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Par Tit Anik le 30 Avril 2018 à 09:00
La météo a été clémente pour le "grand barbecue annuel de ma fille".
Le dernier samedi d'avril ou le premier samedi de mai, Elle rassemble famille et amis pour fêter l'anniversaire de l'inauguration de leur maison. Mais pas que, les anniversaires de son compagnon et le fils de celui-ci qu'Elle a élevé, qui sont de fin avril, et le sien début mai.
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D'habitude nous sommes très nombreux, j'ai eu vu 45 personnes, si ce n'est pas plus. Mais cette fois-ci, nous n'étions qu'une vingtaine, c'étais plus convivial.
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Tous confondus, il y avait 4 générations, Moi "l’ancêtre", ma fille et ma belle-fille à ma droite, la maman de mon arrière-petite-fille derrière moi, quand à mon arrière petite fille, elle se trouve jute derrière sa grande sœur. Pour la prendre cette petite, il faut s'appeler "Lucky Luke", tu la vois ici, mais quand tu appuie sur le bouton, elle n'y est plus...:)).
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Mon fils, ma belle-fille et moi, nous sommes expliqué et les choses se sont arrangées, j'ai pu dévorer de bisous la petite puce, fini les microbes de vieux qui leur avait été inculqué par la maternité, première fois que j'entendais cela, aberrant. Elle vient juste d'avoir 5 mois.
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Là, les parents sont occupés ailleurs et je suis la gardienne de la petite qui vient de s'assoupir.
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Pendant que ma grande, se bat avec une tarte au citron qui voulait s'échapper sur la table, la mousse était retombée et coulait comme du sirop, c'était trop drôle.
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Nous nous sommes échappés, à minuit passé, j'étais transie de froid, et nous n'avions pas fait 10 kilomètres, que la pluie s'est abattue sur nous, certainement mettant fin à la petite fête. Quand j'ai appelé ma grande, une heure plus tard, pour dire que nous étions à destination, ils étaient déjà couchés. De notre coté nous n'avons pas demandé nos restes.
Nous avons passé une excellente journée.
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Par Tit Anik le 16 Avril 2018 à 09:00
J'ai la bougeotte et ne pouvant trop me déplacer, un mari trop casanier, et trop souvent pas les moyens...
Ce sont donc mes meubles qui nous offrent de nouveaux horizons... Ce qui étaient à droite passe à gauche, le devant va derrière, ainsi de suite ... Donc au final tout se transforme et nous avons l'impression d'avoir déménagé.
Vendredi dernier, donc le 6 avril, nous avons mis en oeuvre, une idée qui me trottait depuis longtemps dans la tête, faire faire un quart de tour aux meubles de ma chambre.
Ma chambre AVANT
La bibliothèque/Télé sur le mur sud, Mon grand lit/baldaquin au milieu du mur nord, donc 50 centimètres de chaque coté et pas de possibilité d'ouvrir en grand la porte centrale de mon armoire, ni la fenêtre du reste... Depuis 2012 je me fais "ièch" ...
Donc on démonte le lit, je vide partiellement l'armoire et Mac Giver enlève les portes. Le séjour s'est retrouvé dans un drôle de bric-à-brac, c'est fou tout ce que l'on peut accumuler ! J'en profiterais pour faire le vide un peu... Et vas-y que je pousse ici, pendant qu'il tire là... C'est dans ses moments là que l'on s'aperçois que nos forces sont diminuées, je ne peux plus porter quoique se soit, mais j'ai encore un bon fessier et de la force dans les cuisses, donc le dos plaqué, j'étais chargée de pousser (parfois un peu trop vite, un peu trop fort) Mac Giver avait du mal à me suivre, grosses rigolades ... et petites frayeurs ...
Ma chambre APRES le tremblement
La bibliothèque reste inchangée à cause des prises murales+antenne et puis elle est trop grande et ne va nulle part ailleurs, le lit contre le mur ouest à la place de l'armoire, et donc l'armoire à la place du lit. Bon je sais, "on dit", que pour un meilleur sommeil, il faut avoir la tête au nord. Mais même si cela ne se voit pas trop sur le dessin, je gagne 40 centimètres de part et d'autre du lit. Je peux enfin ouvrir ma fenêtre en grand et la porte de mon armoire aussi.
