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Pas trop le moral ces derniers temps, l'immobilisation me déprime au fil des jours

ENFIN ! Le 10 juillet, je suis à mon rendez-vous devant le chirurgien !

Diagnostique ! BON ! Tout suit son cours ...

Il y a une bonne, et une mauvaise nouvelle ...

La MAUVAISE

En rentrant à la maison après mon accident, je suis sortie de leur circuit, donc ils ne peuvent plus m'inscrire dans un CENTRE DE RÉÉDUCATION. Pour avoir ce droit, je devais passer par le stade, MAISON DE CONVALESCENCE.

Ma question ! C'est vous qui auriez payé les frais afférents à cette Maison de convalescence.

La réponse ! Non votre mutuelle !

Ben voyons ! Elle m'aurait peut-être accordé 10 jours au mieux, mais pas 3 mois et demi. Et qui aurait payé le reste. VOUS ! Mais je n'en ai pas les moyens ...

Le chirurgien concerte l'assistante sociale, un vrai "cheval de bataille", règlement, règlement.

Vous êtes sorti du circuit en rentrant chez vous, on ne peux rien faire pour vous, voyez avec votre médecin traitant ...

J'ai eu beau plaider, peine perdue, il faut que je me débrouille seule. Je repars en "quête". Marre ! ! Je suis un peu catastrophée ! !  ET SI ! ! Bon ne paniquons pas ! ! En rentrant de l’hôpital, je téléphone immédiatement à mon médecin traitant qui, 11h30, est encore à son cabinet. Réponse de la secrétaire, un autre cheval de bataille, il ne passera que mercredi 15. Pas plus tôt ? Ah ! non ! il a beaucoup de boulot, vous savez ! Bon ! je vais essayer lundi ! Mais je ne vous promets rien ! Et Mardi dis-je sans réfléchir, et puis je me rend compte, il ne travaille pas le 14 ! Si, si il travaille même ce jour là ! Et alors pourquoi attendre le 15 ? Le boulot ... C'est le pot de terre, contre le pot de fer ...

Bon ! Patientons ! Je ne suis vraiment plus une "Patiente" patiente ! ! ! ! J'enrage !

La BONNE

On m'enlève le joli plâtre bleu

QUEL DOMMAGE ! ! ! !

ET ON ME MET UNE MAGNIFIQUE BOTTE DE MARCHE

Je suis empaquetée, pire qu'un colis fragile, sur le coup, je regrette mon plâtre ! Je peux commencer à marcher, mais sans prendre appui sur la jambe avant que la rééducation soit faite, dans un centre ou par un kyné ! ! ! ! QUOI ? ? ? ? Marcher sans prendre appui ? Pour faire simple, je fais semblant de marcher, ma jambe se pose à peine sur le sol, elle reprend un simulacre de marche, l’appui est encore interdit ! Comme c'est pratique et drôle, je ris, mais jaune !

Mon Kyné n'est pas merveilleux, il vous met dans la piscine , il branche les électrodes sur un autre et s'occupe d'un troisième. Bref l'heure passe et on n'a rien fait de vraiment bon. Changez de Kyné, me dit le chirurgien.

Dans mon trou perdu il n'y a pas grand monde, je vais où ? Déménagez !

Là où je suis, il y a des chevreuils et des oiseaux, la nature est si belle ! Tant mieux pour vous !

Ça vous fait rire ! Vous avez raison, le rire est bon quand on entend de telles conneries ...

Bon Allez ! Lundi, je repars au combat ! ! ! !

Un peu de poussière de FÉE, ça va le faire ! 

La semaine précédente, le temps était incertain, et la pluie et les orages étaient notre quotidien. Aussi je croisais les doigts pour que cette journée soit à la hauteur de ce que j'espérais. Le ciel m'a entendue et ce Dimanche a été superbe, le soleil dardait ses rayons et nous avions sortis casquettes et bornéo. Et nous voila rendu "Au Village Gaulois", la sortie que j'avais réservé pour Danie, sachant qu'elle aime bien les ballades dans les parcs d'activités.

Tout d'abord il a fallu monter Mémé jusqu'à l'entrée. Par facile, il y avait une belle grimpette, et le sol était sableux, rouler un fauteuil la dedans, les hommes en ont bien bavé. Et Elfy n'a pas voulu tirer. 

À l'entrée, nous attendait une voiturette électrique, que j'avais réservé pour Danie et moi. Il a fallu choisir le conducteur, j'avais les mains et Danie les pieds, dilemme ! N'ayant qu'un volant à tenir, c'est Danie qui s'y est collé. Et voilà les 3 filles en voiture, et oui Elfy était là ...

