Lorsque je suis partie chez Maman en juillet, pour rejoindre ma petite sœur, Mac Giver restant à la maison pour terminer les travaux de la crémaillère, m'avait demandé :

_ Si tu vois des bateaux, prends les en photos

J'ai accédé à sa demande, ce n'est pas ce qui manquait à Saint Cyprien plage, d'autant que nous n'étions pas très loin du port. J'en ai pris une bonne cinquantaine. En voici quelques uns, je souhaite qu'ils vous permettent de vous évader un instant ... 

 

 

 

 

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

  Pas trop le mal de mer  

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Avez-vous vogué un peu ?

Tant mieux, j'en suis contente ...

Je vous embrasse

 

La marguerite des possibles

Je l'attendais depuis quelques temps, mais comme la rose de Saint Exupéry, il a pris le temps de se faire beau, pour le plus grand plaisir des lecteurs à venir ... Nous avons été 103 à répondre à l'appel de Quichottine, 103 à participer à cette merveilleuse aventure ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi faire, me direz- vous ? Pour réaliser ûn rève d'enfant, ces enfants que la vie n'a pas pargné, grace à ceux qui ont participés à l'édification de ce livre, une jolie somme, issue de la vente, sera offerte à l'association "Rêves". Je suis heureuse d'y avoir participé ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Des textes, des photos, des dessins, ce livre est à acquérir et à lire

Vous le retrouverez sur TheBookEdition.com

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour plus de détail, allez voir chez quichottine, ici, là, ou encore là.

 

En juillet 2012, Mac Giver me fait un magnifique cadeau, une véranda.

Outre le fait que cela va agrandir notre petite maison de 20 m², elle nous offrira au fil du temps, un confort des plus appréciable. En été à l'abri du soleil, nous poserons l'année suivante une clim, offerte par Maman, et en hiver, même alors que la neige recouvre les sols dehors, nous pouvions déjeuner en profitant du spectacle de la nature, génial ....

Mais, mais ...

 

 

En août 2012, à notre retour de vacances, nous découvrons une fissure sur une des vitres du toit, interne fort heureusement.

 

 

 

 

 

 

 

En octobre c'est la grande baie coulissante d'entrée qui se fissure, et au fil du temps nous mettons des bouts de ruban adhésif pour éviter que la vitre se morcelle et tombe.

 

D'autre part, nous constatons au cour de l'hiver des infiltrations d'eau, pendant de fortes pluies avec vent violent, ou encore lorsque la neige était poussée contre le mur. Un défaut d'étanchéité flagrant.

Voyez les gouttes qui perlent sur le montant de la vitre du toit, la neige fond gentiment sur cette vitre et s'infiltre tout doucement, s'écoulant sur le meuble de Mac Giver qui n'est pas content du tout ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Sans compter que les petites baies, plus ou bien moins étanchés provoquent des infiltrations dans les murettes extérieures

 

 

 

 

 

 

 

 

Afin de rattraper une erreur de mesure, Mac Giver devra découper des liteaux de bois que les poseurs mettront sous les petites baies. Mais au fil du temps, bien que l’extérieur ait été crépis, ces baguettes de fortune prennent plus ou moins l'eau et noircissent. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Durant une année nous avons téléphoné, donné des rendez-vous qui n'ont jamais été respectés, des journées bloquées pour rien. ... La colère monte. ... Je remplis les répondeurs, j'écris une première fois en novembre 2012 et sans arrêter mes coup de fil, j'envoie une lettre recommandée avec accusé de réception en juin 2013. ... Rien. ... La boite serait-elle fermée ? ... Je vérifie par internet, ... non, ... elle existe toujours. ... Alors! ... Rien. ... Silence absolu. ... 

 

Alors ! ... J'ai eu une idée. ... Je vais tenter un truc fou ! ... Mais qui a fait ses preuves. ...

Je vous en parle prochainement. ...