Mais déménager ,c'est bien, encore faillait-il faire suivre les prise électriques, les lumières. Je n'ai jamais voulu de plafonnier, et je voulais un lit/baldaquin, donc les appliques se retrouvaient derrière l'armoire. Pas le choix, pose de goulottes pour faire suivre les fils. Celles-ci se retrouveront pratiquement cachées par mes petits cadres qui tapissent mes murs. Petit à petit, entre les travaux électriques et le rangement, la semaine est passée à une allure grand V.
Du coup je n'ai guère avancé sur mes ouvrages, tout était ici ou là, la seule chose que j'ai pu avoir sous la main c'est le châle aux cranes, bien moins encombrant que l'armadas de fils à broder, chevalet, diagramme, toile, ciseaux, etc ...
Donc, le châle a bien avancé, je vous en parle demain ...
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Par Tit Anik le 22 Février 2018 à 09:00
Le 30 janvier, il me fallait aller chez mon médecin. Pat allant aider un copain à déménager, n'a pas voulu me laisser la voiture. C'est l'intervenante qui vient à la maison qui m'y laissera en allant à son rendez-vous suivant, après je me débrouillerais pour me faire ramener.
15h30, je rentre dans une salle d'attente bondée, pas grave, j'ai mon tricot. Je resterais là, 3 heures mal installée sur une chaise de jardin, et le dos qui commence sérieusement à me tirailler méchamment. Mais tant pis, je n'ai pas de voiture, et j'y suis, j'y reste, aujourd'hui ou demain, c'est pareil...
18h30, c'est enfin mon tour, je me traîne jusqu'au cabinet... En attendant de faire un scanner, nouveau traitement, nouvelles piqûres, nouveau calmants plus forts...
19 heures, enfin je sors, mais à cette heure-ci, je ne vais pas déranger les gens, je décide de rentrer à pieds. Mais il fait nuit à présent, pas grave j'y vois bien la nuit et la lune bien que faiblarde m'éclaire suffisamment. Munie de ma cane/bâton de pouvoir, armée d'une bonne dose de courage, je pars faire les 2,5kms qui me séparent de mon domicile. On m'a souvent reproché de ne pas marcher assez, là pour le coup, je vais leur clouer le bec. Je marche gentiment, à mon rythme, gentiment sans me presser, j'ai trouvé mon pas de croisière, bien que légèrement vêtue (mais avec mon combiné "Damart"), je n'ai pas froid du tout.
J'avais parcouru un peu plus d'1km, quand, arrivant devant la ferme du village, 2 grands chiens, noirs et blancs à poils longs, je ne connais pas la race, ils ne me l'on pas dit, se sont précipités vers moi, prêts à en découdre, ils m'ont paru très menaçants. L'adrénaline est montée et mon bâton-de-pouvoir a sifflé à leurs oreilles, je me suis défendue autant que j'ai pu, je ne sais si j'en ai touché un, mais ils sont partis, me laissant tremblante sur le bord de la route... Reprenant mes esprits, je me suis remise en route, il fallait m'éloigner aussi vite que possible... Mon pas régulier, mon souffle aussi, tout va bien malgré tout, mais je fulmine... Ce n'est qu'à moins d'un kilomètre qu'un voisin, me voyant dans ses phares, me prend à bord et me ramène chez moi.
Pat est déjà rentré et installé à un jeu devant son ordinateur... Calmes-toi Tit'Anik, ça sert à rien de gueuler... Je resterais silencieuse un bon moment, le temps de reprendre mes esprits... Puis je lui raconterais ma mésaventure.
Le 2 février, j'écrirais au maire du village, lui signalant l'incident. Ce n'est pas la seule fois que ces chiens causent problèmes, mais quand on est en voiture ce n'est pas pareil. C'est malheureux à dire, mais tant pis pour le chien, j'aime pas dire ça, mais.... À pieds cependant, c'est différent, si je n'avais pas eu ma cane/bâton... J'en profiterais également pour signaler le chien de mon voisin qui, en liberté lui aussi, courses voitures et vélos et ennuient les promeneurs... Le facteur, les infirmières et autres intervenant sont ennuyés eux aussi et se plaignent à nous. Les clôtures et les chaines existent pour éviter les accidents. Je sais qu'en milieu les paysans sont un peu plus négligents et insouciants, mais la loi est la même pour tous que ce soit en milieu, rural ou urbain. Une copie de ma lettre sera envoyée à la gendarmerie.
