Après avoir mangé nos lasagnes, j'ai proposé de faire marcher un peu C6-PO

Il a donc choisi de monter notre rue pour avoir plus facilement à redescendre, ce que je comprend aisément.

Le premier but, gravir gentiment cette petite côte, environ 500 mètres, Monsieur, en forme, faisait le "malin", sans les béquilles. Moi je suivais avec la laisse, l'appareil photo et ma canne, je devais avoir quelque part caché une troisième main, sortie pour la circonstance.

 

Deuxième challenge, C6-PO pète la forme, on pousse jusque chez Anne, 

 

Là, la pente est un peu plus costaud. C6-PO prend les béquilles pour terminer la montée. Enfin ! Ça y est on est arrivé

 

À présent, il faut redescendre, vu de chez Anne, notre maison est un tout petit point minuscule. Gentiment, nous avons fait le chemin de retour. Mais à 100 mètre de chez nous Robocop ne pouvait plus mettre un pied devant l'autre, une crampe dans l'aine m’empêchait de poser la jambe gauche. Crise de fou rire, Papounet vient d'être opéré et c'est minette qui ne peux plus marcher, même Elfy boitille elle a du se planter une épine, qu'elle équipe, je vous jure ...

Bilan de la balade 45 minutes pour faire gentiment 1 kilomètre, un bon bol d'air qui fait du bien, une crise de fou rire, le plein de bonne humeur.

J'ai eu la chance (dommage je n'en ai pas bien profité), d'avoir été élevée dans deux traditions culinaires : La cuisine au beurre et la cuisine à l'huile, d'olive cela va de soi, et une petite pointe de Belgique.

Tient ! Tient ! Cela me rappelle un film avec "Fernandel et Bourvil" , un film merveilleux de drôlerie et d'humour, un film tendre aussi.

Mais revenons à mes lasagnes, en grandes surfaces ou au restaurant, elles dégoulinent de béchamel, et ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Le petit monde de mes aïeux avait chacune leur recette, mais , il y a toujours un mais dans nos histoires, j'aimais toujours une partie mais pas l'autre, il manquait quelque chose. Ce quelque chose, peut-être l'avez vous trouvé vous aussi, je ne prétends pas avoir la science infuse.

J'ai pris ces recettes que l'on m'avait léguées, les ai mise dans une boite, j'ai bien mélangé et voici ce qu'il en est sorti. Quand on fait des lasagnes, il faut cette feuille de pâte qui fait les couches, oui et bien cela, on n'en a pas toujours sous le coude, en revanche on a toujours de la farine et des œufs. Donc je vais faire des crêpes, ben oui !

Environ pour 4 personnes, selon les appetits

Pour les crêpes ( 6 à 8 environ, tout dépend de l'épaisseur de la crêpe, pas trop fine pour cette recette et de la poêle)

• 7 cuillères à soupe de farine,
• 2 œufs entier,
• 1 cuillère d'huile,
• 1/4 de litre de lait,
• 3 cuillères d'eau
• sel de Guérande et poivre du Cameroun

Mélangez le tout au fouet et laissez reposer

 

Pour la farce

• oignons émincés, (j'adore cela, j'en ai mis 4)
• viande hachée, environ 350 à 400 grs
• une boite de tomate concassée (390 gr égoutté, qui disent sur la boite)
• un peu d'huile pour faire fondre gentiment le tout
• Sel de guérande et poivre du Cameroun

 Dressage :

• Prévoir du fromage râpé (environ 300 gr)

Dans mon moule à tatin légèrement huilé ou beurré, selon que vous soyez Fernandel ou Bourvil

 

 

 Disposez : une crêpe, un peu de farce, un peu de fromage râpé, recommencez, dans cet ordre. Terminez par une crêpe et du fromage râpé.

 

Pour la déco, j'ai rajouté quelques graines de lin, sésame, tournesol .. enfin c'est un mélange pour pain, mais je l'utilise un peu partout, j'adore cela.

Enfournez environ 10 minutes à 180°, juste le temps pour que le fromage fonde et commence à dorer, pour le coté gratiné du dessus.

