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    Père au grand cœur

    Absence difficile

    Plus fort que la séparation

    Amour filial pour toujours

     

    P A P A

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    P A P A

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  • Certaines d'entre nous, ont déjà participé "aux anthologies éphémères".

    Pour les autres, qu'est-ce?

    • : Les anthologies éphémères
    • : Blog des auteurs des "Anthologies éphémères" parues et à paraître. Les bénéfices des ventes seront intégralement reversés à l'une des associations se chargeant de réaliser les rêves des enfants malades.

    ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

    Il a déjà été réalisé trois ouvrages, dont les ventes ont permis de réaliser, des rêves d'enfants malades. Il y a eu : 
    • La première anthologie paru en avril 2011 : "L'atelier de Mijoty" 
    • http://www.thebookedition.com/divers-l-atelier-de-mijoty-p-58185.html
    • Puis la seconde anthologie paru en novembre 2011 : "La boite à rêves"
    • http://www.thebookedition.com/divers-la-boite-a-reves-p-68771.html
    • Et la troisième anthologie en septembre 2013 : "La Marguerite des possibles"
    • http://www.thebookedition.com/divers-la-marguerite-des-possibles-p-100988.html

     

    Toutes les anthologies ont été réalisées grâce aux textes et images de blogueurs touchés par l'action de l'association Rêves.

     

     

    Le mariage

     
    Voici ma participation :

    Célia

    Le mariage : CÉLIA

    Il est 18 heures, la fête a commencé, la joie règne.

    Soudain, apparaît un petit bout, les yeux pleins de sommeil la "choupette" dans la bouche, serrant très fort son doudou. Elle est là, debout, les yeux hagards, ne sachant pas si elle dort encore. Elle serait bien restée au lit, mais "il est l'heure", il faut se lever pour goûter, son estomac le lui a dit.

    Elle observe tout ce charivari, ces gens qu'elle connaît ou ne connaît pas. Elle est là, debout, immobile, ne sachant pas si elle rêve ou non, si elle doit pleurer ou continuer de rêver. Elle est là, silencieuse… Mais où est donc Papa ? Il aurait dû la changer et lui donner son goûter depuis longtemps !

    Elle s'appelle Célia, c'est la fille d'Alexandre, le frère aîné de Marie (la mariée), une cinquième génération prometteuse avec Adeline, Clémentine et Octave (du coté de Clément,le marié). Ses parents sont séparés, mais son papa s'en occupe du mieux qu'il peut, avec des règles assez strictes, un "emploi du temps" assez carré, avec la volonté de ne rien oublier, de tout bien faire. C’est amusant mais sans plus, la petite n'apprécie pas toujours. Elle a trois ans à peine… elle voudrait pouvoir faire des bêtises, dire "-non-"… Mais au lieu de se rebeller, elle obéit presque toujours… pour ne pas faire de peine à son papa. Cela ne l’empêche pas d’être heureuse. Sa tante Marie dit qu’elle espère que ses enfants lui ressembleront.

    Quelqu’un lui donne un canapé, quelques morceaux de fromage… C’est rigolo. Rien ne ressemble à ses goûters habituels. Il paraît que c’est Clara, la baby-sitter chargée des plus petits, elle tient Octave dans les bras.

    Célia a retrouvé son entrain et sa joie de vivre. D'ordinaire, elle joue seule dans son coin en discutant avec tout et n'importe quoi. Les grands disent qu’elle "se fait son film". Mais aujourd'hui elle est intriguée, curieuse : pourquoi tous ces gens, pourquoi rient-ils, pourquoi tout ce bruit ? Oh ! Elle a déjà participé aux fêtes que donne sa grand-mère, au moins une fois l’an, pour que l'on se retrouve en famille. Mais là, il y en a bien plus… et des personnes qu'elle ne connait pas.

