au retour. Si l'on ajoute les babioles, souvenirs de vacances, c'est encore pire. La valise de l'aller a fait plein de petits paquets à coté. Rire !
Je confie de l'argent à Robert et Monique la reine du marchandage, pour qu'il m'achète une valise supplémentaire.
Ensuite nous irons acheter du tissu, j'ai envie de rénover nos penderies. Pas trop de choix où l'on était, pas le temps d'aller ailleurs
Et enfin encore, il me manquait quelques petites choses, que je n'ai pu trouver jusqu'à présent.Et tourne que je te tourne, la circulation est une vaste panique, les motos qui passent sous ton nez alors que tu ne t'y attends pas, les croisements que tu franchis avec une grande patience.
Monique nous emmène dans une zone artisanale, et mon argent en main, elle tient tête pour me faire avoir les meilleurs prix, une vraie lionne.
Petit incident, j'ai du mal à assumer cette nuée d'abeilles qui me harcèle pour forcer leur vente, je me débats comme je peux devant leurs insistances et, je craque, je fond en larme. Robert intervient auprès du responsable de la zone qui ne comprend pas ma réaction, leur attitude est normale pour eux.
Tout se termine bien, les yeux plein de larmes, je ferais un tout dernier achat, un gros éléphant qui m'avait fait un gros clin d'œil, mais que j'avais refusé, trop cher, le prix sera baissé de plus de la moitié du prix initial, j'acceptais à la seule condition, ce sera l'ultime achat, je ne veux plus voir personne. Promis, d'accord.
Nous retournons chez Monique, nous nous changeons pour prendre l'avion, dédoublons la valise. Étienne me remplie une autre bouteille de terre que je cache dans le linge sale. J'emporte 6 noix ce coco, Monique me donne un bocal de cacahuètes. Dernières embrassades et larmes de joie, on reste en contact par mail et sur "skype". Direction l'aéroport, le trajet est calme, je suis triste de partir, j'aurais voulu …8 jours c'est bien trop court, il aurait fallu 2 semaines, cela aurait été moins compressé et j'aurais pu voir encore bien d'autres choses, monter un peu plus au nord et voir des éléphants … le budget …
Nous n'avons pas quitté Douala, mais j'ai quand même découvert une autre facette de la ville, les quartiers cossus. Je ne dis pas que cela me réconcilie mais disons que c'est un peu plus à mon gout, si l'on aime être une sardine.
Toujours le même capharnaüm dans l'aéroport, notre valise ayant été un peu abimée à l'aller, je la fait filmer pour le retour, bien m'en a pris.
Même panique pour nous installer dans l'avion, nous serons placés à coté des toilettes en plein courant d'air, nous avons tous deux choppé la crève.
Nous parvenons à nous endormir …
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Par Tit Anik le 11 Juillet 2017 à 09:00
À la fin de la semaine dernière, nous avons été invités pour témoigner de notre "Grand Voyage" auprès de l'agence Parisienne d'"Évanéos". C'est notre guide qui a organisé notre court séjour.
Départ 6h du matin après les événements de la veille, j'ai mal dormi, et j'ai un peu la tête dans le ... sac.
Nous arriverons à 19 heures après avoir traversé Paris, cette cruche de Bimbo (le GPS), a refusé la "francilienne" en nous concoctant le trajet le plus court, et non le plus rapide, Grr ...
Le lendemain, Robert peaufine son expo pour la soirée "Évanéos".
Puis vite il faut s'habiller, mais comme Cette présentation a été décidée en dernière minute Robert hésite sur sa tenue vestimentaire, je lui prête une chemise de Pat et nous partons.
Là c'est le flux des fourmis parisiennes. Le RER, puis un dédales de couloirs, d'escalators et d'escaliers, dur de suivre le rythme. D'autant plus dur pour moi, qu'il a fallut que je porte Elfy, qui était effrayée par ces escaliers raides et ce flot de gens qui courent. Elle n'est pas très lourde, mais à force ces 8 kgs deviennent pénibles.
Enfin ! nous sommes dans les locaux, "rue Mogador, Paris 9ème, je suis fatiguée et m'écroule dans un fauteuil.
Robert (au centre), sa fille et son frère
Malgré notre retard, on attend, le démarrage est laborieux ...
Après 12 minutes de cafouillage ...