Le 10 février, les gendarmes munies de ma lettre, viennent prendre ma déposition. Ils vont voir les propriétaires pour leur signaler les incidents, Mais j'ai bien compris d'après leurs propos qu'il ne se battraient pas à mes cotés, ils les gronderont... Mais je ne lâcherais pas l'affaire, j'ai eu vraiment trop peur... De mon coté, je leur ai dit qu'au prochain problème, c'est la fourrière que je ferais intervenir. Acquiesçant, ils ont dit que ce serait peut-être le moyen, en touchant leur portefeuille, quand ils auraient la fourrière à payer, ils agiraient peut-être plus facilement...
J'ai beaucoup de mal à accepter ce genre de mépris des autres.
Elfy est tranquille et n'a jamais dérangé personne, pas même avec ses aboiements, que nous stoppons rapidement.
J'attends à présent réponse de la mairie et qui sait peut-être des propriétaires pour s'excuser, mais là, j'en doute fortement...
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Par Tit Anik le 14 Février 2018 à 09:00
Dans la nuit du 7 au 8 février 2018, il est tombé de la neige
Non ! Ce n'est pas un ciel étoilé, mais des flocons de neige. (photo prise à 6h28 du matin)
Au matin, bien entendu, nous avions un petit tapis de quelques petits centimètres sur le sol. Notre bateau et le bassin à son pied est couvert d'un petit manteau neigeux. C'est joli.
De ma chambre, l'allée du garage et le portail sont sous une fine couverture blanche. Zut ! Crotte ! Flûte ! Nous devions faire les courses aujourd'hui, c'est le 8 du mois et on n'a plus rien dans les réserves... Et le 8 c'est viré... Bon, vers 16h, les routes sont dégelées nous partons. Nous rentreront à 18h. Le temps de ranger les courses et Mac Giver décide d'enlever la neige sur les escaliers et le "rampaillou" qui mène à l'entrée...
Mais au jet d'eau...
Inutile de vous dire, que je lui ai dit ma façon de penser. _ Rassures-toi, lui dis-je, ce n'est pas toi qui va se casser la "gu...". De fait, le lendemain à 9h, l’infirmière, venue me piquer, a glissé. Comme c'est étonnant... L'intervenante, vers 14h, aussi. Encore plus curieux... Du coup, armé de son ramasse-feuilles, il raclera toute l'allée et les abords de l'entrée... Mouai ! Bon ! Un râteau aurait été bien plus efficace. Mais !...
Mais encore plus "étonnant" !
V'là ti pas... qu'il entreprend de... euh !... de... comment dire... de... "tondre" la neige...
Si, si,... Vous voyez bien, il passe la tondeuse, devant le bateau et son bassin et avant, il l'avait fait sur la descente de la maison vers la cave... Je ne vous parle pas de la gadoue qu'il a provoqué, sans compter la superbe glissoire... La lingerie étant au sou-sol, j'ai été obligée de passer par derrière la maison, pour éviter de me foutre en l'air... Merci ! J'ai donné !...
Je vous avoue, que je n'en reviens toujours pas !...
La neige n’arrête pas de tomber la nuit (oh, pas beaucoup) et de fondre dans la journée, sa gadoue, n'est pas prête de se résorber. Je ne décolère pas...
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Par Tit Anik le 30 Octobre 2017 à 09:00
Je l'ai découvert quand j'ai déménagé, j'avais choisi au plus près et mon nouveau généraliste me l'avait recommandé
La Clinique d’Occitanie à Muret 31600
J'y ai trouvé les spécialistes dont j'avais besoin, super. J'ai bien déchanté par la suite...
2008, après 10 longues années de souffrances à cause d'une vilaine vis qui comprimais le canal sciatique, mon chirurgien me propose, pour ne pas me faire faire un trop grand déplacement, de venir à la clinique. J'y suis bien reçue petit cadeau d'entrée (une petite trousse de toilette avec le minimum nécessaire), le repas sont à peu près corrects, je suis contente. Je suis soulagée, fini les vilaines sciatiques et sa copine cruralgie.