    Sans se démonter, la petite va de convive en convive, pour observer, échanger quelques mots à sa façon – elle n'a pas encore beaucoup de vocabulaire – ou encore faire un petit câlin à son tonton Martial ou à sa cousine préférée, Clémentine. Préférée… oui, bien sûr,  puisqu’elle n’en a pas d’autre. Il y aurait aussi Octave, mais il est encore trop petit pour jouer avec elle. Adèle est bien trop grande !

    Célia se mélange un peu dans les tontons, tatas, cousins… Cela fait plus de trois mois que les deux familles se rassemblent le dimanche, pas suffisant pourtant pour qu’elle sache encore qui est qui. L’important, c’est quelle sait bien, qu’il ne faut rien lancer dans les genoux de l’oncle Gaston. Il dit que ça lui fait mal, même quand c’est son doudou !… Et aussi qu’il ne faut pas aller trop près de la tante Ophélie, elle fait semblant de t’embrasser et elle pince les joues !

    Le temps passe… Les invités se sont tous assis autour de tables couvertes de grandes nappes blanches.

    Célia se sent abandonnée. Où donc est passée Clara, la baby-sitter ?

    L’enfant est attirée par quelque chose de blanc qui trône sur la table centrale : le gâteau des mariés. Le repas traîne en longueur et le gâteau n'a pas encore été touché. Célia réclame sa part. On lui explique qu'elle en aura, mais qu'il faut qu'elle attende un peu, "-ce sont les mariés qui ..."

    Célia fond en larmes, elle veut du gâteau ! C’est le gros chagrin, presque la colère, elle est volontaire la petite !…

    Marie se précipite et prend sa nièce dans les bras. Doucement, avec tendresse elle va consoler ce petit bout et arrêter les gros sanglots. Célia se calme peu à peu sur les genoux de Marie. Elle recommence à observer le petit monde qui s'agite autour d'elle. Les larmes sont séchées, mais soudain Marie sursaute : Célia vient de s'oublier sur sa robe ! Toutes ces émotions ont eu raison de son savoir vivre.

    Peut-on vraiment lui en vouloir ? Son papa, prêt à la gronder, vient prendre sa fille pour la changer. Marie intervient : "-Ce n'est pas de sa faute, son chagrin était si grand... "

     

    Tit’Anik

    ATB-D - novembre 2014
     

    Le mariage

     
     
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  • Article programmé

    Il y a 34 ans, le 25 novembre, le jour de la Sainte Catherine, arrivait, trop tôt, bien trop tôt, un tout petit ange de 1 kilo 200, avec à peine 6 mois et demi de conception. Ce jour là aurait dû être le plus beau, mais j'ai versé toutes les larmes de mon corps. Je n'ai pu t'entendre crier, j'étais sous anesthésie. On avait bien essayé de t’empêcher de naître, mais sans succès. Donc ils ont pris le risque de te mettre au monde, il serait plus aisé de te sauver en couveuse qu'en mon sein. Mais quand on renverse le processus, cela ne se fait pas sans douleurs horribles, le seul moyen m'endormir et te sortir aux forceps. Pour moi, c'était le drame, je revivais les affres vécues avec ta petite sœur. Pour toi c'était le début d'un combat pour la vie.

    34 ans aujourd'hui

    Les premiers jours de séparation, toi en soins intensifs à l’hôpital, moi en maternité à la clinique où tu étais né, furent atroces, que de questions sans réponses, ou avec des peut-être, des si ... L'angoisse à son comble. Dès ma sortie, je m'organisais pour faire un minimum pour la maisonnée et te rejoindre pour être à tes cotés à l’hôpital. Le meilleur pour toi, si petit, était de te donner "mon lait". Dés 8 heures du matin, ouverture des visites, et jusqu'à 19 heures, j'étais près de toi pour te donner mon lait. Mon lait ! J'ai dû me battre contre une administration qui préférait des lait maternisés (trafiqués, aseptisés), au lait maternel. Heureusement, j'ai eu l'appui de notre médecin de famille qui a su frapper à la bonne porte. Donc, durant 2 mois j'ai pu assurer toutes les tétées de la journée  (enfin quand je dis tétée, en fait je tirais le lait qui t'était donné par sonde gastrique). Avant de partir, je tirais le nécessaire pour les tétées de la nuit. Ensuite je rejoignais la maisonnée ou m'attendait ta grande sœur de 8 ans, ton frère de 6 ans et ton père, qui m'a bien secondée durant cette période. Un repas vite fait, quelques dernière bricoles pour ce petit monde et je me couchais bien vite, épuisée, pour reprendre dès le petit matin ma course folle vers l’hôpital.

