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Notre Grande Aventure au CAMEROUN 9
25 novembre – troisième jour de notre aventure (3/4)
Nous quittons "Dschang"
Pour nous rendre
pour nous rendre sur le site de la "Métché", un lieu dédié aux morts, par des sacrifices de poulets, des dons de sel, d'huile de palme et de soufre. Les petits poulets, aucunement sauvages, sont là, en totale liberté, jusqu'au prochain sacrifice. Ce site est aujourd'hui un lieu de purification, les populations y font des cérémonies rituelles qui lavent des mauvais sorts.
C'est là aussi qu'autrefois étaient jugés les condamnés
S'ils étaient reconnus coupables, ils étaient précipités du haut de la chute...
… Et se fracassaient 40 mètres plus bas. Inutile de vous dire que personne n'en réchappait.
Le bas de la chute était accessible, même pour moi, mais je me suis arrêtée à mi parcours, ce qui a fait rire Robert.
La légende raconte que, les chutes de la "Métché" tiennent leur aura de l'époque coloniale. Lors de la période des indépendances entre 1955-1967, certains nationalistes camerounais y étaient jetés par l'armée française et des forces loyalistes. Un jour, un détenu, projeté par son bourreau –un colon- avait attrapé la main de celui-ci l’entraînant dans sa chute. Tous deux sont morts. Depuis, on a cessé d'exécuter des prisonniers en ce lieu.
Voyez le gouffre qui s'est créé au pied de la chute, c'est, oups, vertigineux. J'aurais pu descendre jusqu'en bas, mais j'ai eu peur de glisser.
Et ce magnifique arc-en-ciel issu de la rencontre des fines gouttelettes d'eau et du soleil, c'est splendide.
En remontant des chutes, j'ai vu un arbre, un avocatier, moi qui ai toujours pensé que ce n'était qu'un buisson, je n'en reviens pas.
Malheureusement pour moi, ceux-ci ne sont pas mûrs, pas la saison, quel dommage, j'en aurais bien dégusté un.
C'est l'heure de se restaurer, nous reprenons le chemin.Toujours cette terre rouge qui me fascine tant.
En traversant "Batoufam", j'ai remarqué des marchandises, ici des splendides fauteuils, exposés dehors au bord des routes, sur des palettes ou à même le sol, comme sur la photo.
_ Mais ils doivent avoir du boulot pour tout rentrer le soir,
_ "NON" me répond Robert, ça reste dehors la nuit,
_ Et s'il pleut, demandais-je,
_ Ils mettent des bâches dessus.
_ Mais il n'y a pas de vol,
_ NON, ça parait incroyable …
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