Pas très gratiné, mais C6-PO était pressé. Au final il s'est régalé, et pour une fois j'ai eu droit à un, "c'est bon", mais pas plus, il ne faut pas en dire plus, au cas ou je prendrais la grosse tête .

Malgré sa gourmandise, il n'a pu arriver à la fin de son assiette, moi non plus. La dernière fois que j'en avais fait, c'était ... pfff ... les deux derniers était encore à la maison ... on va dire en gros, il y a 10 ans bon poids. c'était une soirée crêpe et Benji, à l'époque cuistot, m'avait donné un sérieux coup de main. 

Reste plus qu'à faire une promenade digestive, mais c'est une autre histoire ...

Je vous remercie toutes de vos visites malgré mon absence, vous êtes géniales

Je vais reprendre tout doucement mon blog, entre 2 visites à Mac Giver,

enfin devrais-je dire "C6-PO"  (star wars)

 

 

Ben non, je ne me moque pas, cela fait plus de 15 ans que les enfants m'appellent "Robocop"

Bon "robocop" a un sérieux besoin de révision, hier j'ai eu droit à une belle sciatique, humm, un vrai délice. Et quand j'ai raccompagné Pat au centre, on a circulé dans les couloirs, Lui avec sa béquille à main droite, et Moi ma canne à main gauche. Il a fallut se mettre du bon coté tous les deux, les deux cannes voulaient faire du tricot. On m'a même demandé, alors que nous sirotions un café dans le hall d'entrée, si je venais de rentrer et pourquoi. Oups ! Non ! J'ai déjà donné ! 

Bien C6-PO, est bien installé, il a fait des connaissances, et ne s'ennuie pas trop. Aussi nous avons décidé, que je n'irais le voir que le mercredi, et le vendredi pour le ramener à la maison, à condition qu'il m'écoute et s'allonge de temps en temps. Et puis cela fera des éconnomies de carburant, ce qui n'est pas négligeable par les temps qui courent. Pas besoin de vous dire qu'en attendant le téléphone chauffe sérieux. 

Pendant ce temps là "Robocop" va pouvoir reprendre du poil de la bête. Hier matin, mon ordi sur les genoux, j'ai flemmardé sur mon lit, quel pied, je me suis relaxé, et bon dieu que ça fait du bien.

Je vais venir vous voir aussi souvent que je le pourrais, et si parfois il y a des blancs, ne m'en veuillez pas.

Je vous embrasse

blog en pause, vite vite quelques nouvelles

 

J'ai retrouvé mon Papounet, quelle joie

Minette a ouvert la portière de la voiture en me disant va faire pipi, j'y allait quand soudain, j'ai vu mon Papounet, je me suis précipitée vers lui en frétillant comme un poisson hors de l'eau ...

 

Il a dû lâcher ses cannes pour m'attraper, avant que je lui laboure les jambes ... J'ai fait soigneusement une grande toilette, tout en gigotant comme un asticot ...

 

 Après j'ai eu droit à tout un tas de gratouillis, quel délice. Là, il m'a confié qu'il allait beaucoup mieux, il travaille dur, et ce n'est pas toujours évident, mais il fait de très gros progrès ...

Puis est venu le moment de la séparation, là, j'ai pas compris pourquoi il ne revenait pas avec nous, et j'ai pleuré durant les premiers kilomètres. Mais minette m'a assuré qu'il reviendrait bientôt, d'ailleurs je le retrouverais "tout à l"heure" ...

En attendant je vais prendre soin de Minette, elle est très fatiguée, je m'en occupe ne vous inquiètez pas.

 

Programmé

Je me mets au clavier, avec mes grosses pattounes, pour vous expliquer pourquoi ma maîtresse ne vient plus sur le net.

Depuis quelques temps elle s'occupe exclusivement de mon Papounet. À force d'avaler calmant sur calmant, il a fini par accepter, qu'il fallait passer à quelque-chose de plus sérieux : l'opération.

