-
Par arlette50 le 24 Janvier 2013 à 09:00
Je vais certainement être hors sujet, mais pour moi,
mon HÉROS c'est LUI, Mon PAPA
Ce ne sont pas des vers, mais une simple prose, un cri du coeur ...
Voici la lettre que je lui écrivais, le jour où il nous quittait,
cette dernière lettre écrite à mon HÉROS
À mon cher PAPA
Si ma mémoire est exacte, tu es parti pour l'Afrique en 1949 pour y exercer ton métier d'avocat.
En 1956 à Édéa, tu épousais ta cliente, ma Maman. Cette très belle jeune femme était accompagnée d'une enfant de 6 ans, perturbée, capricieuse, renfrognée, rebelle, secrète. Tu n'as pas hésité à me prendre sous ton aile, tu m'as choyée, élevé, façonnée et tu m'as donné une soeur. Avec Maman, tu as fais de nous des femmes qui ont pu en toute sérénité s'installer dans la vie. Bien sûr, je n'ai pas souvent donné signe de vie, mais tu étais toujours présent dans mon coeur. Tu m'as cependant aidée à maintes reprises.
En 1993, je t'ai lancé un appel au secours, tu n'as pas hésite seconde à venir me retrouver, et devant les hommes de lois avec l'accord de Maman et ma Soeur, tu m'as donné ton NOM. Quel bonheur, c'est le plus merveilleux cadeau que tu m'as fait. Bien sûr cette adoption a pu paraître désuète ou déplacée pour certains, pensez donc à mon âge ! !
Mais pour moi, ce nom avait une importance capitale et c'est avec une extrême reconnaissance et une immense fierté que je prononce : Annick Tonanti-Bacci.
Aujourd'hui encore, je te remercie mon PAPA, Je t'Aime.
13 août 2006 A.T.B.
Copyright © 2006 - Tonanti-Bacci - "Mirages" - Tous droits réservés
27 commentaires -
Par arlette50 le 5 Novembre 2012 à 07:45
C'est un petit lieu qui ne paye pas de mine (un banc publique, une ruelle, une place, un arrêt de bus, etc...), un endroit qui ne vaut pas le détour sauf pour vous. Décrivez ce lieu et racontez pourquoi il vous plaît (ou déplaît) autant...
Publiez votre participation le Lundi 05 Novembre pour Les Croqueurs de mots d'Over Blog
Pour moi, ce sera un petit village de mon enfance
CASTELLAR
C'est un petit village perché au sommet d'un rocher
Accroché entre ciel et mer, avec ses jardins en espalliers
Souvenir d'enfance où nous nous gavions dans les figuiers
TUrbulentes enfants, nous courrions dans les ruelles enclavées.
Été après étés, nous retournions dans cet endroit riant,
Les hommes se rassemblaient autour d'une partie de boules
Les femmes se retrouvaient au lavoir qui sentait la farigoule
Autour d'un grand ormeau nous partagions de bons moments.
Reminiscences dont je conserve la saveur des figues et la douce chaleur du soleil.
23 XII 2008 atb-d
Petit clin d'oeil à ce petit village où j'ai tué mon ennui en criant dans les ruelles, courant à perdre haleine. M^chonnant une herbe, je m'exposais au soleil, avant de rentrer dans une maison où Maman et moi étions tout juste acceptée. Et je m'endormais, épuisée, attendant le lendemain pour m'échapper à nouveau.
Copyright © 2008 - Dugourd-Tonanti - "Mirages" - Tous droits réservés
http://www.panoramio.com/photo/18761577
La route d'accès ne va pas plus loin
http://mw2.google.com/mw-panoramio/photos/medium/18761488.jpg
Une ruelle, pour passer à une autre, on passe pardessous une maison, curieux
Pour Tricôtine et les Croquers de Mots d'OB
20 commentaires -
Par arlette50 le 27 Février 2012 à 14:45
Jeudi en poésie du 23 février :
chanson !
les paroles d'une chanson que vous aimez beaucoup
accompagnée de la musique ou d'une vidéo, si possible, d'une belle illustration éventuellement
Ou :
une chanson de votre composition
Ou :
un pastiche, des paroles à vous sur une chanson connue
&&&& &&&& &&&& &&&&
Je n'avais pu y participer à temps, à cause d'une fichue grippe
Aujourd'hui j'ai retrouvé mes esprits
Voici donc mes élucubrations, dans un moment de ras le bol, que nous traversons toutes plus ou moins un jour
Soyez indulgent, cela ne m'avantage pas vraiment,
Je M'laisses Aller
Ce qu'on est drôles à regarder
T'es là, t'attends, tu fais la tête
Moi j'ai besoin d'un appui-tête
On ne prend plus le temps de se parler
Je me demande chaque jour,
Pourquoi, je subis ton sale caractère,
Je me suis laissé faire la cour,
Et veux t'aliéner ma vie entière ?