 

Pendant que les hommes tentaient de pêcher, ils auraient aimé contenter mon envie de poisson, mais les eaux n'ont pas voulus, à moins que ce soit les poissons qui ont refusé de passer à la casserole. Pourtant, on en voyait nager ça et là, et pas que des petits, mais bon !

Tout en surveillant ma puce, qui souvent dormait d'un sommeil réparateur, je brodais, confortablement installée sous le parasol.

Je vous emmène dans ma petite boutique, un sujet trouvé dans mes bouquins de broderie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici une petite pochette pour mettre ... je sais pas ... le coussin ne fait que 12 cm de haut ... mes petits ciseaux, une échevette, ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici ma maisonnette, sympa, j'ai aimé

_ À quoi ça va te servir, me demande Mac Giver ...

_ Je ne sais pas, j'ai trouvé cela mignon ... 

Pff, comprennent pas ces hommes ...

 

Et puis ...

Ma sœur aime les chouettes et les hiboux, elle en a plus d'une centaine

Au hasard de mes achats, j'ai trouvé un kit qui la ravira, voici un hibou des neiges

Voilà vous aurez une suite prochainement

Bisous

Nous sommes arrivés sur notre terrain de camping, la veille ...

Aujourd'hui, lundi 2 septembre, je dois absolument faire la radio de mon doigt cassé, dès l'ouverture je prends rendez-vous, pour 16 heures me dit-on.

En partant, je dépose les hommes devant cette maison (derrière s’étalent les lotissements sur la falaise de Leucate plage). Cette maison fait face à une jetée, c'est là que Mac Giver et José vont effectuer leur première pêche. Entre les deux une bretelle de route à grande circulation.

 

 

 

 

 

 

 

 

De la jetée, nous apercevons un petit bout du camping où nous sommes installés. Ça circule à grande vitesse ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Au dernier moment, je laisse Elfy aux hommes, il fait si chaud, dans la voiture elle va crever, et puis combien de temps vais-je devoir attendre ma radio et les résultats ... Pourtant j'hésite, je ne me sépare jamais de ma puce, mais le bon sens l’emporte, je pars donc à mon rendez-vous ...

J'ai bien fait, je suis resté deux heures absente, je ne sais pourquoi, mais il me tarde de retrouver ma petite fifille ... Je rentre vite ...

Près de l'endroit où j'avais laissé tout mon petit monde, je rencontre José, la mine déconfite : 

_ Il nous arrive une merde ... Silence ... Elfy nous a échappé ... 

https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQq2zeTBGo8IUfFVoQZoH9e6yCXMUxdE4cCMrdwoAyqynskRnPR8w

Je m’effondre en pleurs ... José m'explique:

_ Elle était à nos pieds, tranquille, je l'ai détachée ...

Là, J'explose de colère, je hurle, ma rage atteint même Pat qui arrive sur ces entre-faits ...

_ Comment avez-vous pu la détacher à proximité d'une route à grande circulation, avec une laisse de 5 mètres qui lui permettait d'aller et venir sans risque ... vous êtes des irresponsables ... Et j'en passe, je sais, je n'ai pas été gentille du tout, mais ils l'on très bien compris et je m'en suis excusée le lendemain.

Pat m'en dit un peu plus, ils ont entendu un coup de frein, un kaï, et vu la chienne éperdue courir , droit devant. La voiture s'est arrêtée puis voyant Pat à redémarré ... en attendant la petite avait disparue ...

Nous l'avons cherchée durant 3 heures, dans tout le secteur, elle aurait pu tout aussi bien aller ici ou là ou agoniser dans un fossé ... Ces 3 heures ont été longues et courtes à la fois, surtout cruelles. Nous avons téléphoné à la gendarmerie, ils surveilleront en même temps que leur patrouille, et les vétérinaires, ils nous appellerons en cas ... Nous nous sommes séparés pour ratisser un plus grand domaine, mais rien ... À chaque retrouvailles, je haranguais les hommes, ma colère et l'incompréhension de ce geste (la détacher) ne faisait qu’empirer au fur et à mesure que le temps passait ... Et cette circulation incessante ...