Mais voilà, la Clinique est reprise par les hôpitaux de Toulouse, et ça va changer du tout au tout... La bâtisse va s’agrandir il y aura plus de spécialistes, mais surtout, nous serons confronté au rendement, de longues files d'attente malgré les rendez-vous pris 3 mois à l'avance (à présent c'est 6, mais c'est partout pareil de nos jours), et quand on arrive dans le cabinet, on a tout juste le temps de s'expliquer que l'on te propose une aspirine (je suis allergique à l'aspirine, pas de problème trouve toi même autre chose) et l'on passe au patient suivant. Tu repars comme un con, sans solution à ton problème, qui a été traité par dessus la jambe.
2009, je me casse le petit orteil contre le poids qui coinçait la porte. Pat me conduit aux urgences de la clinique. Là, on me dit qu'on ne peut rien faire, il faut laisser le temps au temps. Je veux bien, mais la fracture est déplacée. L'infirmière tire un peu dessus et l'attache à ses deux copains, retour à la maison. Seulement ce qui devait durer 3 semaines, ne s'arrangera jamais, 6 mois plus tard on devra pratiquer l'ablation de cette phalange mal soudée. RAGEANT...
2011 février, en prenant des photos de notre maison, je tombe dans une tranchée, mon appareil photo, ne s'en sortira pas, il est mort. Moi j'ai une vive douleur dans le dos et surtout, j'ai très peur pour le brochage de mon dos, d'autant qu'a présent il me manque deux vis... Transporté par les pompiers avec un questionnaire très complet, je resterais dans un couloir, à moitié nue sous une couverture de survie, durant plus d'une d'heure. J'ai froid, non je claque des dents, je pleure de douleur, et tente d’interpeller du personnel qui passe un gobelet de café à la main. _ah ! je peux pas appelez quelqu'un. Je sais qu'ils ont besoin de pause, mais dans mon brancard, je ne peux me déplacer, alors... Enfin, on me prendra, une simple radio vite faite, diagnostic, tour de rein, on me renvoie à la maison avec une ordonnance de Doliprane. Les jours passent, mais ça ne s’arrange pas, donc je vais voir mon chirurgien, qui après un scanner, découvre une fracture d'une vertèbre dorsale. Je devrais porter un corset rigide durant 45 jours, youpi... Je porterais plainte auprès des hôpitaux de Toulouse et serait écoutée et conseillée, ils porteront l'info vers la clinique... Mouai...
2011 en octobre, ma chute n'a pas été anodine, elle a réveillé des maux que j'avais oubliés. Mon chirurgien propose de m'opérer, seconde arthrodèse, à la clinique pour m'éviter un trop grand déplacement, je ne suis pas chaude, mais j'ai entière confiance en mon chirurgien que je connais depuis les années 80, il me surveillera. Mais c'est sans connaitre la nouvelle politique de la clinique, personnel surchargé et rendement oblige. Il m'est interdit de m’asseoir, sinon sur un tabouret assis-debout, il n'en n'ont pas... Lors d'une radio de contrôle, je suis descendue en fauteuil roulant, j'attendrais durant 3 quart d'heure assise ainsi, j'essaie d'interpeller quelqu’un, mais ils sont surchargés, cependant il y a des éclats de rire dans la pièce à coté. C'est en pleurs que je passe ma radio. Enfin je pars en rééducation...
Mais pourquoi je vous raconte tout cela allez-vous me dire...
J'y viens...
Mardi (le 24) dernier, je suis réveillée par un malaise, je suis en nage, mon horloge tic-taque bien trop vite, et surtout elle a des ratées, il manque des battements, je manque d'air, respiration courte et rapide, je me sens vidée et j'ai des vertiges. Le médecin ne pouvant venir, ce sont les pompiers qui interviennent. Comme mon dossier de cardiologie est à la clinique, c'est là, qu'à contre cœur, je suis transportée. Je passerais la journée sous surveillance, avec perfusion de "tranxene", on me fera un electro-cardiogramme, une prise de sang qui révélera un taux de "D-Dimères" un peu important, mais qui pourrait faire penser à une embolie pulmonaire, et donc un scanner, puis pour finir on me placera un holter vers 17h, que je devrais rapporter à 16h le lendemain. Bref, je n'ai rien, (serais-je une simulatrice? c'est l'impressions que l'on me donnée. En guise de traitement on me dit de ne plus boire de café. ? ? ? ? ? Nous partons, je suis dans les choux, je demande les rapports sur les examens que j'ai subi : _ ah ! on ne les donnes plus. ? ? ? ? ? On me donne juste un rapport du médecin urgentiste rédigé façon SMS
Le trajet voiture me réveille les palpitations et je décide d'aller voir le généraliste, il regarde le seul document que je possède sur cette journée et écarquille les yeux. _C'est quoi ça ? des hiéroglyphes égyptiens ? Il parvient à déchiffrer partiellement et me demande quel traitement m'a été donné : _arrêter le café ! Il hausse les épaules, me demande ce que je bois par jour, _c'est pas ça qui provoque ce que vous avez ! Il me donne ce qu'il faut et je rentre à la maison
Attendez ! C'est pas fini !