Pour les amis, tu es aux petits soins
Tu te rases, tu t'arrange, tu divertis
Tu joues l'homme comblé, ravi
Sans comprendre que tu exagères
À l'instar, j'ai aussi des besoins
Mais après deux ou trois calembours
Nos face à face tournent court
Et là tu vois, tu m'exaspères.
Dieu que j'ai changé en quatorze ans,
je le constate, hélas, actuellement,
Je n'ai même plus envie de rigoler.
Quand parfois, tu me fais la cour,
Que tu murmure en souriant,
Ta maladresse et tes penchants
Font que j'ai peur de faire l'amour
Je m'laisses aller, Je m'laisses aller.
Ah ! Je suis belle à regarderMes pieds nus dans mes chaussures
Et mon vieux pyjama mal taillé
Mes cheveux lâchés, quelle allure
Je n'ai même plus envie de plaire,
Comme ça je ressemble à une mégère
Qui n'a rien pour inspirer l'amour
Et tout juste bon pour balayer sa cour
Pourtant je pense bien souventQue malgré tout je suis ta femme
Et pour ne pas avoir de blâme
Je veux bien faire un effort
Je m'arrange devant ma glace
J'accroche un sourire à ma face
Maquille mon cœur et mon corps
Mais tu ne vois rien généralement
Au lieu de prendre des airs anodins
Essaie de te montrer câlin
Redeviens l'amant attentionné
Qui m'a donné tant de bonheur
Et parfois comme par le passé
J'aimerais que tout contre ton cœur
Je m'laisses aller, Je m'laisses aller,
Je m'laisses aller, Je me laisses aller ...
29 X 2008 atb-d
Copyright © 2008 - Dugourd-Tonanti - "Mirages" - Tous droits réservés
18 commentaires -
Par arlette50 le 26 Janvier 2012 à 09:00
Oui je sais ! Je retarde d'une semaine, mais tant pis, je participe quand même. Na !
Fenêtre Ouverte
C'est l'été, le soleil cogne aujourd'hui, il fait très chaud.
Le repas terminé, je m'accorde un petit roupillon,
Je m'allonge sur le lit, fenêtre ouverte , volet mis clos,
Un petit repos avec le ventilateur du plafond en action.
Je somnole, mollement étendue sur des draps bouton d'or,
Je suis assaillie par toutes sortes de sons venant de dehors,
Des bruits diffus, mais qui s'amplifient dans le silence,
Alors je me prends au jeu et j'écoute cette conférence.
Je distingue les stridulations des grillons de ma campagne,
Dans le petit bois, les babils des oiseaux s'élancent vers le ciel.
Un couple de tourterelles caracoule dans un jeu cérémoniel.
Un coucou plus loin, coucoule fort, appelant une compagne
Au loin sous les aboiements des chiens et les cris des chasseurs,
Un chevreuil affolé, brame âprement, tourmenté par la peur.
Comme pour lui répondre, des vaches meuglent énergiquement.
Soudain, tout s'arrête, je me suis endormie tout simplement.
23 juillet 2010 ad-tbhttp://ageheureux.a.g.pic.centerblog.net/187d4f4e.jpg
12 commentaires -
Par arlette50 le 16 Mai 2011 à 08:45
Défi n°55 " Panne d'électricité.... "
( METTRE EN TITRE DE VOTRE ARTICLE POUR LA LISIBILITE)
Vous êtes plongé(e)
dans l'obscurité la plus complète
A vos plumes, A vos néons
Ayez bon pied, bon oeil...
Ecrivez.... à tâtons ...
laissez libre cours à votre imagination
toutes formes d'écriture acceptées
Postez votre texte pour
Lundi 16 Mai à 8 heures
(programmez)
et n'oubliez pas les Jeudis en poésie
le 12.05.2011 thème " Vision(s), regard(s)"
le 19.05.2011 thème " Oeil ou yeux "
Depuis deux jours un vent violent souffle dans notre région. Samedi le vent redouble de violence … Peu à peu la tempête se déchaine et s'accompagne d'une pluie torrentielle ... Nous voyons impuissant la toile du auvent de la caravane se soulever puis subitement se déchirer et enfin s'envoler chez le voisin … En toute hâte nous mettons à l'abris dans notre fourgon, toutes les affaires à présent sous la pluie ...
