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Par Tit Anik le 29 Mars 2014 à 09:00
Peu de temps après l'avoir adopté, quelles que soient les photos prises, je n'ai jamais pu avoir ses grands yeux bleus limpides.
* Une masse de poils très dense,
* Deux yeux bleus, ronds et immenses,
* Deux oreilles en pointe, bien dressées,
* Quatre pattes épaisses aux griffes émoussées,
* Un grand corps à la démarche empotée.
* S’il prend les jambes à son cou pour détaler,
* Les pattes arrières veulent passer devant.
* C’est le portrait de notre chat persan.
28 11 2007
Sous la table de la caravane, c'était sa chambre la nuit
* Ses loisirs : l’observation et l’étude.
* Les souris, les oiseaux, les libellules,
* Il les regarde passer, intrigué.
* Son domaine, la gamelle et le canapé.
Dans les châlets de bois, où nous avons vécus durant 5 ans.
* Il a plutôt un comportement de « toutou »
* En aucun cas des attitudes de matou.
* Contrairement aux chats, il est dépendant,
* Avec un grand besoin de tendresse, forcement.
La promenade devant chez nous, le petit bois derrière moi.
* S’il arrive, que chez nous, on le laisse,
* Il croit vraiment qu’on le délaisse.
* À notre retour c’est le concert de « Miaouuu »
* Il ne supporte pas la solitude, c’est tout.
Le toilettage, une horreur, avec l'aspirateur, c’était beaucoup plus simple et il appréciait
* Que se passe-t-il dans cette tête ?
* Comment comprendre cette petite bête ?
* Il est touchant, attendrissant
* C’est notre copain, notre ami, notre « persan ».
* A.T.B. 23 x 2002
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Guizmo, pourquoi ce nom, à cause de sa jolie trogne, il ressemblait au "mogoy" du film des gremlins, ce sont les garçons qui l'on baptisé ainsi. Il est arrivé chez nous en 1995, il a partagé notre vie, même sur nos chantiers, lorsque nous posions les cuisines des clients. Gardien fidèle de notre ordinateur, c'était là qu'il avait décidé de dormir (Photo 1). Il a fait du camping et du bateau sur un catamaran de gosse (photo 2). On jouait avec lui, bonne patte, il acceptait tout, même le chapeau en filet d'orange, qu'il a gardé plus d'une heure, il s'est même endormi avec (photo 3). Puis les problèmes d'arrière train ont commencé et je le promenais en poussette, ce qu'il appréciait énormément, témoin les gros ronrons qu'il faisait dans la poussette, il arrivait encore a y grimper seul, et je vous jure qu'il ne se faisait pas prier et nul besoin de l'attacher (photo 4). Le toilettage, brosse d'une main, aspirateur dans l'autre, ça ne le gênait même pas, brossage à rebrousse poil, il léchait la brosse (photo 5).
Là, il ne pouvait plus bouger du tout, les "promenades ronron" dans le jardin se faisaient dans les bras, l’œil vif toujours, il observait et voyait tout, et appelait son Papounet quand il le voyait de loin, je devais faire vite, c'était moi "ses jambes".
Son état s'est aggravé subitement. Un matelas de berceau, avec protections plastiques, des serviettes (il fallait prévoir car le pauvre avait l'arrière train paralysé et se faisait pipi dessus), le bol pour écraser les cachets que l'on mélangeait à sa nourriture (plus que du liquide à ce moment là, où l'eau de la boite de thon) et du repos. Puis, est arrivé la souffrance, le blocage complet de toutes les fonctions vitales (je devais l'aider pour faire ses besoins en appuyant doucement sur le bas ventre, il se laissait faire). C'est arrivé si vite. À ce moment là nous avons pris, crève cœur, la décision d'arrêter et de l'aider à partir. Il nous a quitté le 29 mars 2009, dans mes bras en ronronnant, au cours de la dernière promenade au jardin ...
12 commentaires -
Par Tit Anik le 17 Mars 2014 à 09:00
http://bullies.b.u.pic.centerblog.net/8aba64b1.gif
Pinailleur, tu cherche parfois la petite bête.
Agaçant quand tu veux à tout prix avoir raison,
Tu en es même parfois vexant, blessant.
Rustique, la simplicité de la campagne.