Le lendemain, le téléphone sonne à 13h, la clinique me demande de rapporter tout de suite le holter, ils en ont besoin pour une autre patient. Je tente de faire comprendre que c'était prévu comme demandé la veille, mais à 16h et puis nous n'habitons pas la porte à coté ! La secrétaire me passe le médecin, qui elle, devient impératif. Pat se fâche, la discussion s'envenime, bref je m'habille, monte en voiture, et nous partons. Malheureusement nous rencontrerons des travaux, enfin nous arriverons pour 16h. Et LÀ ! Nous nous faisons incendier, le ton monte, Pat exige de voir le médecin : _ah ! mais ! il est parti en congé ! ! ! ! _Donnez-moi le holter ! _Je l'ai sur moi. Elle s'impatiente et me dirige vers une cabine, je ne me déshabille pas assez vite... Pat bout... Elle nous réprimande cette petite merdeuse de tout juste 40 ans. Mais à propos, qui est le malade ? Somme nous du bétail ?...
Mais c'est pas fini !
Nous demandons les résultats de la veille.
- Le scanner : il faut descendre à la radiologie (Pat pique un fauteuil roulant, je ne suis pas en état de parcourir les dédales des couloirs)
- Les analyses sanguines : Il faudra aller au laboratoire dans Muret, je sors de là en titubant et m'écroule sur une voiture...
- Quand aux examens cardiaques : Il faudra attendre le retour de congé du cardiologue.
J'adore cette Clinique, et je suis en train de lui faire une belle publicité.
Mon généraliste m'a donné ce qu'il faut pour me réguler un peu, mais aujourd'hui j'ai encore des manques et j'attends le plus calmement possible. J'ai arrêté le café, remplacer par du chocolat et des tisanes. Je ne fais plus rien sans souffler comme un bœuf, la moindre chose me provoque tachycardie et essoufflements, suivi bien sûr de perte d'équilibre.
Aujourd'hui, je retourne voir mon généraliste.
Je vais demander à la clinique, tout mon dossier cardio et changer de cardiologue, je vais me diriger vers Médipôle où je suis suivie pour mes "nonoss" et mes yeux, c'est une bonne clinique et tous les spécialistes y sont réunis. Et pour les urgences vers l'hôpital de St Gaudens (37km)
Néanmoins mon chéri refuse que je perdre le moral
Alors j'ai le moral
Mais je râle
J'aimerais savoir ce que j'ai.
**toutes les icônes viennent de :http://www.01gif-anime.com/metier/medecin/
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Par Tit Anik le 18 Juillet 2017 à 09:00
Fin JUIN, nous avons été invités pour témoigner de notre "Grand Voyage" auprès de l'agence Parisienne d'"Évanéos". C'est notre guide qui a organisé notre court séjour.
Après une soirée si enrichissante, une veillée plus que tardive, et une nuit bien trop courte...
Nous prenons congé et partons ce 30 juin vers 10 heures du matin. Idéal pour éviter le flot des parisiens qui vont au travail...
Je branche le "GPS", la voix féminine me guide, MAIS ... Même si je suis au volant, je n'ai pas le choix du trajet, Pat, qui a horreur des GPS, en décide autrement, "_ non à gauche c'est plus court... ", "_ à droite c'est ce panneau qu'il faut suivre...", "_ ah, non, c'était par là, fais demi tour..."... Et j'en passe, c'est horripilant, les éclats de voix fusent, mais je tiens bon. Pour avoir la paix, je décide de suivre aveuglément Pat, malgré les avertissements du GPS qui me dit de faire demi-tour avec prudence ... Midi arrive vite et nous ne sommes toujours pas sur la "francilienne", les bouchons sont récurrents, mais je tiens toujours bon. L'heure avance, nous sommes enfin sortis des bouchons, mais nous ne sommes pas sur l'autoroute de bordeaux, mais ... celle de "BRUXELLES".
