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Par arlette50 le 15 Juin 2010 à 22:28
Pourquoi ai-je le vague à l'âme ce soir ! Je ne saurais dire !
Une petite bêtise insignifiante vient de me ramener en arrière.
Le souvenir d'un temps qui n'est plus, mais que je ne puis dédire
Pour un être cher devenu cendres et poussières
Je vais bien, tout va bien…
C’est pas vrai, j’ai mal
Mal au corps, mal au cœur, mal à l’âme
J’ai beau dire, ça ira mieux demain,
Me secouer, respirer à fond de cale,
Tout me reporte vers ce drame.
Un objet, une réflexion, un souvenir,
Et je ramène tout vers ce garçon insolent,
Les larmes me montent aux yeux.
Je m’essuie et passe avec un soupir,
Ce grand vide me laisse les bras ballants,
Nous étions assez proches tous les deux.
Même entêtement, même emportement,
Soupe au lait mais sans rancune,
Besoin d’aimer, besoin d’être aimé,
Cherchant sans cesse le contact permanent,
Qui laisse au cœur une certaine amertume,
Mal aimé, aimant mal, souvent blessé.
Moi du vingt cinq, lui du vingt deux,
Nous avions dans nos thèmes,
Le bélier qui va toujours de l’avant,
Le tigre vif, ardent et courageux,
Mars, dieu romain de la guerre,
Nous a donné imprudence et élan.
Mais je voudrais sortir de cette torpeur
Qui m’engourdit, dominé par la passivité,
Faire table rase, tourner la page, repartir,
Retrouver enthousiasme, entrain, ardeur,
Le bon coté de la vie avec intensité,
Éprouver à nouveau la joie de vivre.
15 x 2002 A.T.B.
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Par arlette50 le 12 Juin 2010 à 13:08
Je souhaite avec amour et tendresse,
partager votre détresse
L’Hirondelle
Une hirondelle est venue un beau matin
Pourtant ce jour là mon cœur était chagrin
Ce bel oiseau revenu des pays chauds
Sur la margelle de ma fenêtre, chantait haut
Son cri mélodieux annonçait le printemps,
Mais mon cœur, à ce moment, était dément.
Elle voulait joyeusement me redonner espoir,
Mais moi, sourde, je voyais tout en noir.
Aujourd’hui les jours déclinent, c’est l’automne
Mon chagrin, mon désespoir, je les lui donne
Afin qu’elle les emporte loin, très loin,
Là bas, tout là bas, dans le lointain.
Après un dernier vol au ‘’pastoureau’’
Elle repart vers les pays chauds.
Une hirondelle est venue un beau matin,
Et mon cœur a voulu penser à demain.
02 x 2002 A.T.B
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Dors mon fils, dors
Dors mon fils dors
Pourtant je me souviens encore
Des jours heureux, ensemble traversés
Tes coups de gueules, tes départs,
Tes retours, la colère passée,
Racontant tes derniers avatars
Si l’on pouvait revenir en arrière
J’ai tant de choses à te dire
Tant d’expériences à t’offrir
Comment faire, de quelle manière,
Je ne puis à présent que l’écrire
Et espérer que tu puisses les lire.
Si j’avais un souhait à formuler
Toi qui dors ici, ta sœur à tes cotés,
Que tes rêves te conduisent vers nous,
Que la pensée libère un message doux,
Que ton souffle caresse mes cheveux,
M’apaise pour virer vers des jours heureux
22 X 2002 A.T.B.
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Par arlette50 le 24 Mai 2010 à 16:05
J'ai écris ces quelques lignes pour ma fille, première née d'une fratrie de 5.
à l'époque on ne savais pas le sexe de l'enfant, on s'est retrouvés bêtes le jour J, à chercher en catastrophe un prénom féminin commençant par S. Ainsi fut accueilli Sandrine
Mon enfant
Toi, tous les jours, un peu plus, je t'attends.
Pour Toi tous les jours un peu plus, je patiente.
Je sais bien, tu te prépare, tu te fais beau,
Tu ne veux pas arriver tout fripé
Et tout négligé, comme les coquelicots,
Tu veux paraître à mes yeux, bien pomponné.
J'aimerai quand même bien voir, le bout de ton nez.
Tu t'habilles d'une peau douce, veloutée,
et tu maquilles ton regard de tendresse.
Tu mets dans tes mains d'innombrables caresses,
Dans ta voix un doux gazouillis,
Dans ta bouche, un mot : "Maman",
Sur tes lèvres des baisers infinis,
Et dans ton cœur un amour grandissant.
Mais hélas ! Il te faut neuf mois
Pour préparer ta vie en moi.
Comment seras-tu ? Fille ou garçon,
Au teint mat ou clair, brun ou blond.
Je t'imagine plus tard, permets-moi de rêver,
Un beau garçon que l'on voudra aimer;
Grand comme sa Maman,
Brun comme son Papa,
Avec les yeux bleus de sa Maman,
Avec les bras forts de son Papa,
La tendresse de sa Maman,
La grande volonté de son Papa.
Enfin un homme, fin prêt dans la vie
Pour fonder foyer et aimer les siens.
Un homme déterminé mais gentil,
Qui ne cherchera que le bien.
30 janvier 1972 Tonanti Simon
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Par arlette50 le 19 Mai 2010 à 22:02
Souvent mon esprit erre dans le vague,
Occupé à, je ne sais quoi, ici ou là,
Laissant rêver mon âme vers d’autres horizons.