Donc entre les consultations, les analyses, les radios, et tout le tremblement, plein d'endroits qui me sont interdits, j'ai dû apprendre un nouveau métier, gardienne de voiture ... Pas génial, mais avec mon pull, ça passe encore. Donc voilà, la dernière ligne droite est là, le dossier est complet, Papounet entre en clinique le 4 février veille du grand jour, il aura une nouvelle hanche toute neuve, et m'a promis de revenir courir avec moi très bientôt.

Le 10 février il ira dans dans une maison de rééducation, là il y a un petit parc où je pourrais tout à loisir jouer avec lui. Je connais puisque ma Minette y est allée, fin 2011.

Pour le moment je navigue, en parfaite infirmière, de l'un à l'autre. Et oui, tous ces soucis et le temps qui est trop souvent à la pluie, font que ma Minette a le moral dans les chaussettes. Le soleil lui manque terriblement, et les petites douleurs, à cause de cette humidité infernale, sont revenues à l'assaut. Alors quand mes gentils maîtres se reposent, je navigue à leurs chevets pour réchauffer leurs petites douleurs, je sais me caler là ou ça fait mal, et ainsi calmer ces méchants bobos.

 

 

 

 

 

Un travail très prenant je vous assure

Bref, ma maîtresse ne va pas pouvoir toujours venir vous voir, je sais qu'elle avait programmé certains articles, car pendant ces moments de repos, ses mimines sont plus souvent sur ses ouvrages que sur mon pelage, pfff, je suis jalouse. Mais bon je ne lui en veux pas. Ah! le châle blanc et bleu est fini et il est bien chaud , je l'ai essayé. Je lui dirais de vous le montrer ...

En attendant ne lui en veuillez pas si elle est absente de la toile, je sais qu'elle pense très fort à vous, mais souvent n'a pas le courage de s'asseoir au bureau, la fatigue l'emporte souvent ...

Elle vous embrasse très fort et vous dit à bientôt, et moi je vous fait plein de léchouilles.

Je mets son blog en pause, le temps que mon Papounet se rétablisse.

Mac giver attrape le premier poisson, wouai ! aurions nous trouvé le bon filon ...

Notre ami, lui, dégouté, abandonne et ramasse des moules, miam, miam ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Que fait la mémé durant ce temps là ... Vous ne vous en seriez pas douté, confortablement instalée par les mecs, je brode ...

_ Attends je vais vous les chercher les poisssons, moi, j'en ai vu un ... Mais où est-il passé ?

Trop drôle, elle y allait, chercher le poisson, nous avons bien rit...

 

 

 

 

 

 

 

 

De guerre lasse José ramassera des moules, il y en avait des grappes sur les rochers, il n'y avait qu'à se baisser, la nasse fut très vite pleine.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant que je faisais frire les DEUX petits poissons, dans la petite poêle, voyez la taille de la spatule, les hommes grattaient les moules, je ne sais combien il y en avait, mais sur la fin ils ont bien failli abandonner. Mon faitout était un peu petit. Elfy, épuisée par cette journée, a squatté le premier lit qu'elle a trouvé ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernier jour de vacances, on devait partir dans l'après midi, mais nous avons eu du mal à s'arracher à ce farniente ... José voulait absolument me ramener un gros poisson .... Bon peine perdue, et il n'y a plus d'appâts ...  On rentre ... Pourtant nous avons essayés tous les coins possibles.

 

Le jour du départ, Il tombe une pluie battante, pour ranger les affaires, pratique ... Nous avons ramené chez nous des affaires trempées, tant pis. Elfy encore stressée préfère se mettre à l'abri, mais pas n'importe où, dans la caravane parmi les couvertures que j'entassais à la "va vite" ... Là au moins elle ne serait pas oubliée ... On ne voit pas bien le déluge qui tombe, mais la bâche qui nous isolait se gonflait d'eau, et nous devions vider souvent.