Dans nos cabanes où nous vivons depuis deux ans les cloisons de bois et les toitures bougent dangereusement … Pour tenter de remédier, nous remplissons 4 bidons 20 litres d'eau, que nous suspendons promptement aux poutres principales, ils ont pour effet de minimiser l'effet "aile d'avion" à l'emprise des rafales de vent (aspiration du toit vers le haut)… Dehors le vent fait rage et sous la violence une vitre de notre caravane s'arrache et se brise sous notre voiture, plus rien à faire pour le moment, enlever tout ce qui craint l'eau et attendre la fin …
Dans la soirée, Nous n'avons plus d'électricité, avec les congélateurs et le chauffage électrique difficile, de plus nous n'avons plus de téléphone, sans courant notre box ne fonctionne plus. L'attente est longue, nous avons peur et je fond en larmes, qu'allons nous devenir si nos fragiles cabanes de jardin sont emportées … Nous avons un petit groupe électrogène, cela sauvera les victuailles, pour le chauffage, nous branchons des poêles à pétrole, j'ai la trouille au ventre, pensez donc ce genre de combustible dans des cabanes en bois. Quand à la cuisine ! Ayant une plaque électrique, nous avons employé un camping gaz. Pour la lumière les lampes à pétroles et les bougies donnent une ambiance d'antan … La tempête se calme très lentement. Notre amie que je considère comme ma grande sœur est accourue pour nous épauler. Nous avons distrait le temps avec des jeux de société, des discussions à bâtons rompus, de grands silences d'appréhensions, le cœur n'y était pas vraiment …
Nous sommes restés ainsi sans courant 4 jours à se partager les groupes électrogènes entre voisins. Mardi le vent s'est enfin calmé, en fin d'après midi le courant nous est restitué par le biais d'un énorme groupe électrogène industriel EDF qui alimentera ainsi le quartier en attendant les réparations des lignes endommagées. Le lendemain les lignes téléphoniques fonctionnent à nouveau par intermittence, ce qui nous permet malgré tout, de rassurer nos familles …
Enfin nous faisons le bilan, une caravane à restaurer, 3 vitrages à remplacer. Les cabanes, les toits ont souffert, nous les renforceront avec des tôles. Une des cabanes sera renforcée par un poteau central qui solidarisera le toit au plancher.
*"Tempête Klaus" du samedi 24 janvier 2009 à 10 heures
2011 V 14 atb-d
56 commentaires -
Par arlette50 le 18 Avril 2011 à 07:45
Défi n°53
Voici une minuscule collection de dés,
rangés, tout petits et discrets,
sur le bord de mon vaisselier!
Grand mystère à Montussan:
l'enquête est ouverte, je vous la cède!
Amusez-vous avec mes dés, ou cousez avec les vôtres,
faites ce que vous voulez, les dés sont jetés!
A poster sur vos blogs le LUNDI 18 AVRIL A 8H00
Voici ma participation, je ma suis bien amusée, merci M'Annette
Les dés de M'Annette
M'Annette possédait une minuscule collections de dés
Tout petits et discrets, rangés sur le bord de son vaisselier
Mais après des fêtes, surprise, elle ne retrouve plus ses dés
Affolement dans les rangs ! Se seraient-ils carapatés ?
Où les auraient-on subtilisés ? C'est un grand mystère !
À Montussan, par la famille, une enquête est ouverte …
Intriguée par cette étrange disparition,
Je suis immédiatement partie en mission.
Pour ce faire, je me suis faite accompagner
Par ma fidèle amie dont le flair aiguisé
N'est vraiment plus à contester, c'est confirmé
La belle à quatre pattes, l'a souvent prouvé.
Notre enquête commence donc, à Montussan
Vivement nous remontons une étrange filière
Nous relevant des témoignages compatissants
Qui nous font emprunter des routes buissonnières.
Et nous voilà, très concentrées toutes les deux,
Elle, le nez au ras du sol, à flairer, cherche les dés
Moi, mon calepin en main, avec soin, à noter
Tous les éléments de ce parcours aventureux.
Quand soudain ! au petit matin blêmissant
Nous parvenons dans une petite chaumière
Et là, déposés sur le miroir, en pleine lumière
Nous retrouvions les dés, ils était à Lussan.
14 IV 2011 A.T.B-D
18 commentaires -
Par arlette50 le 15 Novembre 2010 à 07:45
Défi n° 42 :lancé par Lyly Jane
Le portrait de mon maître ou de ma maîtresse : On dit souvent des animaux de compagnie qu'il ne leur manque que la parole... Pour ce défi, laissons-les s'exprimer et dépeindre leur quotidien, en dressant le portrait de leur maître ou maîtresse adoré(e). (Ne mettez surtout pas de côté vos petits travers )
Texte réel ou fictif, la forme est à votre convenance. Alors à vos plumes ! Amusez-vous bien !
Postez votre texte le lundi 15 novembre à 8 heures (programmez) dans la communauté "Croqueurs de Mots"
Ma chienne de vie de chienne !!!