1 heure de présentation sur le Sénégal ... (trop long à mon avis)
Enfin le CAMEROUN ...
Une Présentation sur le vif, un rajout de dernière minute, mal préparée, mais bon ! On y était.
25 mn plus tard, on a failli me zapper, je prends le micro à mon tour. Trop émotive, j'ai du mal et puis à vrai dire, je parle de mon rêve, mais je n'ai pas fait voyager mon auditoire, j'airais dû insérer quelques sites et non mon but personnel.
Néanmoins, Robert et moi avons eu des retombées. Des gens intéressés sont venus parler avec moi et m'ont demandé des précisions sur notre voyages, auxquelles j'ai répondu avec enthousiasme. J'espère que notre guide aura des préparations prochainement, je le lui souhaite.
Après une petite collation de spécialités sénégalaises et camerounaises, il nous faut reprendre les dédales du métro et RER, Mais cette fois ci on recherchera les ascenseurs. Bref, on est chez nos amis. Un petit repas "de là-bas", on rentre à l’hôtel ... 2h du matin ... oups !...
Après une nuit trop courte, un petit déjeuner copieux et délicieux, Nous prenons congé,... à regret ...
Il est 10 heurs du matin, et je prends le volant pour essayer de sortir Pat du dédale parisien ...
Je vous parlerais du retour, plus tard ...
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Par Tit Anik le 10 Juillet 2017 à 09:00
30 novembre – huitième jour de notre aventure (2/3)
Je désirais retrouver l'endroit où Papa travaillait lorsqu'il exerçait son métier d'avocat à Douala.
Robert a œuvré durant la préparation de notre voyage et fini par trouver. J'y suis. Ici figurent les plaques de son patron et celle de sa femme. Papa n'a jamais voulu avoir de plaque, même après le décès tragique de son patron, et bien qu'il ait toujours plaidé en son nom. Discrétion, hommage!
Ici les plaques du patron de Papa, et de la femme de celui-ci avocate elle aussi.Ayant réussi à obtenir le numéro de téléphone de Madame, Robert demande si elle peut nous recevoir aujourd'hui, puisque nous repartons ce soir.
Elle nous donne rendez-vous en début d'après midi, je suis aux anges.
En attendant nous allons déjeuner, dans un petit restaurent associatif, très accueillant, installé sur un grand balcon terrasse.
Une décoration succincte, avec ce petit tableau mural. Je suis admirative devant toutes ces œuvres. On dit les africains fainéant ou feignant*, mais au fil de notre voyage nous avons constaté qu'ils ont des mains en or et qu'ils en vivent, à leur rythme.
*les mots feignant et fainéant ont dans le langage courant le même sens. Pourtant, l'usage voudrait que l'on distingue un feignant, quelqu'un qui fait semblant de travailler (il feint le travail), d'un fainéant, qui lui ne fait clairement rien (il fait néant).Cette association, n'a pas seulement la fonction restauration, en repartant, nous avons vu des petites chambres à plusieurs lits, ils doivent également accueillir des pensionnaires
Cette petite poupée a attiré mon attention, je l'ai photographiée sous toutes les coutures et je compte bien en faire une, de retour à la maison. Corps et tête bourrés, bras et jambes en fil de fer, le tout habillé joliment de tissu, il n'en faut pas plus pour une jolie décoration sur une table où ailleurs. Tout dépendra de la fonction qu'on voudra lui donner, ici porte cure dents ou porte salière.
Monique, sœur de Robert, est venue nous rejoindre, Quel joie de la retrouver pour cette fin de voyage. Nous bavardons, elle questionne, je raconte, j'ai tant de choses dans les yeux et la tête que je suis un peu euphorique. Elle nous accompagnera plus tard pour les achats souvenirs, elle a des idées, des endroits.
Je m'accroche à celui qui est le plus près pour franchir les obstacles. Durant tout ce séjour, j'ai toujours trouvé un bras pour m'aider, j'ai été choyée, dorlotée presque.
Nous voici devant Maître Battu, une bien belle personne malgré son grand âge et son handicap, des yeux qui brillent et toujours le sourire aux lèvres.
C'est tout d'abord l'étonnement : Je ne vous connais pas. Normal, je me présente : Annick, fille aînée de Francis Tonanti-Bacci. Et je montre la photo de Papa, jeune homme de 30 ans, avec qui elle a travaillé. Je parle de maman, ma sœur.