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà ! Les vacances sont finies, nous avons fait le plein d'énergie, de souvenirs, nous sommes prêt pour entamer le reste de l'année, avant les vacances prochaines. Il va falloir tout faire sécher à notre retour. Et comme pour nous faire râler, à 15 heures le soleil s'est levé, mais là nous étions sur la route.

Comme au trajet départ, je suis restée sagement, derrière la caravane. Mais à l'approche de Toulouse, un feu rouge m'a séparée des hommes, j'ai donc, malgré une circulation très dense, accéléré un peu, et bien vous ne le croirez pas ... j'ai attrapé un manche à 57 km/h.  Et allez ! 90€ de racket ...

Mais comme la voiture est au nom de Pat, c'est lui, qui a un point en moins ...  . Elle est pas belle, la vie ...

 

Lorsque je suis partie chez Maman en juillet, pour rejoindre ma petite sœur, Mac Giver restant à la maison pour terminer les travaux de la crémaillère, m'avait demandé :

_ Si tu vois des bateaux, prends les en photos

J'ai accédé à sa demande, ce n'est pas ce qui manquait à Saint Cyprien plage, d'autant que nous n'étions pas très loin du port. J'en ai pris une bonne cinquantaine. En voici quelques uns, je souhaite qu'ils vous permettent de vous évader un instant ... 

 

 

 

 

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

  Pas trop le mal de mer  

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Avez-vous vogué un peu ?

Tant mieux, j'en suis contente ...

Je vous embrasse

 

Nous sommes arrivés sur notre terrain de camping, la veille ...

Aujourd'hui, lundi 2 septembre, je dois absolument faire la radio de mon doigt cassé, dès l'ouverture je prends rendez-vous, pour 16 heures me dit-on.

En partant, je dépose les hommes devant cette maison (derrière s’étalent les lotissements sur la falaise de Leucate plage). Cette maison fait face à une jetée, c'est là que Mac Giver et José vont effectuer leur première pêche. Entre les deux une bretelle de route à grande circulation.

 

 

 

 

 

 

 

 

De la jetée, nous apercevons un petit bout du camping où nous sommes installés. Ça circule à grande vitesse ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Au dernier moment, je laisse Elfy aux hommes, il fait si chaud, dans la voiture elle va crever, et puis combien de temps vais-je devoir attendre ma radio et les résultats ... Pourtant j'hésite, je ne me sépare jamais de ma puce, mais le bon sens l’emporte, je pars donc à mon rendez-vous ...

J'ai bien fait, je suis resté deux heures absente, je ne sais pourquoi, mais il me tarde de retrouver ma petite fifille ... Je rentre vite ...

Près de l'endroit où j'avais laissé tout mon petit monde, je rencontre José, la mine déconfite : 

_ Il nous arrive une merde ... Silence ... Elfy nous a échappé ... 

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Je m’effondre en pleurs ... José m'explique:

_ Elle était à nos pieds, tranquille, je l'ai détachée ...

Là, J'explose de colère, je hurle, ma rage atteint même Pat qui arrive sur ces entre-faits ...

_ Comment avez-vous pu la détacher à proximité d'une route à grande circulation, avec une laisse de 5 mètres qui lui permettait d'aller et venir sans risque ... vous êtes des irresponsables ... Et j'en passe, je sais, je n'ai pas été gentille du tout, mais ils l'on très bien compris et je m'en suis excusée le lendemain.

Pat m'en dit un peu plus, ils ont entendu un coup de frein, un kaï, et vu la chienne éperdue courir , droit devant. La voiture s'est arrêtée puis voyant Pat à redémarré ... en attendant la petite avait disparue ...

Nous l'avons cherchée durant 3 heures, dans tout le secteur, elle aurait pu tout aussi bien aller ici ou là ou agoniser dans un fossé ... Ces 3 heures ont été longues et courtes à la fois, surtout cruelles. Nous avons téléphoné à la gendarmerie, ils surveilleront en même temps que leur patrouille, et les vétérinaires, ils nous appellerons en cas ... Nous nous sommes séparés pour ratisser un plus grand domaine, mais rien ... À chaque retrouvailles, je haranguais les hommes, ma colère et l'incompréhension de ce geste (la détacher) ne faisait qu’empirer au fur et à mesure que le temps passait ... Et cette circulation incessante ...