La nuit commence à tomber, la mort dans l'âme, nous rentrons, nous essayerons un peu plus tard, la nuit la voix porte mieux et nous espérons aussi que la circulation va cesser un peu ... Toujours en pleurs, je maugrée et fais des affichettes pour placarder demain matin, si entre temps nous ne la retrouvions pas. Les hommes mangent un peu, moi je ne peux rien avaler. Vers 21 heures nous repartons à sa recherche, nous arrêtons tous les promeneurs, questionnons, donnons nos coordonnées ... Rien ... Je monte dans le lotissement de la falaise,  qui sait ... Rien ... Minuit ! On rentre ! On ne peux plus rien faire ! Je n’arrête pas de pleurer et de vociférer après les hommes ... José nous fait une belle crise d'asthme, heureusement il a toujours ces médicaments sur lui ...

J'ai passé une nuit blanche, à 7 heures je me lève, avale un maigre petit déjeuner du bout des lèvres, ma colère est un peu tombée, je suis plus calme et mes compagnons d'infortune sont sous le coup. Pat est emmerdé et tendre, José a souvent les larmes aux yeux. À l'ouverture de la direction, munie de ma clé USB, je fais imprimer mes affichettes. Pendant ce temps les hommes passent les coups de téléphone vers la gendarmerie et les vétérinaires ... Mais rien ...

10 heures nous nous apprêtons à partir ... Le téléphone sonne ...  José décroche, il tremble comme une feuille, je le regarde hagarde ...

_ oui ... C'est nous ...

Je hurle, je crains le pire, Pat me calme ...

_ Elle va bien ... Elle n'a rien ... Où êtes ... Donnez-nous votre adresse précise, on prend le GPS ... Elle va bien ... Oui, On arrive ... Elle va bien ... 

L'adresse inscrite, je fonce. Elle est dans le lotissement sur la falaise, pourtant on y est allé, elle a été recueillis par des jeunes qui l'ont accueillis et comme elle avait un collier avec son nom et notre numéro, ils ont appelés ...

Je vois la petite dans les bras d'un jeune, Elfy voit la voiture, me voit descendre, hurle de joie, je prends mon bébé dans mes bras et je pleure, je saute au cou des ses sauveurs et entre deux sanglots me confonds en remerciements ... Elle fait le chemin du retour dans mes bras ... Apparemment elle va bien ...

Par acquis de conscience je vais chez le vétérinaire, bien m'en pris. grosse bosse, suspicion de trauma crânien, bonne mobilité des membres, bassin légèrement douloureux, quelques égratignures, un peu de fièvre, état général bon, mais hyper stressée, on le comprend ... Piqûres ... Contrôle demain ... Le lendemain, analyses, le foie a été touché, mais elle a eu beaucoup de chance, elle revient de loin ... Médicaments, surveillance, repas diététique, et repos complet ...  

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle se repose et dort profondément très souvent. En revanche si l'un de nous s'absente elle hurle de peur, cela va durer 3 jours ainsi et peu à peu elle récupère, ouf, nous avons eu chaud ...

 

 

 

 

 

 

Dès qu'elle le peut, elle se roule frénétiquement dans les algues sèches des bords de l'étang ... Pourquoi ? Et bien , lors de sa virée nocturne, je plaisante à présent, je suis tant soulagée, elle nous a ramené des copines indésirables, elle était truffée de puces, et le "frontline" n'y faisait rien, je l'ai même lavée, ça l'a débarrassée un peu, avant de lui remettre du produit ...

 

Le repos du juste, chutt ... Nous sommes soulagés

Aujourd'hui tout va bien, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir. De son accident il ne reste plus rien, ouf ... Euh ! si ! une inquiétude lorsque l'on grimpe en voiture, elle crie :

_ Ne me laissez pas ...

Pardonnez moi si j'ai été un peu longue, mais j'avais besoin d'en parler, j'ai eu si peur ...