Puis nous avons bavardé, autour de grands verres d'eau et de biscuits. Je tentais de ranimer ses souvenirs en lui parlant de Papa et les actions dont j'avais connaissance, son mari et le tragique accident. Elle me racontait sa vie, son association d'aide aux enfants qu'elle avait créé et le nombre d'enfants qu'elle avait aidés et pour certains d'entre eux, élevés.Maitre Battu me redemande les photos, et me dit : il me rappelle effectivement quelqu'un (réalité ou politesse), elle me reparle de son mari, du tableau commémoratif, offert par des gens qui les connaissait tout deux. Mais je n'en saurais pas plus, mes questions demeureront sans réponses. Elle est fatiguée, nous nous retirons après quelques embrassades.
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Par Tit Anik le 3 Juillet 2017 à 09:00
30 novembre – huitième jour de notre aventure (1/3)
Réveil. Après le petit déjeuner sur la terrasse, nous préparons les valises pour la dernière fois. Nous repartons pour Douala. Ce soir ce sera le départ pour la France.
Cette journée est encore bien remplie, un grand souhait à réaliser, des achats que j'aimerais emporter, des souvenirs que j'aimerais avoir, et des petites choses pour distribuer aux miens. Je voudrais que ce voyage soit mémorable pour tous.
Tout au long de notre trajet, nous trouverons ce genre d'abris.
Hommes et femmes y disposent leurs récoltes. Vers midi, nous voyons même les gens y faire la sieste avant de repartir chez eux.
Nous arrivons à Douala. Le chauffeur va devoir redoubler d'attention.
Oui ! Il y a des passages piétons, mais qui s'en soucie ici. Tout le monde fait un peu ce qui veut, s'il veut passer c'est à toi de faire attention.
Bizarre cette circulation, la partie médiane est à double sens, encadrée de chaque coté, par une allée piétonne ou cyclable, puis des bordures de trottoir, et enfin une route double voie dans le sens de celle qu'elle côtoie, le tout sur une très grande distance. Chaque voie, aurait une contre allée ?À droite, un mur ? Pourquoi ? Des vendeurs à la sauvette ! La misère partout ! Douala est pourtant la plus grande ville portuaire du Cameroun qui brasse des millions. Qui en profite ?
À gauche un immeuble habité, mais envahi par des petits commerces en tôles ou bois. En avant plan, une moto taxi, ils ne sont que 3, nous avons vu 5, un tout petit sur le réservoir, le père, 2 enfants et la mère et pour finir les sacs de courses. Mais si c'est vrai, je vous promets.À droite, un immeuble en construction, abandonné, et qui est ravagé au fil du temps. Cela pourrait servir pour éviter toutes ces cabanes sauvages …
Pouah ! On met la climatisation en circuit fermé.
Non ! Ce n'est pas du brouillard, mais les gaz d'échappement du camion qui nous précède. Vous ne le voyez pas, mais je vous promets qu'il est là.
Passage devant l'aéroport, soupir, ce sera pour ce soir, déjà hélas, pfft …
Comme de nombreuses sociétés qui sont devenues internationales, cette banque luxueuse se trouve, ici, à Douala. Je dis luxueuse, c'est le rapport que je fais par rapport à tous ces baraquements qui existent tout autour. On va dire que dans ce coin, il y a des immeubles plus ou moins nantis. Mais il ne faut pas aller très loin, pour retrouver les bidonvilles. J'ai même été étonnée de trouver un "Super U", je croyais que c'était un magasin local. sourire !Je vous ai déjà parlé de votre permis de conduire, à points, que l'on peut hélas, perdre assez facilement en France.
Je vous prouve qu'ici au Cameroun et bien non ! La flèche d'en haut vous montre un feu tricolore, vert pour nous en l’occurrence.
Mais la flèche du centre vous fait apercevoir des véhicules, qui apparemment s'en moquent. Et nous voulons aller en face, le demi tour est impossible tous les véhicules sont imbriqués, il nous faut patienter.
Nous mettrons 20 minutes pour passer ce carrefour, non, non, je n'exagère pas.
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Par Tit Anik le 26 Juin 2017 à 09:00
29 novembre – sixième jour de notre aventure (7/7)
Photo de groupe.
