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Fin de semaine en musique : Jean FERRAT
Jean Ferrat, de son vrai nom Jean Tenenbaum, est un écrivain-parolier, musicien-compositeur et chanteur-interprète français, né le 26 décembre 1930 à Vaucresson (Hauts-de-Seine) et mort le 13 mars 2010 à Aubenas[1] en Ardèche. Dernier de quatre enfants d'une famille modeste qui s'installe à Versailles en 1935, il poursuit ses études au Collège Jules Ferry où il rencontre son ami d'enfance François Chabbey. Son père est joaillier et sa mère fleuriste. Durant la guerre, son père, qui est juif[2], est déporté par les nazis et meurt à Auschwitz. Jean Ferrat a onze ans quand il perd son père, il est alors caché par des militants communistes. À quinze ans, il doit donc quitter le lycée pour travailler afin d'aider financièrement sa famille. Il commence en même temps des études de chimie et devient aide-chimiste jusqu'en 1954. Attiré par la musique et le théâtre, il entre dans une troupe de comédiens au début des années 1950, compose quelques chansons et joue de la guitare ...
http://www.monsieur-biographie.com/celebrite/biographie/jean_ferrat-1507.php
On Ne Voit Pas Le Temps Passer:
On se marie tôt à vingt ans
Et l'on n'attend pas des années
Pour faire trois ou quatre enfants
Qui vous occupent vos journées
Entre les courses la vaisselle
Entre ménage et déjeuner
Le monde peut battre de l'aile
On n'a pas le temps d'y penser
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer
Une odeur de café qui fume
Et voilà tout son univers
Les enfants jouent, le mari fume
Les jours s'écoulent à l'envers
A peine voit-on ses enfants naître
Qu'il faut déjà les embrasser
Et l'on n'étend plus aux fenêtres
Qu'une jeunesse à repasser
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer
Elle n'a vu dans les dimanches
Qu'un costume frais repassé
Quelques fleurs ou bien quelques branches
Décorant la salle à manger
Quand toute une vie se résume
En millions de pas dérisoires
Prise comme marteau et enclume
Entre une table et une armoire
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-elle envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer
[ Ces sont On Ne Voit Pas Le Temps Passer Paroles sur http://www.parolesmania.com/ ]
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Commentaires
Moi aussi les souvenirs remontent à la surface
C'est sur "aimer à perdre la raison" que mon chéri et moi avons décidés de faire la route ensemble
Gros bisous
Merci pour tes encouragements, je suis touchée
Dimanche a été bien mieux, mais aujourd'hui, j'ai dû aider un tout petit peu mon homme pour ranger des matériaux pour la maison, et aïe, c'était encore trop tôt
Je suis plus bonne à rien, mon chéri m'appèle, sa rustine ... hi hi hi ... c'est vrai j'ai des pièces rapportées partout ... hi hi hi ...
Ti bo ma douce
C'est sur une de ses chansons que j'ai offert ma maison à mon homme : "Aimer à perdre la raison ..." ça passait en boucle sur l'écran de veille de son ordinateur, c'était en 1994. Ça fait drôle de se souvenir de cela.
Pluie de rire ? tu prépare déjà demaIN ?
Ti bo ma Douce
Quelle chanson belle et triste... Le temps qui passe et qu'on ne peut ni retenir ni vraiment changer.
J'espère que ta journée de dimanche a été meilleure que celle de vendredi un peu douloureuse. j'ai connu ces journées "caca" mais finalement "la roue tourne". Demain est un autre jour. Oui, je te promets... Si le repos te soulage, REPOSE-TOI.
Je pense à toi et te souhaite de te sentir mieux rapidement.
bonne soirée et à bientôt.
Un petit coucou pour te suhaiter un bon dimanche
Merci de me remémorer ce très beau texte de Jean Ferra
Bisous
Almaya
bonsoir !!
de belles paroles et véridiques !! c'est la vie !
merci pour tes visites et ton soutien
gros bisous lady Mil chante très biien
j'aime sa voix
j'espère que tout va bien pour toi
je te souhaite une douce fin de journée
pour nous c'est la pluie et la pluie (rires)
ti bo tout plein
•-~·*'Ś Ő Ń Ŷ Á'*·~-•
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Très belle oui et à plus d'un titre
J'ai beaucoup aimé cet homme, qui ne faisait pas que penser mais disais MERDE, quand il le fallait
Gros bisous