Là j'explose, et lui intime l'ordre de fermer son clapet, il est presque 14h ...
Après bien des tours, détours, et tours de c..., je suis sur la "francilienne" et je prends l'embranchement de bordeaux... Épuisée moralement et physiquement, je nous arrête dans la première aire de repos, ou nous prenons un en-cas et un bon gros café.
Il est 15 heures 30, quand nous reprenons la route ... Cette fois ci le trajet est tracé, Pat prend le volant, moi mon tricot. Il pleut des cordes, et Pat file... Je lui signale qu'il roule trop vite, "_Oh ! ça va ..."... Après tout, il sait ce qu'il fait ...
Les km défilent et mes mailles aussi, tout à coup je crie, Pat à manqué de peu le Q d'un fourgon. Il est surprit et me donne une excuse bidon, mais bon je le crois, je fais confiance. Je propose de reprendre le volant "_non,non, ça va" ... Je lui redis de baisser sa vitesse, la pluie redouble, "_grrrr". Je reprends mon tricot ...
Mais les mailles deviennent de plus en plus lourdes et je m'endors.
Un grand BOUM me réveille, je réalise alors que Pat, lui aussi, s'est peut-être endormi. Nous avons embrassé la barrière de sécurité centrale. Toujours à grande vitesse, et malgré mes coups de gueule, Pat va plus loin se ranger sur la bande d’arrêt d’urgence. Il sort du véhicule, il n'est pas blanc comme un linge, mais gris... Il est choqué ... Il me raconte qu'il a été gêné par une voiture qui l'a doublé par la droite pour passer devant nous... Bon ! ...
Il est 17h30 et nous avons encore 550 km à faire ...
Je reprends le volant et m’arrête sur la première aire de stationnement, je prends un double expresso et tremblante, je me pose. C'est alors que je réalise, que si, pour une raison quelconque, notre voiture s'était mise en travers, nous étions bon pour un formidable carambolage, comme on en voit tant à la télévision. Il y a pas mal de véhicules qui nous ont dépassés à grande vitesse, personne ne s'est arrêté ...
Je ferais 3 autres haltes pause café (double expresso) et nous ramènerais gentiment à la maison, en ne dépassant pas le 100, même moins quand la pluie tombait. Nous sommes chez nous, il est un peu plus de minuit. Je suis alerte (le café), mais moulue et mon pied a doublé de volume. On déchargera la voiture demain...
Après une bonne nuit de sommeil et la grasse matinée, on décharge, et là ...
Vous croyez aux "Anges-Gardiens" ? Et bien moi, oui ! On s'en sort plus que bien, rien que de la tôle froissée, sur une autoroute et à grande vitesse, c'est presque incroyable ...
L'expert est passé, on change l'aile avant, la portière conducteur, la jante avant, on restaure la portière passager, l'aile arrière reste en suspens, si la restauration est impossible on change ... Passage obligé au parallélisme, quand ça touche une roue, c'est obligatoire ... Plus de peur que de mal ... Nous n'avons que frotté sur la glissière de sécurité, pas de chocs importants, mais l'empreintes de la barrière est bien marquée, c'est enfoncé...
Bon l'assurance prends en charge les réparations, ouf, soulagement...
Pas mal , notre virée à Paris, j'en tremble encore ...
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Par Tit Anik le 24 Mai 2017 à 09:00
Un dimanche très ensoleillé
Le lendemain, nouveau pique nique au Lac de Saint Ferréol, avec nos amis, le "parrain et la marraine" d'Elfy, hi, hi, et leur fille ....
Petite promenade sur les berges du lac. Le lac est situé dans la montagne Noire. Un barrage sur un verrou rocheux permet de retenir les eaux du lac. Ce barrage a été construit par Pierre-Paul Riquet entre 1667 et 1672 dans le but d'alimenter le canal du Midi. Pour en savoir plus c'est ici.