Notre offrande est toujours là où je l'ai mise, cependant il est en avant, et un des fils tient sa main dessus, je pense qu'ils sont reconnaissant.
La femme du chef me remercie (on me traduit) et m'embrasse. Je suis heureuse d'avoir donné de la joie avec un petit présent
Ces gens vivent simplement de chasse et de cueillette, ils sont heureux ainsi. Que sommes-nous avec notre civilisation ?
Mais en fait, elle a une autre idée en tête, elle a louché sur mon collier, et avec de grands geste me fait comprendre qu'elle le veut.
Au secours Robert, qu'est-ce que je fais ? Il lui explique que c'est un cadeau que l'on m'a offert, ouf, on en parle plus.
Remarque, que si ça lui faisait tant envie, je lui aurais donné, mais Robert m'a dit que ça resterait dans un coin, ils ne savent pas apprécier ce genre de chose. Mais peut-être étais ce pour me déculpabiliser.
Dernier cliché Le chef est un peu coincé, mais sa femme affiche la fierté
Sur le chemin de retour, patrice, a aperçu un gros coquillage, un énorme escargot terrestre. Nous retrouvons nos trous d'eau, et repartons sur Kribi.
Nous n'avons pas beaucoup roulé aujourd'hui, 30 kilomètre à peine, mais j'ai engrangé de bon souvenirs et quelques photos souvenirs de plus.
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Par Tit Anik le 19 Juin 2017 à 09:00
29 novembre – sixième jour de notre aventure (6/7)
On repart.
Souvenez-vous ! Il a beaucoup plut la nuit dernière, et jusqu'à présent je n'y avais pas fait cas, les route étant goudronnées. Mais pour se rendre chez les pygmées nous avons empruntés ces vieilles routes de terre. Sauf qu'elle était une éponge ! les ornières profondes remplies d'eau.
La première était petite, mais certaines assez profondes, on voyant entrer l'avant du 4*4, mais allait-on ressortir sans encombres ?
Pardonnez-moi, j'ai lâché l'appareil photo, pour sortir la pagaie. Rire général !
Sinon, rien de spécial ! Des bambous !
Des hévéas !
Après une petite marche à pied nous arrivons aux cases, les habitants nous font asseoir sur les bancs en attendant le chef qui est à la chasse.
La guide du secteur nous présente.
Robert aperçois un bébé, dans la tenue d'Adam, et ne peut s'empêcher de le prendre sur les genoux il adore les petits, nous l'avons vu plus avant et je l'ai remarqué à plusieurs reprises. Je souris et dit, _Vas y mon bébé, fait pipi. Rire !
Du coup, aussi sec, le petit est sur les miens.L'adorable poupon gazouille, jusqu'à ce qu'il réalise que j'ai la peau blanche.
Je le rends donc à sa mère, qui vite le console en lui donnant le sein.
Le chef est là.
Et nous devons nous prêter au rituel. Robert me met dans les bras le carton contenant les achats que nous fait pour eux : du sel, du riz, et du savon, denrées qui pour eux sont un vrai trésor.
Je dois donc me présenter, {je suis une "Sawa", née à Douala, je suis venue pour découvrir le pays qui m'a vu naître et j'ai tenus à vous rencontrer…}, le tout traduit au fur et à mesure par la guide. Je suis très émue et j'ai du mal à terminer mon petit discours.
Patrice aussi a dû dire quelque chose, {je suis son mari, et je suis heureux de la voir heureuse, bref mais tout était dit.
Nos présentations terminées, des bidons ont fait leur apparition et tous se sont mis à chanter et à danser devant le carton d'offrandes.
La femme du chef danse tour à tour avec tout le monde, un peu comme un remerciement.
Elle est même venue inviter Patrice et a apprécié qu'il sache danser comme eux, en remuant les fesses.
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Par Tit Anik le 12 Juin 2017 à 09:00
29 novembre – sixième jour de notre aventure (5/7)
Un pêcheur revient avec son butin tout frais.
Voyez les jolies bébêtes. Une des plus grande mesure la main et encore nous sommes au début de la saison, elles sont encore jeunes.
On va se régaler.
Rien que de penser à notre repas, je salive.
Et puis là c'est vraiment du tout frais, nous avons vu le pêcheur ramener les crevettes.