    34 ans aujourd'hui

    hémorragie méningéeÀ 10 jours, tu nous à fait une grande frayeur, une hémorragie sous arachnoïdienne. Le corps médical t'as donné peu d'espoir, très grave, mais tu t'es battu avec une énergie sans pareille. Petit à petit, tu menais ton combat et tu gagnais tous le vilains tours que te jouait ta jeune vie. Tu prenais tout doucement du poids et des forces. Après un mois de soins intensifs en couveuse, tu rejoignais les poupons en berceau, fini le respirateur, les perfusions, la sonde gastrique qui te diffusais lentement mon lait "maternel". Noël n'a pas vraiment été une fête cette année là. Durant cette longue période hospitalière, j'avais tricoté une brassière, le pantalon et les chaussons assortis dans une couleur violet cardinal, des vêtements de poupée, tu étais si petit. Tu étais rigolo là dedans.

    34 ans aujourd'hui

    Le 21 janvier, hôpital nous a appelé (comme je tremblais à chaque appel venant de là bas), nous devions amener le nécessaire, pour te ramener à la maison, tu avais atteint les 2 kilos 100 imposés. C'est en chantant, en riant, en pleurant de joie, que nous avons signé ta sortie et direction la maison. Nous allions enfin fêter dignement noël. Le 21 janvier a été un jour merveilleux.

    34 ans aujourd'hui

    Les mois qui ont suivi, tu as progressé gentiment, et si tu avais du mal à trouver ton sommeil, ton frère de 6 ans était le seul à parvenir à t'endormir, un vrai mystère, il arrivait là ou nous échouions tous. Par la suite, tu as encore combattu toutes les difficultés et retards, dus aux conséquences des aléas des premiers jours de ta vie. Mais tu as gagné tous tes combats. Tu es un battant mon fils et j'honore cette volonté de vivre et ce grand courage.

    Cela fait maintenant 34 ans, que nous te fêtons 2 anniversaires : le premier est civil, mais pour moi, le 21 janvier est le jour ou tu es né pour la seconde fois.

    BON ANNIVERSAIRE BENJAMIN

    Je t'aime, trop, beaucoup, fort très (comme disait souvent ton grand frère)

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  • Il y a 20 ans, Nous avons unis nos cœurs

    D'abord en secret, puis au grand jour.

    Tous n'étaient pas ravis, il y eut des heurts,

    Nous n'en avions cure, nous vivions notre amour.

    Il y a 6 ans, Nous avons unis nos vies

    Devant les hommes, par un lien joli.

    C'était un jeudi, par une journée estivale,

    Sur le thème de l'Afrique, Équatoriale.

     

    "PATANIK", c'est ainsi que l'on se nomme à présent

     

    Copyright ©  2014 - Annick D-TB - "Songes" - Tous droits réservés

     

     

    Maman et ses deux filles    &    mon petit dernier.       

    24 AVRIL : C'est une journée très spéciale ...

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  • http://bullies.b.u.pic.centerblog.net/67efe931.gif

     

    Quarante ! Un chiffre rond.

    Un bel âge pour un homme,

    Au sommet de sa forme.

    Rattrapé dans un bond,

    Au matin de ta jeune vie,

    Nous restons anéanti.