Intraitable, par manque de tolérance.
Contradictoire, mais ne supporte pas qu’on le remarque.
En d’autres termes, ours, solitaire.
Partenaire dévoué, tu tends une main secourable.
Affectueux, tu te montre un tendre amant.
Taquin, tu aimes bien chiner les autres.
Rieur, je me souviens des fêtes passées ensemble.
Intègre, tu veux ce qui est juste, honnête.
Câlin avec moi, mais sans excès, point trop n’en faut.
Empressé, serviable, fraternel, tu partage tout.
Parfois brouillon, méthodique à ta manière.
Attentionné, pas trop, plutôt terre à terre.
Ton coté passif, te ferme hélas, bien des cœurs.
Restant un grand étourdi par manque de mémoire.
Indifférent aux mauvaises langues, elles ont tord.
Coté vice, un seul reproche, le tabac, mais pas touch’.
Enfin un compagnon un peu rude, mais généreux
Je t’aime mon petit « troll »
A.T.B. 20 V 2002
http://bullies.b.u.pic.centerblog.net/8b3037da.gif
Une petite correction sur ce texte qui date de 2002
Aujourd'hui 17 mars 2014, c'est le 41ème jour SANS TABAC, la dernière date du 4 février.
Et oui ! Il s'était lancé un défi, s'il arrivait à se passer de cigarette durant les séjours en clinique et rééducation, il arrêterait définitivement. Pour le moment IL TIENT BON.
8 commentaires -
Par Tit Anik le 16 Mars 2014 à 09:00
Je reprends un texte que j'avais déjà édité le 5 mai 2010, je l'aime tant, et puis ...
http://lespopines.l.e.pic.centerblog.net/4a912fc5.gif
Hier … j’ai dessiné un oiseau sur mon cœur,
Un peu pour conjurer ma rancœur.
Souvenir fugace, symbole de liberté
Mais pourtant profondément ancré.
Frêle image, gravée dans ma chair,
Tendre lien entre un enfant et sa mère.
Certains déconcertés, vont me condamner,
Juger le dessein, puéril, superficiel, stupide.
D'autres, sans pour autant approuver,
Comprendrons avec un tendre sourire.
Peut-on deviner le mystère parfois sombre,
D'une telle démarche, les raisons profondes.
Ne parlons pas des aspects ahurissants
De ces jeunes, ces individus m'as-tu-vu,
Qui font de leur corps un tableau vivant,
Et qui passent volontiers pour des hurluberlus.
Ce n’est pour moi, qu’un tendre souvenir,
Un clin d’œil à une âme que j’ai chérie,
Une façon symbolique, de porter encore
Cet enfant, une sorte métaphore …
26 XI 2003 A.T.B.
Copyrigt © 2003 - Tonanti-Bacci - Tous droits réservés
Sur les ailes de cette colombe, J'ai déposé un tendre baiser, pour toi mon amour ...
8 commentaires -
Par Tit Anik le 2 Mai 2013 à 14:53
Pas plus tard qu'hier, ce sujet est revenu sur le tapis ... Ce passage de ma vie me poursuivra donc toute ma vie ! Me pourrira ma vie entière ! Il n'y a pas de justice ! Comment imaginer qu'un évennement survenu dans les années 50 soit encore si traumatisant, impensable, mais pourtant bien réel.
Décidément même à 63 ans je suis encore obligée de parler de cela, ou bien je me tais , je me ferme comme une huitre, ce qui agace au plus haut point mon interlocuteur ...
Bon n'épiloguons pas, ça ne sert malheureusement à rien, mais ça fait du bien de se confier, ne m'en veuillez pas ...
La petite fille
Une petite fille silencieuse, renfermée,
Une enfant rebelle, indisciplinée, révoltée.
Une petite fille qui veut aimer, être aimée,
Une enfant terrible, souvent mal aimée.
Une petite fille qui doute sans cesse,
Une enfant qui a besoin de caresse.
Une petite fille maladroite dont le cœur chavire,
Une enfant peinée mais qui n’ose le dire.
Une petite fille qui a peur, qui subit,
Une enfant craintive qui doute de la vie.
Une petite fille perdue, entourée d’interdits,
Une enfant qui s’enferme derrière les "on dit".