Bonjour, je me nomme Elfy, Elle m'appelle sa poupée
Je suis d'une race un quelque peu étrange
Ma maman est une séduisante York argentée
Mon papa un Ratier banal, curieux mélange
Avec Minette et Papounet ma vie n'est pas compliquée,
Je surveille les repas , on sait jamais ce qui pourrait tomber.
Sous l'œil réprobateur de Minette, qui prends garde à ma santé,
Papounet me donne des gâteries, du fromage, du pain trempé.
Oui ! je sais bien, il ne m'en faut pas, mais c'est délicieux
Là je sais que, si je fais la "belle", Papounet succombe mieux
Pendant que Minette vaque à ses nombreuses occupations,
Je prends ma balle chérie et je vais solliciter Papounet.
Ce coquin me la lance loin, dans la pente du terrain,
Au bout de 4 parcours, je perd mon souffle, mon entrain.
Je retourne auprès de Minette, pour un câlin effusion.
À peine mes esprits repris, je repars vers mon Papounet.
Ah ! Les courses ! Super ! C'est décidé, je suis de la partie !
Dans la plupart des magasins, dans le chariot, bien calée,
Je surveille les achats et reçois de nombreuses caresses, na !
Bien entendu pour les courses alimentaires, c'est interdit,
Je reste alors dans la voiture, attention je dors, ne pas réveiller.
Moi une gardienne ! Mes maitres ne m'ont pas appris cela.
J'aimerais bien aboyer après les papillons ou le facteur,
Mais ça c'est interdit. Ah ! Non ! Papounet ne veux pas.
Sinon j'ai droit au collier ouah-ouah, ça pique, j'aime pas.
Avec Papounet, je tire sur les 3 mètres de laisse à enrouleur,
Mais avec minette, je reste près d'elle, bien sagement,
Il ne faut pas la faire tomber, ce serait très embêtant.
Ah ! j'oubliais de parler de mon dur travail de nuit
Papounet bouge trop, Minette me laisse un coin de lit
Je me calle confortablement dans le creux de ses reins
Et il parait que cela lui fait beaucoup de bien.
14 XI 2010 atb-d
Copyright © 2010 = Annick Dugourd-Tonanti = "Mirages" = Tous droits réservés
30 commentaires -
Par arlette50 le 18 Octobre 2010 à 07:45
Défi n°40
Pour cette quinzaine Harmonie prend la barre des CROQUEURS DE MOTS
Elle nous invite à décrire l'instant "juste avant".
Forme libre, prose, poème en vers et toutes formes d’expression qui vous plaira !
Programmez votre article pour Lundi 18 octobre à 8 heures dans la communauté "Croqueurs de Mots"Pour une lecture plus facile des défis au milieu des autres textes Merci d’intégrer dans votre titre « Juste avant".
Voici donc ma participation :
Juste avant ...
19 heures, Il est pressé …
Vite, vite, il doit aller chercher ses frères,
Pour fêter ensembles trois anniversaires.
Un dernier bisou à sa grande sœur,
Vite, vite, … il n'est pas à l'heure ...
Ce matin, sa sœur l'a tiré du lit :
— Allez ! à la douche gros fainéant.
Il se prépare, pantalon avec le pli,
Chemise repassée fraichement.
Chaque année c'est le même rituel,
Un rendez-vous devenu ponctuel.
Ils sont trois bons copains, à être nés
Dans les premiers jours du printemps.
Il met la touche finale aux petits paquets,
Pour Gaëlle et Romain, un petit présent.
Autour d'une tasse de café, après un gentil petit repas,
Sandrine romps tout à coup, un court instant de silence :
— Dis moi petit frère, qu'est-ce que ça te fait d'avoir 28 ans
--- Tu vois, je ne pensais vraiment pas arriver jusque là !
Dans la maisonnée, c'est l'euphorie;
Les discussions animées vont bon train;
Des souvenirs qui défilent, des clowneries
La bonne humeur a surpassé le quotidien
L'après midi s'écoule ainsi, parmi les éclats de rires.
Mais bien vite l'heure tourne, il faut songer à partir
Rejoindre les copains chez Gaëlle, à 60 kilomètres
Avec petit détours pour prendre ses frères chez l'ancêtre*
Il démarre en trombe, court chercher Romain,
C'est tout joyeux, que partent, les deux copains.
Il prend la route de Caraman, écrase le champignon,
En haut d'une cote, un obstacle, éviter la collision …
Coups de volant … dérapage … un peuplier …
12 X 2010 atb-d
* chez leur mère
Copyright © 2010 - Dugourd-Tonanti - "Mirages" - Tous droits réservés
25 commentaires