    Tu ne fêteras jamais tes 40 ans,

    Et ne verra pas grandir ton enfant.

     

    ATB-D                       03 III 2014

    Pour mon amour, parti en 2002, il avait 28 ans

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    Quarante

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  • https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcT6YXbbGtiOSgMVYi_IV9JL-s05GFZidtPqGOoRWS_B8bgVHZEN

     

    Viens, mais ne viens pas quand je serais seule

    Quand le rideau un jour tombera

    Je veux qu'il tombe derrière moi.

    Viens, mais ne viens pas quand je serais seule

    Moi qui ai tout choisi dans ma vie

    Je veux choisir ma fin aussi. ...*

     

    Moi je veux partir sans la moindre peine

    L'esprit léger sans plus aucune haine

    Moi je veux partir par une belle journée d'été

    Entourée de tout ceux que j'ai aimé

     

    Viens me chercher lors d'un beau coucher de soleil

    Après une journée sans nulle autre pareille

    Viens me chercher lors d'un jour de liesse

    Quand mon cœur sera empli d'allégresse

     

    Viens, entre doucement au cœur de ma fête,

    Lorsqu'épuisée, la danse m'aura tourné la tête.

    Viens, prends ma main, guides moi vers ton Île

    Vers la table que tu as dressée, je suis tranquille.

     

    Et quand arrivera pour moi, le grand jour

    Ma main dans la tienne, réunis pour toujours

    Tu me guideras vers tout ceux qui m'ont précédés

    Nous pourrons, chanter, rire, danser, pour l'éternité.

     

    Viens, mais ne viens pas quand je serais seule,

    Je suis prête à te suivre, quand viendra mon heure.

    Je t'aime Mon Chéri …

     

    https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQWgWYzuM6XpzxTcg3tkDJpNwZB69t5JaLYDq4ReU6v9zaBopXh5Q

    * strophes empruntés à la chanson de "Dalida"

    Merci à Elle de m'avoir inspiré ces quelques lignes

     

    A.T.B-D                     02 III 2014

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    Viens ...

     

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  • 3 Mars 2014

    Pour ce nouveau défi des Croqueurs de motsaprès les beaux duos de M'mamzelle Jeanne,
    barre confiée par Captain Tricôtinevoici les réjouissances que je vous propose :

    • choisir l'une des deux photos ci-dessous
    • écrire ce qu'on veut en légende de la photo choisie, selon son inspiration, en prose, en vers, en récit, en dialogue ou conversation, faire concis ou plus long (mais pas plus d'une cinquantaine de lignes).

    Consignes habituelles : programmer son défi pour 8 h 00 le lundi 10 mars 2014, indiquer "Défi n° 118" dans son titre.

     

    Voici ma participation

     

     

    -- Chalut !

    -- Chalut ! ...

    -- Chat fait longtemps que tu es là ?

    -- Un petit moment déjà !

    -- Et pourquoi est tu là ?

    -- J'ai en rencart, mais Elle est en retard !

    -- Ah bon ! Toi aussi ?

    -- Je crois bien que ma "Lucie" ne viendra pas !

    -- .....

    -- Et toi tu es là pourquoi ?

    -- J'attendais Lucie

    -- Moi aussi ...

    -- Moi aussi ...

    -- Moi aussi ...

    -- Bon, les copains, suivez-moi, je vous invite au "bistro'chat" ?

    atb-d                                                03 III 2014

     

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  •  Je n'ai pas l'habitude de publier les samedi et dimanche, mais aujourd'hui c'est pas pareil ... c'est ... c'était ... il y a onze ans aujourd'hui ... voici ce que j'écrivais il y a dix l'an dernier ...