Une petite fille qui se tait, on ne la croit pas,
Une enfant qui pleure, elle a mal.
Une petite fille à qui on a volé son enfance,
Une enfant qui ne peut dire ce qu’elle pense.
Une petite fille confrontée aux envies des grands,
Une enfant blessée qui en prend plein les dents.
Une petite fille en colère, qui enrage,
Une enfant qui en fait n’a pas d’âge.
Une petite fille qui appèle sa maman,
Une enfant qui hurle son tourment.
Une femme désorientée, qui souffre en silence,
Une femme qui ne croit plus en rien, qui pense.
Pourquoi certains "père" se croit-il tout permis ?
11 XI 2002 A.T.B.
26 commentaires -
Par arlette50 le 18 Février 2013 à 08:00
C'est Lilou-Frédotte, qui aujourd'hui, prends la barre pour nous proposer ce nouveau défi
Un mot pour ce défi : « Rupture »
Des ruptures, il y en a de toutes sortes....et certaines sont bénéfiques. Alors une petite histoire à nous raconter.
Postez votre texte pour lundi 17 février 8h
en m'envoyant vos liens en commentaires (plus facile) ou en les postant sur le blog de la communauté :
http://croqueurs-de-mots.over-blog.com
Comme tant d'autres j'ai subis des ruptures, des déceptions, un divorce, la disparition d'êtres très chers. Une cependant, m'a désarçonnée, et selon des conseils avisés, j'ai couché sur le papier, ma rage, ma colère et mon chagrin. J'ai été très longue à pouvoir relire ces lignes, à voix haute, sans éclater en sanglots. C'était du reste le but recherché par le psy qui m'épaulait à l'époque. Voici donc ma plus grosse rupture.
16 mars 2002
Soudain dans la nuit le téléphone sonne,
Endormie, je décroche, il est presque minuit,
Interloquée j’écoute la voix qui résonne,
Zigzaguant, je me lève comme un zombi,
En conduisant trop vite, Sébastien s’est tué.
Mois de mars, prémices du printemps,
Annonciateur du retour du beau temps,
Rends-moi, le fils que tu m’as volé,
Souviens-toi des anniversaires passés.
Deux mille deux était pourtant prometteur
En elle, je voyais un total changement
Une année palindrome ! Propos menteurs !
Xylographe, ton épitaphe dispense mes tourments.
Mais voilà, je me sens désemparée,
Il n’aurait pas du partir avant moi.
Le temps des anciens, leur vie passée,
Le temps des jeunes, l’avenir, leurs émois,
Et tout est à l’envers, il m’a doublé.
De toutes ces pages tournées,
Elle en est la plus éprouvante,
Une terrible épreuve à surmonter.
Xylophone, entonne ses louanges.
24 v 2002 A.T.B.
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24 commentaires -
Par arlette50 le 22 Novembre 2012 à 13:41
Je réédite ce poème, que je vous avais divulgué en mai 2010, qui me plait bien, pour répondre au défi de cette semaine
Ce poème avait été écris en hommage à mes 5 enfants et ma belle fille
Au fond de mon jardin, bien cachés sous les ombrages,
Deux étranges oiseaux sont venus faire leur nid.
Cinq nichées se sont succédées dans les feuillages,
C’était drôle de les voir s’occuper de leurs petits.
La première naissance nous a étonnés.
C’est un joli « petit oiseau des îles », oiseau de paradis,
Que les parents affairés ont patiemment nourri.
Il est aujourd’hui parti, fonder sa propre nichée.
Plus tard pour le deuxième œuf qui a vu le jour,
Le couple attendri a élevé une mouette rieuse.
C’était un oisillon turbulent, épris de liberté toujours.
Il s’est hélas envolé vers d’autres horizons, d’autres cieux
Un petit oiseau mouche, ses frères, a suivi,
Un joli colibri, si fragile, si petit.
Trop frêle pour sucer le nectar de la vie,
Trop faible, il est tombé du nid.
Une année, les parents ont éduqué un pic vert,
Pour ce petit, le couple avait tant à faire.
Il se signalait par un incessant tambourinage,
Cette année là, ce fut un véritable tapage.
Le dernier petit est un magnifique aiglon royal,
Vigoureux, déterminé, les parents ont fort à faire.
Le papa est parti, abandonnant son poste parental.