 

Dimanche 1^er septembre : Nous devions partir tôt ! Mais, mais, mais ... Nous avons pris la route  vers 11heure du matin. "Galinette" notre caravane, est gentiment tractée par "Patanik" notre trafic. Ce dernier est poussif, un peu vieux et parviendra à atteindre les 83 km/h dans la descente et par vent arrière . J'ai réussi à prendre la photo de mon propre compteur, on voit le kilométrage faiblement juste au dessus de la date. Je suivrais donc les hommes dans un véhicule climatisé avec Elfy (le pied), tandis que les hommes seront fenêtres ouvertes les cheveux au vent

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes enfin installés au camping de Leucate Plage, c'est l'heure de la détente autour d'une table, nous sommes un peu euphoriques après 4 heures de trajet et 1et1/2 heure d'installation.

 

 

 

 

 

 

 

 

La vaisselle attendra demain, pour l'heure nous sortons un jeu de société, "blokus" un casse tête, nous tarderons jusqu'à ... tard ou tôt, c'est vous qui voyez. Je dormirais dans la caravane avec fifille, tandis que les hommes se partagerons la grande tente. Il est 4 heures du matin, bonne nuit ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès le lendemain nous avons eu une visiteuse, qui venait à chaque repas pour quémander son petit bout de pain ou petits restes, et pas farouche du tout elle venait carrément à nos pieds, la chipette amènera même ses copines. Elfy, elle la regardait sans broncher.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les hommes en plein boulot, mais les lignes reviennent toujours, sans appats et sans le moindre poisson. Moi qui leur avait demandé de manger du poisson tous les jours, je suis restée sur ma faim ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

Allez j'en garde un peu pour la prochaine fois, à bientôt pour la suite

Mercredi 28 août

Cette journée a été bien remplie. Les jours précédents, après notre crémaillère, nous avions tout démonté, plié, rangé, jeté, lavé. Ces deux derniers jours nous avons préparé nos secondes vacances, controler la caravane (gaz, electricité, eau, équilibrage de la charge), chargé le trafic qui la tractera. Mais pour ce soir, il est 20h30, ras le bol, nous arrêtons ...

Je ferme les Chalets et m’apprête à tirer la porte de la micro véranda. Avec le temps la porte a bougé et il faut la claquer pour la fermer.

Gnn ... gnn ...    ... gn ... gn ...  ... Ma main droite ! ... !

À grands coup de poings et de pieds, je rouvre cette maudite porte, en jurant comme un voleur pris la main dans le sac, je cours à la maison ... Pat alerté par mes jurons, accourt ... Dans la salle de bain, il me met la main sous l'eau ... trop froid ... trop chaud ... j'ai les larmes aux yeux ... Je chante tout bas tous les airs d'opéra ... Je me tortille de douleur ... je tape du pied par terre ... Mon minou me dit : _ arrête de taper du pied, on va se retrouver au sous sol ... nous rions ... "p..." que ça fait mal ... apparemment le majeur mâché, blessé mais rien de vraiment sérieux ... trop tard pour consulter un médecin, on verra demain ... nous mettons ma main dans la glace, ça calme ... après le repas, je prends double dose de calmant et je vais au lit ... dans la nuit j'ai changé la glace, mais j'ai passé une nuit pas trop mauvaise ...

 

Jeudi 29 août

Nous recevons du monde le lendemain, la main toujours dans la glace, je continue mes préparatifs, pas le temps d'aller chez le médecin, peut-être en fin d'après midi ... je sais ce n'est pas prudent du tout, mais dans la glace, je n'ai pas trop mal, sauf quand malencontreusement, je touche ou choque mon majeur qui est très gonflé et violet ... La journée à passé si vite ... Trop tard pour le médecin ...