La nuit commence à tomber, la mort dans l'âme, nous rentrons, nous essayerons un peu plus tard, la nuit la voix porte mieux et nous espérons aussi que la circulation va cesser un peu ... Toujours en pleurs, je maugrée et fais des affichettes pour placarder demain matin, si entre temps nous ne la retrouvions pas. Les hommes mangent un peu, moi je ne peux rien avaler. Vers 21 heures nous repartons à sa recherche, nous arrêtons tous les promeneurs, questionnons, donnons nos coordonnées ... Rien ... Je monte dans le lotissement de la falaise,  qui sait ... Rien ... Minuit ! On rentre ! On ne peux plus rien faire ! Je n’arrête pas de pleurer et de vociférer après les hommes ... José nous fait une belle crise d'asthme, heureusement il a toujours ces médicaments sur lui ...

J'ai passé une nuit blanche, à 7 heures je me lève, avale un maigre petit déjeuner du bout des lèvres, ma colère est un peu tombée, je suis plus calme et mes compagnons d'infortune sont sous le coup. Pat est emmerdé et tendre, José a souvent les larmes aux yeux. À l'ouverture de la direction, munie de ma clé USB, je fais imprimer mes affichettes. Pendant ce temps les hommes passent les coups de téléphone vers la gendarmerie et les vétérinaires ... Mais rien ...

10 heures nous nous apprêtons à partir ... Le téléphone sonne ...  José décroche, il tremble comme une feuille, je le regarde hagarde ...

_ oui ... C'est nous ...

Je hurle, je crains le pire, Pat me calme ...

_ Elle va bien ... Elle n'a rien ... Où êtes ... Donnez-nous votre adresse précise, on prend le GPS ... Elle va bien ... Oui, On arrive ... Elle va bien ... 

L'adresse inscrite, je fonce. Elle est dans le lotissement sur la falaise, pourtant on y est allé, elle a été recueillis par des jeunes qui l'ont accueillis et comme elle avait un collier avec son nom et notre numéro, ils ont appelés ...

Je vois la petite dans les bras d'un jeune, Elfy voit la voiture, me voit descendre, hurle de joie, je prends mon bébé dans mes bras et je pleure, je saute au cou des ses sauveurs et entre deux sanglots me confonds en remerciements ... Elle fait le chemin du retour dans mes bras ... Apparemment elle va bien ...

Par acquis de conscience je vais chez le vétérinaire, bien m'en pris. grosse bosse, suspicion de trauma crânien, bonne mobilité des membres, bassin légèrement douloureux, quelques égratignures, un peu de fièvre, état général bon, mais hyper stressée, on le comprend ... Piqûres ... Contrôle demain ... Le lendemain, analyses, le foie a été touché, mais elle a eu beaucoup de chance, elle revient de loin ... Médicaments, surveillance, repas diététique, et repos complet ...  

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle se repose et dort profondément très souvent. En revanche si l'un de nous s'absente elle hurle de peur, cela va durer 3 jours ainsi et peu à peu elle récupère, ouf, nous avons eu chaud ...

 

 

 

 

 

 

Dès qu'elle le peut, elle se roule frénétiquement dans les algues sèches des bords de l'étang ... Pourquoi ? Et bien , lors de sa virée nocturne, je plaisante à présent, je suis tant soulagée, elle nous a ramené des copines indésirables, elle était truffée de puces, et le "frontline" n'y faisait rien, je l'ai même lavée, ça l'a débarrassée un peu, avant de lui remettre du produit ...

 

Le repos du juste, chutt ... Nous sommes soulagés

Aujourd'hui tout va bien, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir. De son accident il ne reste plus rien, ouf ... Euh ! si ! une inquiétude lorsque l'on grimpe en voiture, elle crie :

_ Ne me laissez pas ...

Pardonnez moi si j'ai été un peu longue, mais j'avais besoin d'en parler, j'ai eu si peur ...