À peine sommes nous assis que des marchants ambulants installent leurs objets pour nous les vendre. J'aurais bien tout acheté tout me plaisait, des éléphants, des lions, des masques, des pirogues, des tortues, une espèce de totem et d'autres objets, tous plus beaux les uns que les autres.On nous dirige vers la table installée pour nous.
J'ai malheureusement dû faire un choix, notre valise n'est pas extensible.
J'ai notamment repéré une pirogue, que le jeune ne voulait pas me vendre, parce qu'elle n'était pas terminée. Plus tard Robert se débrouillera pour négocier et me l'acheter en marchandant. Du reste tous les achats que j'ai fait ont été négociés, à la baisse par mes guides, mettant en avant que j'étais une "Sawa" ou l'achetant soit disant pour leur propre compte. Dans beaucoup de cas Pat et moi restions en arrière. Et oui ! Les prix ne sont pas les même si tu es du pays ou un touriste.
Notre repas est là, crevettes, frittes et bananes plantain.
Pour une fois Étienne nous rejoindra à table, il est vrai que la voiture est derrière nous.
Notre petit visiteur vient à la resquille, nous lui jetons quelques pattes de crevettes, il n'en fait qu'une bouchée.
Du reste, il n'y a pas que lui qui soit à l’affût. Je ne sais ce que c'est, un plumage de pie, un corps massif comme les corbeaux.
Ils ont visité tout d'abord les barques des pêcheurs en quête de restes, puis sont venus vers nous pour nous chiner des morceaux de pattes ou tètes.
On aère un peu le 4*4, c'est un sauna.
Un coup d'œil vers les boutiques, non je n'ai plus de place. Quoique, il y avait une pirogue ! Robert y va.
Dernière mise au point pour la suite du voyage.
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Par Tit Anik le 5 Juin 2017 à 09:00
29 novembre – sixième jour de notre aventure (4/7)
C'est parti, pour le moment, bien que chargé, notre homme nous fait avancer rapidement.
Ces chutes ont la particularité rare au monde du fait que le fleuve Lobé se jette directement dans l'océan atlantique. Elles constituent l'attraction majeure de Kribi.Les eaux bouillonnent et nous sommes arrosés par une bruine. Plus près ! On ne peut pas, le courant est si fort que notre rameur a du mal à tenir le cap.
J'ai compris pourquoi, il a pris tant d'élan au départ.
Moi, je suis une véritable girouette, il y a tant à voir.
Et puis avec le fracas des flots, je dois me retourner un peu pour entendre les hommes.
Oui, mais, je bouge bien trop, on me gronde. Rire !
Et que font les hommes? Ils mitraillent, mais avec le fracas des eaux je n'entends pas les cliquetis des appareils.L'élan de notre pagayeur fléchis un peu.
Là encore, cette image du fleuve dont les eaux se partagent en deux, un coté dédié à la femme dont le débit est pratiquement nul en saison sèche, et l'autre à l'homme.
L'eau qui se précipite ici avec une grande force, a creusé un petit golfe, créant le petit lopin de terre, dont je parlais plus haut. À cet endroit l'eau est douce, elle ne se mélangera à l'océan, que bien plus loin. Ce qui en fait une plage d'eau douce, c'est assez curieux parce que la plage est tout de même très grande.
Le fracas des eaux et la bruine, ne dérange aucunement les oiseaux qui viennent là pour pêcher. Il y a du reste toutes sortes d'oiseaux qui cohabitent tranquillement. C'est sûr la nourriture y est abondante.
Un peu plus loin le débit se calme et c'est là que se réfugient les crevettes.
C'est là également, que les femmes mettent leurs nasses pour ramasser les crustacés qui sont abondant et qui font le régal de tous.
Nous faisons demi tour, déjà, je serais bien restée un peu plus. J'ai l'impression, que beaucoup de détails m'ont échappés.
J'aurais aimé, descendre sur les berges, voir d'un peu plus près ce bassin où grouillent les crevettes.
Faire trempette sur cette plage d'eau douce …
Me promener sur le bras de terre pour regarder de plus près les cabanes de pêcheursJe suis tout de même ravie de cette excursion.
La preuve regardez mon visage ! Derrière mes lunettes, je ne cache pas une mine renfrognée.
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