Le parc était semé de bornes explicatives, sur le mode de vie des gaulois, les corps de métiers, leurs habitations, l'élevages des animaux et les cultures ... Nous avons vu des ruches, des moutons noirs, des porcs bien gros, bien gras, avec des défenses qui dépassaient de leurs gueules ...

Et nous voilà partis vers la découverte du monde gaulois. Tout au long du parcours nous avons vu différentes cabanes aux toits de chaume, certaines ressemblaient à de vraies petites maisons, qui abritaient les familles ou les corps de métier.

À gauche, le travail du cuir, à droite le séchage des peaux

Danie, quitte à se garer dans l'herbe, m'approchait au plus près, mais je râlais un peu car je ne pouvais pas vraiment entendre les animateurs, mais je voyais et les appareils photos ont crépité. J'ai donc de beaux souvenirs à vous montrer.

Au tiers du chemin, voyant que Mac Giver traînait la jambe, Danie a décidé de lui laisser la place, en m'assurant qu'elle reprendrait le volant, dès qu'elle se sentirait fatiguée, une sorte de tour de rôle. En fait elle n'en fit rien et se sentant bien, elle a courageusement terminé le parcours, avec sa copine la canne.

À gauche le travail des métaux précieux, des bijoux et petites coupelles pour les offrandes aux "Dieux", etc ... À droite le tissage.

À partir de là je n'ai plus rien vu, Mac Giver me garait bien trop loin des entrées, me larguais dans un coin pour prendre des photos, parfois en plein soleil, mais la voiturette avait un toit et j'avais mon bornéo, c'est Elfy qui souffrait le plus ...

À gauche la vannerie, des nasses pour la pèche, des paniers de diverses sortes pour les récoltes et la vie quotidienne. À droite la poterie, toutes tailles et toutes sortes, ayant chacune leurs utilités spécifiques. 

Ici à gauche, c'était le sanctuaire, c'était là que se faisait les sacrifices d'animaux, offrandes aux "Dieux". Profitant de l'absence du conducteur, Elfy fait une échappée, Danie vient à mon secours.

Le parcours terminé, passage obligé par la boutique (ils pensent à tout), histoire de prendre un petit souvenir de cette belle ballade et surtout une bouteille d'eau et un grand bol pour Elfy. Nous avons eu une belle journée et pour un temps nous avons oublié nos soucis, nos petits bobos, nos tricots et points de croix, etc ... En grand bol d'air, et plein de souvenirs.

Mais vous pourrez en savoir plus si vous le désirer, en allant chez Danie, qui aura sans doute remarqué bien d'autres choses, elle a fureté dans tous les coins.

Merci Danie, sans toi, cette visite n'aurait pas eu lieu.

Je vous ai parlé hier, du sac à cadeaux "ORANGES", que j'ai transmis à Danie33

Et bien moi aussi, j'ai reçu un sac à cadeaux "ORANGE" sans S

Lui aussi, était rempli de cadeaux, j'ai été gatée, pourrie ...

Deux magazines de points de croix comptés, avec de magnifiques grilles, ma préférée le tigre. Dans l'astrologie chinoise, je suis "Tigre". Il y a une foule de sujets, que l'on peut tout aussi bien, traiter en tableau, ou séparément en petits sujets. Il y a des tableaux anciens superbes.

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Deux jolies bougies, une coccinelle et un petit ange, je sais ou va atterrir ce dernier, une délicate attention de Danie. Une superbe boite, faite malgré sa main plâtrée, avec un petit calendrier, n'est-elle pas jolie ? Un pochon, que l'on glisse dans son sac, et qui bien souvent dépanne quand on fait des courses.

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Le pochon ouvert, fait place à un grand sac, quand je dit grand, c'est peu dire. Un kit marque page de Roses roses, sur galon en lin. Dans la boite, il y avait des graines : monnaie du pape (de son jardin), basilic, capucines, rose trémière et myosotis, je pourrais vraissemblablement semer ces dernières, le reste devant attendre le printemps prochain. Il y avait aussi, des cotons moulinés de 4 tons différents de bleus.

Un merveilleux cadre, qu'elle a ramené de sa récente sortie à l’Île d'Oléron.

Et,

Et,

Et ...

Voyant ma détresse dernière, avec un pot vide, de chocolat aux noisettes ...

Danie et son époux, n'ont pas hésité à me prendre carrément "le KILO"

Miam ! Tant pis pour mes hanches, on verra à perdre tout cela, quand je ferais de la rééducation ... C'est trop bon pour le moral !