 

Vendredi 30 août

J'ai moins mal, avec une bande, j'ai attaché mon doigt avec son copain l'annulaire, c'est plus confortable. Je vous parlerais plus en détail de cette journée, c'est un rendez-vous important pour notre maison, que je ne pouvais absolument pas reporter. 16h30, le médecin ne peut me prendre de suite, zut c'est une remplaçante, je lui parle de mon accident, propose de faire une radio, en rentrant des courses, pour gagner du temps et viens la voir avec les clichets ? Elle refuse : _ pour un doigt, on ne peut rien faire malheureusement, mais venez me voir si vous le voulez ... je suis interloquée ... je vais chercher les courses à la supérette, que j'ai commandé par internet, c'est vraiment pratique ce système. Au passage je prends sur moi de faire une radio, en congé ... Il faut aller aux urgences ... pas le temps, je sais c'est pas prudent ... Je passe à la pharmacie, il est stupéfait et me pose une atèle en alu ... Trop tard pour aller chez le médecin ...

Samedi 31 août

Je vais chez le médecin, enfin ...

Quand elle me voit, elle me dit : _ Oh ! la ! la ! il faut faire une radio !

Je la regarde interloquée et lui répond : _ je vous l'avais dit hier

_ Ah ! c'est vous ? en effet j'aurais dû, elle s'excuse

En même temps elle ne pouvait pas savoir sans m'avoir vue. Elle me donne une ordonnance pour la radio, que je ferais lundi. Elle me félicite pour avoir pris l'initiative de cette atèle, en revanche me conseille de ne pas la porter constamment, sinon le doigt pourrait perdre sa mobilité. Je lui dis que je ne la porterais que dans les cas ou je risquerais de me cogner, comme par exemple : conduire ... Oui nous partons le lendemain en direction de notre lieu de vacances.

 

Dimanche 1^er septembre

La route se passe bien, route tranquille derrière la caravane qui a réussi à friser le 86km/h, dans une descente, par vent arrière 

Mon doigt protégé par l'atèle ne me fait presque plus souffrir. Quatre heures de route avec plusieurs pauses, le trafic est poussif, nous arrivons à Leucate plage (66). Je vous en reparlerais plus tard.

 

Lundi 2 septembre

  Rendez-vous a été pris ce matin à l'ouverture, je pars pour la radio l'après midi.

Le couperet tombe.

Vous avez vu le joli point de croix ? Je n'en rate vraiment pas une !

La radiologue réitère le conseil, ne pas porter l'atèle tout le temps, le cal osseux pourrait gagner jusqu’à l'articulation et entraver la mobilité de la phalange ... Avec une telle fracture, je suis un peu étonnée, mais bon ! je ne suis ni médecin, ni radiologue, j'écoute ...

 

 

Les jours qui suivent

Le petit train-train des vacances, vaisselle et lessive, j'enlève l'atèle pour pas la mouiller, j'ai bien acheté des gants, mais l'atèle déchire tout. Je fais très attention, mais je prends des "chtouilles", purée ... le reste du temps, je la porte ou pas, selon ce que je fait, pour broder, écrire, pas besoin, mon doigt se repose gentiment sur ses copains et suit le mouvement, ça ne fait pas mal , pour les actions ou je risque de me cogner je mets l'atèle. Il faut laisser faire le temps ...

Mercredi 11 septembre

Nous sommes rentrés à la maison la veille. Je retourne chez le médecin, il écarquille les yeux, _ vous ne vous êtes pas ratée, mais ça devient une habitude chez vous ... rire ... Excellente idée cette atèle, c'est ce que je vous aurais prescrit, mais en revanche il vous faut la gader tout le temps.

_ Ah bon ! mais ! ...

Il m'explique donc, que les muscles des doigts sont des muscles très puissants et que ceux-ci empèchent le cal osseux de se former. D'accord, mais la position du doigt m'enquilose et cela devient douloureux.

  

 

 

 

 

Je la porte mal dit-il, il l'a préforme en "position repos", c'est à dire, pouvoir tenir un verre en main. Je constaterais par la suite que c'est très confortable.

Une nouvelle radio de vérification sera faite le 2 octobre. En attendant je continue de broder, la position du majeur n'est pas gênante, sauf pour le dé ... En revanche pour taper sur le clavier c'est un peu plus compliqué, je me trompe souvent de lettres avec ma main droite, mon majeur fait ce qu'il veux, sur la souris si mon index clique pour une action, le majeur la contrarie , je peste ... 