    Dix ans …

    C'est l'âge que tu as lorsque le dernier de tes frères naît. Tu vas pour la seconde fois, endosser le rôle de copain-dodo, tu l'avait déjà fait pour ton autre frère, deux grands prématurés à problème. Alors que nous sommes impuissants, pour calmer les pleurs des nourrissons, tu pars à la rescousse. Deux doigts dans la bouche, l'autre main sur l'anse du berceau, et voilà dans un mouvement lent de va et vient, sous le rythme de la succion de tes doigts, dix minutes, et hop ! Dodo, l'enfant dort, et tu réapparaît triomphant. Ta sœur n'a jamais pu en faire autant, petite-maman-poule râle. Toi l'enfant terrible, qui ne peut rester cinq minute en place, où trouvais-tu cette ressource ?

     Dix ans …

    1992-2002 Durant cette période tu es le grand-frère, le copain, le complice, le père. Tu vas épauler tes deux frères, votre père vient de claquer la porte, une autre vie, un autre foyer. Vous n'accepterez jamais que je refasse ma vie. Dans mon dos, tu les encourages, les stimules, les materne en quelques sorte. Les conseillant ou leur apprenant les pires bêtises comme, jouer à plante couteau sur la table de la cuisine en bois plaqué, vos méfaits cachés par la toile cirée, mais les trous se sentaient en essuyant la table. Oh ! Le triste résultat, sans parler de ma colère. Le "beau père" arrangera cela, les marques se voient toujours, et ça vous fait encore rire. De son coté ta grande sœur t'épaule du mieux qu'elle peux, la fratrie est bien soudée, j'en suis heureuse.

     Dix ans …

    Le temps passe et court … Combien de fois, je suis passée du rire au larmes devant tes agissements. Fleur bleue, tu m'as présenté toutes tes copines, certaines ollé-ollé ... Chapardeur, les outils disparaissaient à la maison, ton magasin ... Ta joie de vivre est communicative … Imprudent, tu roules à des vitesses excessives, j'en tremble ... Casse cou, tu inventes toutes sortes de cascades, pas grave, j'ai appris le gestes de premiers secours ...Tes emportements me déçoivent, mais s'oublient vite ... Sur ton scooter, tu fais la course avec tes deux frères en croupe et les flics aux trousses, je vous ai récupéré : moi ! dans mes petits souliers, vous ! mort de rire ... quel chagrin lorsqu'il t'ont gardés quelques temps ... Tes "fêtes" sont toujours mémorables … Avec ton beau-frère tu as fait les 400 coups ... Mais tu venais de retrouver un équilibre et tu 

    t'assagissais,  … Mon dieu tout cela me manque. Il y a dix ans, tu te rendais à une fête d'anniversaire, --Ta sœur te demande, alors que tu démarres ta voiture, "Alors frangin, quel effet ça te fait d'avoir 28 ans ?" --Tu lui répond, "Je ne pensais pas arriver jusque là"  … OUI ...

     J'ai retrouvé dernièrement dans ma boite à couture, les étiquettes que je devais coudre sur vos vêtements d'écoliers. Mare, mare, de devoir découdre et recoudre, ces fichues étiquettes, parce que je passais vos vêtements au poussin suivant. Alors il m'est venu une idée, trouver un surnom qui vous réunissait tous : SABEHSEMA : SAndrine BEnjamin Henriette SEbastien MAximilien. Bon d'accord, ce n'est pas dans l'ordre, j'aurais dû mettre sasehbema, mais je trouvais que cela sonnait moins bien. Tollé général, vous vous êtes moqués de moi et demandé le changement. Je vous ai donné les anciennes étiquettes et les aiguilles. Ce surnom est resté.

     Seb et Yette, là où vous êtes, je sais que vous êtes heureux, je vous retrouverais un jour, je sais que vous m'attendez, une table dressée pour festoyer à nos retrouvailles. Cette pensée me permet de sourire et d'avancer. La vie est belle, quand même ...

     1 9 mars 2012                     

    Copyright ©  2012 - Annick Dugourd-Tonanti - "Songes" - Tous droits réservés                                                               

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