Imagination qui navigue vers le large
Tu me prends, me rejette tel un ressac.
Utopie, apparence trompeuse, frêle embarcation,
Dans quels lieux, quelles contrées voyages-tu ?
Et vers quelles destinations m’entraînes-tu ?
29 VIII 2002 A.T.B.
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Bisous à toutes
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Par arlette50 le 14 Mai 2010 à 18:51
Pégase et la Licorne
Vous aimez les chevaux ?
Les sujets tournant autour des chevaux ?
En voici une, vraiment peu commune,
Qui n'a pas fait cinq colonnes à la une !
Une licorne, animal mythique, belle,
Blanche immaculée, majestueuse, frêle,
Se promenait à la lisière du bois.
Dans cette clairière, elle venait chaque soir,
Se réchauffer aux derniers rayons de soleil
Le spectacle offert était pure merveille.
Pégase, animal non moins légendaire
Passait ce jour là près de la clairière
À la vue de la Licorne son cœur chavira
D'un coup d'ailes, auprès d'elle se posa $
Il tomba éperdument amoureux de la belle
Et lui proposa mariage au lever du soleil.
Cette union fit beaucoup d'envieux,
Tant le spectacle était fabuleux.
Ce qui naquit de cet hymen, nul ne saura !
L'histoire, hélas, ne le dira pas !
8 XII 2003 A.T.B.
Avec un peu d'avance,Bisous à tous et à toutes Tit'Anik
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Par arlette50 le 8 Mai 2010 à 22:22
S’il m’était donné aujourd’hui
La possibilité de remonter le temps,
Que pourrai-je changer de ma vie ?
Pourrais-je en modifier le déroulement ?
Mon enfance ! Peut-être, certains passages.
Mais alors, ceux qui m’ont entourée
Auraient-ils été aussi attentionnés,
Se seraient-ils montrés moins sage.
Mes enfants ! leurs rires, mes peines,
Ces petits bouts issus de mes veines,
Ces hommes et femmes qu’ils sont devenus
Non, là, je ne toucherais rien, c’est cousu.
Ma vie que je revois dans sa globalité,
En aurais-je tiré tous ces profits
Qui font ce que je suis aujourd’hui,
Une femme, une amante, une mère comblée.
Non ! la vie, telle qu’on la voit,
Est une garce, dépourvue de sensiblerie.
Mais à tout bien réfléchir, pour moi,
Elle vaut la peine, même si je n’ai pas toujours rit.
16 IX 2002 à 0h45 A.T.B.
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Bonne nuit à tous et toutes
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Par arlette50 le 5 Mai 2010 à 19:26
Hier … j’ai dessiné un oiseau sur mon cœur,
Un peu pour conjurer ma rancœur.
Souvenir fugace, symbole de liberté
Mais pourtant profondément ancré.
Frêle image, gravée dans ma chair,
Tendre lien entre un enfant et sa mère.
Certains déconcertés, vont me condamner,
Juger le dessein, puéril, superficiel, stupide.
D'autres, sans pour autant approuver,
Comprendrons avec un tendre sourire.
Peut-on deviner le mystère parfois sombre,
D'une telle démarche, les raisons profondes.
Ne parlons pas des aspects ahurissants
De ces jeunes, ces individus m'as-tu-vu,
Qui font de leur corps un tableau vivant,
Et qui passent volontiers pour des hurluberlus.
Ce n’est pour moi, qu’un tendre souvenir,
Un clin d’œil à une âme que j’ai chérie,
Une façon symbolique, de porter encore
Cet enfant, une sorte métaphore …
26 XI 2003 A.T.B.
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Par arlette50 le 3 Mai 2010 à 13:41
Au fond de mon jardin, bien cachés sous les ombrages,
Deux étranges oiseaux sont venus faire leur nid.
Cinq nichées se sont succédées dans les feuillages,
C’était drôle de les voir s’occuper de leurs petits.
La première naissance nous a étonnés.
C’est un joli « petit oiseau des îles », oiseau de paradis,
Que les parents affairés ont patiemment nourri.
Il est aujourd’hui parti, fonder sa propre nichée.
Plus tard pour le deuxième œuf qui a vu le jour,
Le couple attendri a élevé une mouette rieuse.
C’était un oisillon turbulent, épris de liberté toujours.
Il s’est hélas envolé vers d’autres horizons, d’autres cieux
Un petit oiseau mouche, ses frères, a suivi,
Un joli colibri, si fragile, si petit.
Trop frêle pour sucer le nectar de la vie,
Trop faible, il est tombé du nid.
Une année, les parents ont éduqué un pic vert,
Pour ce petit, le couple avait tant à faire.
Il se signalait par un incessant tambourinage,
Cette année là, ce fut un véritable tapage.
Le dernier petit est un magnifique aiglon royal,
Vigoureux, déterminé, les parents ont fort à faire.
Le papa est parti, abandonnant son poste parental.
Mais l’oison progresse toujours, car il est volontaire.
Aujourd’hui un autre mâle vient aider au nid,
Maladroitement, il élève le petit dernier.
Je revois de temps en temps, le pic vert et le paradisier,
Ils reviennent sous le treillage, revoir maman au nid.
Souvent j’aperçois prés d’eux une blanche aigrette,
Elle vient pour parler de son chéri, sa mouette.
12 VI 2002 A.T.B.
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