Coucou ! Vous me voyez ?
Elfy ! Va chercher le caillou ! Bon il a fallu forcer un peu pour qu'elle se mouille les pattes et surtout boivent un peu, il faisait assez chaud.
Des visiteurs à l’affût de quelques miettes jetées pas les promeneurs.
Du haut de la cabane des sauveteurs, Robert admire le paysage.
Nous sommes descendu jusqu'à la cascade et le jet d'eau.
Oui mais ! Il a fallu remonter, pas facile pour moi et Pat tire la jambe. Robert se voit confié nos clés et avec notre ami, ils sont partis chercher les voitures. On se retrouvera tous devant une bonne glace.
Le volume de la retenue du lac de St Ferréol se révèle insuffisant. Après sa tournée d'inspection en 1685, Vauban décide de creuser la percée des Cammazes et de surélever le barrage pour créer une réserve d'eau. Plus ici. Le barrage des Cammazes (81)
C'est beau, mais il ne faut pas regarder en bas, brrr, ça donne le vertige.
De l'autre coté, l'eau est traité et fourni en eau potable 200 communes, elle alimente également les cultures et contribue à l'alimentation du canal du midi.
Le soir tombe et nous rentrons tous à la maison, on finira les restes de midi avant de se séparer. Il est tard, ou tôt devrais-je dire... Mais on va dormir un peu ...
Demain, enfin tout à l'heure, levé 5 heures, nous amenons Robert à son lieu de départ. Et oui, ça a été très court, trop court ... On remet ça bientôt...
En revenant à la maison, Pat et moi nous sommes recouchés, j'ai émergé à midi ... Ces 4 jours intenses m'ont lessivés, j'ai eu un peu de mal a me requinquer. Mais que de bonheur ...
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Par Tit Anik le 23 Mai 2017 à 09:00
En novembre 2016, au Cameroun, Robert notre guide nous faisait parcourir le pays pour notre plus grand plaisir.
Ces jours-ci, nous avons inversé les rôles, Robert est venu passer quelques jours chez nous.
Sur notre bateau-jardinière, Pat avait monté les couleurs, Robert en a été très touché.
Nous l'avons emmené à Superbagnères, 2000m d'altitude, station de ski sur les hauteurs de Luchon (31)
Robert a admiré le site, le toit des cimes enneigés, il s'est émerveillé.
Bon d'accord, il n'y avait plus de neige à cette altitude et la station est fermée (pour le ski), elle ouvrira un peu plus tard pour les activités d'été. Néanmoins le point de vue est sublime.
Il faisait froid et j'ai remis ma veste polaire. Nous avons fait le tour de l’hôtel, ancien et nouveau. Derrière l’hôtel étaient rangés en rand d'oignon 2 dameuses et un chasse neige, quoique tout trois pouvaient être transformés en fonction des besoins, les éléments étaient rangés à coté, 3 bons gros engins. Nous avons approchés les remontés et les télésièges.
Robert parcourait au pas de courses le site, suivi d'Elfy qui le suivait partout, la coquine avait lié amitié avec lui.
Petit pique-nique, pissaladière, salade de pâtes et gâteau à l'ananas.
Le lendemain, nous avons réuni la famille, Robert en tenue traditionnelle, a conversé naturellement avec tous, tout heureux de rencontrer mes enfants. Le repas s'et terminé par un toast ou Robert remerciait chaleureusement, notre famille et le Seigneur qui avait béni cette rencontre. Ma fille aînée a remercié cet homme qui avait exaucé le rêve de sa mère. Moi, j'ai essayé de dire quelque chose, mais l'émotion était trop forte et j'ai fondu en larmes, des larmes de joie, un grand bonheur.
Si, avant le repas, Max, mon petit dernier, avait voulu jouer avec notre tondeuse auto-portée et tondu tout l'arrière de la maison, après le repas, il a décidé de nettoyer le bassin à poisson, nous avons beaucoup rit, les gags ont jalonné cette journée.
Robert était ravi de cette réunion a laquelle, il a participé, un vrai courant est passé entre tous.
Ah ! j'oubliais, la bonne nouvelle, Max et Mad attendent un heureux événement, ce sera pour Novembre. Je vais être grand-mère, hi, hi,...
J'ai encore à vous raconter, à demain ...
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