Mac giver a suggéré en rigolant, que je me fasse les ongles des pieds ...

"CHICHE" ! ! ! ! 

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J'ai donc mis de l'or à mes pieds ! Mais quand il a constaté que j'avais débordé, je lui ai montré comment j'avais procédé. "CHITA" n'avait pas les bras assez longs, à moins que se soit les pieds qui soient trop loin ... Fou rire ...

Il y a encore une suite, à bientôt ...

La semaine dernière, je ne sais pas trop ce que j'ai trafiqué, et ne comprend pas trop comment j'ai raté l'article de jeudi. Bon vous avez compris avec la solution. 

Mais il est vrai que j'avais la tête ailleurs. Les jours défilaient et les préparatifs traînaient en longueur. Serions nous prêt à temps pour recevoir nos amis ? ? ? ?

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Mac giver en plein travail, il est vrai que malgré sa hanche qui le fait souffrir, il en a abattu.

Quand à moi, sur ma table de malade la jambe sur la table de salon, je termine les derniers préparatifs. À part du petit bricolage ou de l'épluchage de légumes je ne peux rien faire d'autre, vous le comprenez bien, et j'enrage assez ...

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Et puis, vendredi, nous sommes partis faire les quelques dernières courses, et là j'ai voulu venir, ne serait-ce pour voir comment m'installer dans la voiture (avec la jambe en l'air, encore), et comment le fauteuil roulant pouvait entrer dans le coffre. En avançant au maximum les sièges arrière et en repliant le siège avant, parfait ! Bien entendu, il y en a une qui a été ravie que je sois derrière à coté d'elle. Elfy m'a fait des câlins tout au long des trajets. Dans le magasin j'ai vite pris le coup pour parcourir les rayons, et le pauvre Mac Giver avait du mal à me suivre. _ ce n'est pas parce que tu as une décapotable, que tu dois frimer, m'a-t-il dit ! (mort de rire)

Bref, nous sommes rentrés, moi un peu fatiguée, mais lui, sur les rotules ... 

Enfin, tout est fin prêt et quand le lit nous a ouvert les bras, nous n'avons pas rechigné à nous coucher. 

Et puis voilà !

Ils sont arrivés !

Danie et moi, ne nous connaissions qu'à travers nos blogs, et là nous avons eu la joie de nous découvrir. Elle avait senti, que malgré mon enjouement, cet accident me perturbait et avait décidé de me rendre visite, malgré les 255 kms qui nous séparaient. Une bonne occasion de sortir le camping-car, m'a-t-elle dit. Après les embrassades, et les premiers papotages, j'ai eu la joie de lui remettre en main propre, le sac à cadeaux "Oranges". J'avais poussé le vice à emballer chaque articles, ce qui fait qu'elle a découvert les objets un à un. Nous avons bien rit. Pendant ce temps là, les hommes faisaient connaissance tout en faisant le tour du propriétaire.

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Entre nos bavardages et les éclats de rires, l'après midi s'est bien vite passée. Nous avons échangé nos idées sur nos ouvrages en cours, aussi bien en tricot (nous faisons toutes deux la couverture aux 20 carrés), qu'en broderies. Il est un projet que j'ai et qu'elle voudrait faire avec moi, peut-être une occasion, pour elle, de rallier le blog des défis sur canal blog, mené par Mémé Christiane, qui sait ?

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Et puis nous passons à table, nous n’arrêtons pas de parler, entre chaque bouchées et les hommes s'en amusent. Puis arrive le moment du gâteau qu'elle avait amené (préparé d'une seule main, ben oui c'est possible ! La preuve !), nous faisons souffler les bougies à Danie. Et oui, ce weekend était une sortie, pour son anniversaire. Pat et moi avons ajouté 4 petites bougies pour marquer le coup, certes il n'y en avait pas assez, mais je ne vous dirais pas combien il en manquait, peut être 16 !  ...

Mais pendant que nous les "femmes" faisions salon !

Que faisaient les hommes ?

Regardez comme ils "popotent", avec sérieux et amour, pour leurs petites femmes.

Je suis vraiment heureuse de cette rencontre, et surtout je remercie les hommes, qui ont accepté, pour l'espace d'un weekend, d'enfiler la blouse de ménagère, et nous concocter un merveilleux séjour. Merci Danie, c'était trop bien ... Nous le renouvellerons ...

Mais nous n'avons pas fait que papoter, nous sommes allés nous promener, où ça ? Je vous en dirais plus bientôt ...