Bisoux

 

 

 

Bonjour les croipinettes et copinettes

Me revoici à nouveau fidèle au défi lancé par MéméChristiane", sur Canalblod, réaliser un ouvrage ou terminer un "en-rade" sur douze mois. J'ai trouvé une grille chez "nicolbrod39" et me voilà partie. Merci à toutes deux.

Voici donc ma Vingtième et dernière case : Toscana

En voyageant avec vous, Par le biai de mes petites croix et l'aide de Wikipedia, j'ai fini par découvrir, l'endroit que j'aimerais découvrir, le berceau de mon PAPA. J'y reviendrais plus tard.

La région de Toscane est divisée en 10 provinces : Arezzo, Florence, Grosseto, Livourne, Lucques, Massa et Carrare, Pise, Pistoia, Prato et Sienne.

La Toscane est une des régions d'Italie, située au centre-ouest du pays et dont la capitale est Florence. De forme triangulaire elle est entre la partie nord de la mer Tyrrhénienne et les Apennins. Elle jouxte la Ligurie, l'Émilie-Romagne, les Marches, l'Ombrie et le Latium.

Encerclée et traversée par de grandes chaines de montagnes et quelques plaines très fertiles, la région a un relief qui est dominé par les pays vallonés. Le climat est assez doux dans les zones côtières, plus sévère et pluvieux à l'intérieur avec des fluctuations considérables de températures entre l'hiver et l'été. L'activité la plus active est l'Agriculture. La région du Chianti, connu mondialement pour son vin.

La terre des Étrusques : Les Étrusques sont apparus comme civilisation au VIIIè siécle av.J-C., et ils sont parvenus qu VIè siècle av.J-C. à l'apogé de leur civilisation. L'Éturie, le territoire de leur dodécapole régionale, correspondait approximativement aux limites de l'actuelle Toscane. Grâce à une puissante flotte qu'ils s'étaient constitué, les Étrusques établirent avec l'Orient, la Gaule, l'Espagneet l'Afrique, des échanges commerciaux, exportant le fer et le cuivre toscan, important des tissus, des bijous, de l'ivoire, de la céramique, etc ... Battus par les Grecs, ils furent absorbés par Rome au Ier siècle av.J-C..

L'héritage romain : Rome a annexé l'Éturie en 351 av.J-C.Entre le IIè et IIIè siècle av.J-C., quatres grands axes romains furent percés dans la région, éléments essentiels d'un vaste programme de travaux routiers qui devait transformer le visage de l'Italie en général et de la Toscane en particulier. Ces nouvelles routes romaines évitèrent soigneusement les grands centres Étrusques, dont le déclin ne tarda pas à suivre, tandis que les nouvelles villes romaines prenaient de l'importance.

L'époque médiévale : Entre la fin de l'Empire romain d'Occident, au Vè siècle de notre ère, et le début des invasions étrangères au XVè siècle, l'histoire de ce pays consiste en une siccession de conflits entres des cités formant chacune un état souverain. Progressivement les plus grandes absorbèrent les plus petites. Dans les premiers temps, les batailles entre cités-états étaient livrées par les citoyens eux-mêmes, agés de 15 à 50 ans. Malgré toutes ces luttes incessantes opposant factions et cités et malgré la Grande Peste qui emporta la moitié de la population toscane (1348-1393), le moyen-age fut, pour cette région une période propère. L'industrie textile et le commerce enrichissaient les villes. Les échanges avec le monde musulman conduisirent le Pisan Fibonacci à introduire en occident la numérotation arabe. Les progrès de la géométrie, qui en découlèrent, permirent aux architectes toscans de se lancer dans la construction d'édifices plus audacieux et plus complexes. Pendant ce temps, les banqiers développèrent les principes de tenue de livres de comptes en partie double, base de la comptabilité moderne.

