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Les jeudis en poésie : Je vous salue Marie
Je viens vers toi, à genoux,
Entend ma prière pleine d’amour.
Vois ma grande détresse
Occasionné par ce jour maudit
Usurpant les jours d’allégresse
Souvenirs du jour ou il périt.
Sébastien, je te le confie,
Avec Henriette, sa sœur chérie,
Libérés de cette vie terrestre,
Unis à jamais, ces deux être
Embarquent vers un nouveau destin.
Mère divine, Mère suprême, Mère chérie
Apaise mon âme, calme mon esprit,
Ramène la paix, ouvre tes bras,
Illumine mon cœur en désarroi,
Et fait qu’il y ait encore un demain.
20 V 2002 A.T.B.
Copyrigt © 2002 - Tonanti-Bacci - "Rèveries" - Tous droits réservés
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Commentaires
Merci pour ton appréciation, je suis d'autant plus touchée, que certains n'ont pas aimé.
Mais tout les goûts sont dans la nature.
Quand je pète un plomb, il faut que ça sorte, c'est mon moyen d'exorciser.
Merci encore.
Bisous
Je ne fais pas de photos extraordinaires, et mon jardin est un peu désolé, tu as dû voir au cours de mes articles, les conditions dans lesquelles je vivais.
Cela va changer un jour, ou il n'y a plus rien à espérer du ciel
Bisous
Oui un seul, rarement deux, sinon je passe trop de temps sur l'ordi et mon homme n'apprécie pas
Aujourd'hui, il y en a deux, mais pour le premier posté, mon chéri y a participé, il commandait, j'executais, il s'est amusé
Bisous
De temps à autre, je gueule après le ciel qui m'a enlevé cet enfant, à la fleur de l'âge.
Après ça va mieux, pardon si parfois je choque, mais on a besoin de ces coups de gueule parfois
Bisous
toujours sur Marie, tu ne fais qu'un article par jour ? au moins on profite du poème.. bisous
je ne sais pas si c' était ton humeur du moment comme tu dis, mais c' est un cri du coeur et une belle priére pour des êtres aimés qui sont justes passés de l' autre côté du miroir.
Amitiés
non, non, le tableau je le désire vraiment, les chèques sont dans la boîte
Deux disparus ... Henriette nous a quittés en 1978 à l'âge de 10 jours, je n'en parle pratiquement jamais sauf au travers de Sébastien qui nous a quitté en 2002
Mais lui, par contre avait 28 ans et c'était un garçon révolté mais généreux, son drame a été la perte de sa soeur et ce qu'il a vu et l'a traumatisé.
Lui, c'est ma grande blessure, mais à présent grâce à l'écriture et les soins, j'arrive à en parler avec sérénité
Bisous
Je ne comprends pas ?
Désolée, mais perdre un enfant de 28 ans, qui laisse derrière lui une femme et un enfant, est une cicatrice qui ne peut se refermer totalement.
Je ne vois ce qu'il aurait de surprenant de dire, que je sais qu'il est là, près de moi, m'entend, me voit et me protège. c'est ce que je ressens au plus profond de moi
Pour moi, la mort n'est qu'un passage vers un ailleurs. Un évennement que nous partageons en dansant, même si l'on pleure de douleur.
Je crois également, à la réincarnation. Si l'on aide la personne à passer dans la joie, elle ne peut que revenir pour y faire le bien. Là je vais te choquer ... mais c'est ainsi que je le conçois.
Bonne soirée et douce nuit
cela fait 2 disparus pour la même blessure, c'est beaucoup !
Bonne soirée et courage pour cette douleur (tu n'as pas changé d'avis pour le tableau ?)
Chacun fait comme il peut, avec ses cicatrices, plus ou moins refermées et avec ses croyances. quand le dire est nécesaire et qu'il est possible, pourquoi pas.
Ta réponse à Hauteclaire me surprend un peu par les mots que tu utilises. Mais là encore, pourquoi pas
belle et douce soiréeOui, c'est une mère elle aussi, et on lui a arraché son fils à elle aussi ...
Merci pour ta petite fleur, je la transmets à Sébastien
Bisous
C'est très gentil
Mais tu sais depuis 8 ans, j'ai réussi à avaler la pilule, grâce à des groupes de discution, et grâce à mes écrits ...
Certes, la blessure ne peut se refermer totalement, mais aujourd'hui, il est là près de moi, et je sais qu'il m'entend, me vois et me protège, comme il l'a toujours fait de son vivant
Bisous
voici une petite fleur au milieu de cette belle poésie qui fait du bien à l'âme.. tu es comme moi avec Marie... tout un symbole, en osmose.
bisous
Apparement le texte est trop dur ...
Je n'aurais peut-être pas dû, tout le monde ne va pas apprécier ... Tant pis, en cette journée de grisaille, c'était l'humeur du moment ...
Bisous
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Oui, encore un de mes coups de blues, c'est dur
Bisous