5 heures du matin, je me lève, je suis comme on dit, complètement hébétée, d'une part je n'ai pas eu mon compte de sommeil, mais en plus, j'avais pris un petit truc pour passer une nuit tranquille. Douche obligatoire avant de partir, l'ambulance arrive ...

7 heures 15, je suis immédiatement installée dans ma chambre ... L'attente est longue et la nervosité commence à se faire sentir. Pourquoi m'ont-ils fait venir si tôt ... Je n'habite pas à coté ...

9 heures environ, je descend au bloc, là encore l'attente me parait interminable, d'autant que j'avais signalé que n'ayant pris aucun médicament depuis la veille au soir, mon pied me faisait souffrir, mais l'information est passée à la trappe ... Enfin le bloc, là tout s'est déroulé vite ... Enfin, si on veut. 

12 heures 15, retour en chambre, on m'apporte mon repas, "un déjeuner de gourmet" : salade verte, jambon blanc, pâtes à l'eau, fromage blanc, compote synthétique. Un "vrai délice", j'ai quand même tout avalé, j'avais la fringale ...

Je découvre mon pied avec un nouvel emballage provisoire.

Le chirurgien passe, me fait un petit abrégé de l'intervention. Tout va bien, pas de pose de pied encore, repos, rendez vous 10 juillet ...

15 heures orthésiste, on me fait l'atèle définitive

16 heures, je suis fin prête pour partir, l'ambulance doit arriver d'une minute à l'autre pour me ramener. Je reprend mon tricot en attendant ...

17 heures 30 toujours personne, le service ambulatoire commence à faire sortir tous ses patients, mais moi j'attends toujours, je me lève, et prépare ma valise, et je me remets au lit ... En plus panne de laine, je ne peux plus tricoter, grrrr, ça m'énerve ...

18 heures, j'ai faim, je vais prendre un petit "en-cas" dans la valise, et retourne me coucher, mais LÀ, je prends appui sur la barrière qui n'était pas bloquée et m'étale de tout mon long. Ma chute n'est pas passée inaperçue, le personnel se précipite, me relève, je n'ai pas mal, mon atèle m'a protégée. Néanmoins le chirurgien accoure et m'envoie à la radio, si j'ai cassé quelque chose retour au bloc, on remet la broche externe, je fond en larmes ...

En allant à la radio, je croise les ambulanciers, ils devront m'attendre, après tout s'ils étaient arrivés à l'heure, je ne serais pas tombée, non ! mais !

La radio est bonne, j'ai l'autorisation de partir, ouf ! ...

20 heures, je suis enfin à la maison. Elfy est frénétique, je ne peux plus me mouvoir. Enfin dans mon fauteuil roulant, je me pose et déguste mon retour.

Au repas, devinez quoi ! Mon zhom m'a préparé "des pâtes" hi ! hi ! Bien meilleures en tout cas ...

Et puis, on met "la vieille" au lit, le pied se réveille, ouille ouille, ouille ... Je prends ce qu'il faut et je passerais malgré tout une bonne nuit.

Voilà, tout va bien, il faut à présent laisser le temps au temps et patienter encore jusqu'au 10 juillet ... Mais j'ai quand même bon moral

Plantons le décor, deux fauteuils en vis à vis, deux tables de malade, des plateaux pour les transferts, et une table basse réservée à la jambe de Mémé.

Fin du repas, Pépé Mange son yaourt sucré en trempant une brioche. Mémé a fini son yaourt au CHOCOLAT, et récure le pot de chocolat aux noisettes, avec un plaisir sans nom.

À force, il y en a plus, mais Mémé continue de gratter. Bon là, il y en a vraiment plus. Ou peut-être un tout petit peu sur le fond ...

Lèches bien la cuillère Mémé, tu devras attendre les prochaines courses, si Pépé veut bien ...

Tant pis pour les hanches, le régime fait lors de l'absence de Pépé, hospitalisé, est réduit à néant, mais là il faut privilégier le plaisir et la bonne humeur, on refera le régime plus tard quand je remarcherais

Notre brouillon de chien, qui a sérieusement besoin d'une tonte, elle a déjà trop chaud et recherche toujours la fraîcheur. 

Là, elle est sous le bateau jardinière.

Aujourd'hui, je me prépare, à faire un "gros dodo", à Purpan. On m'enlève, cette maudite broche externe, que l'on remplacera par un plâtre, pour continuer la consolidation. Mais il ne sera pas encore question de marcher, ni de poser le pied par terre, encore quelques semaines de patience.

Bonne journée à vous