La renaissance : Avec le XVè siècle, débute en Italie et en Toscane, le mouvement appelé Renaissance qui couvrira aussi le XVIè siècle. C'est une période exceptionnelle se caractérisant par une grande prospérité économique et artistique. Florence en représente le berceau et l'éblouissante incarnation. La ville en est grandement redevable à la dynastie de Médicis, richissime famille de banquiers considérés comme les mécènes les plus prestigieux de l'histoire européenne.

Les début des Médicis : La famille Médicis gouverna Florence quasiment sans interruption de 1434 à 1743. Ce règne commença discrètement avec Cosme l'Ancien, qui s'efforça toute sa vie de trouver du travail pour les artistes qu'il protégeait. Il fut le premier mécène à respecter les artistes et le premier mécène humaniste, polyglotte et amateur de phylosophie.

La république florentine : En 1494, Charles VIII, nomme Hugues d'Ambroise,gouverneur de Toscane. Après la fuite de Pierre de Médicis devant les troupes françaises de Charles VIII, le prieur dominicain Jérome Savonarole fonda à Florence, une république de la "vertu". Excommunié, ayant lassé le peuple par ces excès, il fut exécuté en 1498, mais la république se maintiendra jusqu'en 1512, puis elle renaitra de 1527 à 1530 quand le pape Clément VII (un Médicis) et l'empereur Charles Quint s'allieront pour replacer un Médicis au pouvoir, Alexandre, après un siège de la ville qui dura 10 mois. 

Les Médicis : En 1570, Cosme Ier réussi à imposer l'unité politique. Commença alors, une longue période de prospérité pendant laquelle les Médicis s'employèrent à fonder un état toscan à partir de cités rivales. Cet éta perdurera jusqu'en 1737, année de l'extinction de la lignée Médicis. Si les premiers Médicis avaient été des républicains fervents, la dynastie corrompue par le pouvoir, penchera vers la tyrannie. Cela n'empèchera pas deux des leurs de devenir papes au XVIè siècle. Mais surtout le noms des Médicis reste à jamais associé, à toute une lignée d'artistes géniaux, qui ont su intelligemment soutenir : Botticelli, Michel Ange, Léonard de Vinci, etc ...

La maison des Habsbourg-Lorraine : Elle commence avec François II (1737-1765) et se termine avec Ferdinand IV (1859-1860). Le dernier des Médicis n'ayant pas de descendant, les droit sur la Toscane passèrent à l'infant Charles, sa mère étant la petite fille de Marguerite de Médicis.

L'époque moderne : Au moment des guerres napoléonienne, La Toscane devint le royaume d'Éturie en 1800. Par la suite, la Toscanne fut annexée par l'Empire français en 1807, puis en 1814, les Habsbourg-Lorraine recouvrèrent leur trône, qu'ils ne gardèrent que 46 ans car la Toscane fut rattachée au Piémont en 1860, pour former le royaume d'Italie. Florence devint jusqu'à la conquète de Rome en 1870, la capitale du nouveau royaume.

La mode et l'industrie textile sont les pilliers de l'économie florentine. Au XVè siècle, les florentins travaillaient déjà les matières textiles de luxe, comme la laine noble ou la soie. Aujourd'hui encore les plus grands stylistes d'Europe font appel aux industries de Toscane et plus particulièrement de Florence. L'Italie est le seul pays européen à avoir une industrie textile aussi forte, elle est le 3è fournisseur mondial d'habillement, après la Chine et le Japon.

J'espère ne pas avoir été barbante, mais je me suis laissée emporter par le flot d'informations, d'une région qui me tient particulièrement à coeur.

 

Voici donc mon carré 

Vous reconnaitrez : la tour de Pise, le raisin et son Chianti, l'Immeuble de la Domination (Florence), et ce qui pourrait être un village étrusque.

Voici ce que cela donne sur la partie gauche de mon tableau

Vite, vite la suite , il vous faudra patienter jusqu'au 21 octobre, vous serez là ?