Mais l’oison progresse toujours, car il est volontaire.
Aujourd’hui un autre mâle vient aider au nid,
Maladroitement, il élève le petit dernier.
Je revois de temps en temps, le pic vert et le paradisier,
Ils reviennent sous le treillage, revoir maman au nid.
Souvent j’aperçois prés d’eux une blanche aigrette,
Elle vient pour parler de son chéri, sa mouette.
12 VI 2002 A.T.B.
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10 commentaires -
Par arlette50 le 27 Septembre 2012 à 09:00
Pour rester dans le thème de la quinzaine, enfin je le crois, je vous offre ces quelques rimes maladroites, écrites lors d'une période très sombre.
L'Hirondelle
Une hirondelle est venue un beau matin,
Pourtant ce jour là mon coeur était chagrin.
Ce bel oiseau revenu des pays chauds,
Sur la margelle de ma fenêtre chantait haut.
Sont cri mélodieux annonçait le printemps,
Mais mon coeur, à ce moment , était dément.
Elle voulait joyeusement me redonner espoir,
Mais moi, sourde, je voyais tout en noir.
Aujourd'hui, les jours déclinent, c'est l'automne
Mon chagrin, mon désespoir, je les lui donne,
Afin qu'elle les emportent loin, très loin,
Là bas, tout là bas, dans le lointain.
Après un dernier vol au "Pastoureau"*
Elle repart vers les pays chauds.
Une hirondelle est venue un beau matin,
Et mon coeur a voulu penser à demain.
02 X 2002 A.T.B.
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* "Pastoureau" : c'était le nom de la ferme, où nous étions en location à cette époque là.
Aujourd'hui quelques hirondelles, viennent se poser sur les fils électriques, si elles commencent à se rassembler, c'est qu'elles vont bientôt partir et qu'hélàs l'hiver, et ses jours moroses, va arriver. Pfffttt ...
10 commentaires -
Par arlette50 le 24 Septembre 2012 à 10:55
Haute claire , qui cette quinzaine prenait la barre, nous proposait :
Il ou elle a disparu dans des circonstances étranges, tragiques, mystérieuses. L'histoire dit que ses jours se sont arrêtés, et que le livre est fermé.
Pourtant ....
Vous avez retrouvé un document, une archive, dans le fond de votre grenier, dans un rayonnage de bibliothèque poussiéreux, et maintenant vous savez.
Vous savez que il ou elle n'a pas fini ses jours comme il a été dit, que tout n'a pas été dit, et que cette personne a vécu , ailleurs, dans le secret.
Il est temps de lever le voile, à vous de le faire ! De nous dire comment c'est arrivé et ce que cette personne est devenue, après ...
Faites-nous cette révélation le Lundi 24 à 8 heures précises
Toute la coquille sera rassemblée pour la lire...
Voici ce que j'écrivais il y a quelques temps, ce n'est pas tout à fait le sujet, mais j'avais envie de vous le faire partager.
Dors mon fils, dors
Dors mon fils, dors
Pourtant je me souviens encore
Des jours heureux, ensembles traversés
Tes coups de gueules, tes départs,
Tes retours, la colère passée, Racontant tes derniers avatars
Si l'on pouvait revenir en arrière,
J'ai tant de choses à te dire,
Tant d'expériences à t'offrir,
Comment faire, de quelle manière,
Je ne puis à présent que l'écrire
Et espérer que tu puisses les lire.
Si j'avais un souhait à formuler,
Toi qui dors ici, ta soeur à tes cotés,
Que tes rêves te conduisent vers nous,
Que la pensée libère un message doux,
Que ton souffle caresse mes cheveux,
M'apaise pour virer vers des jours heureux.
22 X 2002 A.T.B.
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Depuis cet écrit, je me suis rapprochée des oiseaux, à qui je confie tous mes petits secrets, je sais qu'ils lui les transmettront. Ce sont mes petits messagers, ils connaissent son adresse. Et quand ils reviennent, il me racontent sa vie d'aujourd'hui, il va bien et il est heureux avec sa soeur.
Bon d'accord, tout cela n'est pas très gai me direz-vous. Si, si, je vous l'assure, ce dialogue avec les oiseaux pour messagers, cela me rassure et m'apaise. Aujourd'hui je suis sereine.
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