Nous y avons vécus durant 5 longues années. Aménageant enfin dans notre maison en juin 2012, je les ai boudés. Ils ont servi de débarras, et puis nous avions d'autres chats à fouetter.

Fin juillet, nous avons essuyé un orage de grêle, particulièrement sévère, la pauvre toiture en onduline plastique "de la micro véranda" n'y a pas résisté, d'autant qu'elle était cuite par le soleil.

*

*

~~⌂~~⌂~~⌂~~

La glycine avait elle aussi, fait des dégâts. Chaque fois qu'il pleuvait, la micro véranda était inondée et tout ce qui y était stocké également. Il nous restait quelques chutes de tôles du garage, donc ... L'échafaudage dressé, les visseuses à la main, nous avons démonté la toiture plastique.

*

*

~~⌂~~⌂~~⌂~~

Et Elfy ! Elle ne faisait que -monter des cendres- et -descendre mon thé- (monter descendre-descendre monter). Moi je travaillais à partir de l'échafaudage, mais son Papounet était sur le toit du chalet. Elle ne savait comment le rejoindre.

~~⌂~~⌂~~⌂~~

À la fin de l'après midi, la micro véranda était "détoiturée (faut le faire, j'ai inventé un nouveau mot). Au passage, nous avons détruit tous les nids de guêpes, les chipies y avait élu domicile. Entre l'onduline et les canisses, nous avons trouvé des montres de nids bien remplis.

*

*

~~⌂~~⌂~~⌂~~

Nettoyé, les rideaux lavés, la porte "fracasse doigt" réajustée, je réinstalle tout. Dans mon petit coin, pendant que Mac giver fignole le toit en mettant du goudron sur la faîtière, je m'aménage un petit coin atelier couture, j'ai retrouvé ma machine à coudre qui dormait en garde meuble depuis 7 ans. Plus besoin le soir venu de débarrasser la table, pour pouvoir manger, je me permets de laisser mon ouvrage sur la machine, hi, hi.

La micro véranda, étant enfin étanche, me servira de p'tit atelier perles ou autres petites choses qui activent mes petites mimines. Et en hiver j'y rangerais les affaires d'été. Voilà, je suis réconciliée avec "la paillote", c'est ainsi que nous l'avions appelée.

Le dernier tronçon, la descente de la maison vers les chalets. 

~~⌂~~⌂~~⌂~~

*

*

Gros travail, terminer d'enlever les galets, égaliser le terrain et dégager "l'Albizia et les iris blancs"

~~⌂~~⌂~~⌂~~

*

*

Du géotextile, quelques brouettes de calcaire. Un cadre, séparer les rhizomes, remettre de la bonne terre du potager, et des copeaux pour la déco. Déco qui a beaucoup plut aux chats qui se sont empressé d'y déposer leurs cadeaux, grrr ...

~~⌂~~⌂~~⌂~~

*

*

Il ne reste plus que le petit tronçon qui mène aux chalets et à la cabanne à outils. Oui mais voilà comme Mac giver à élargi le passage devant les escaliers, il manque, devinez quoi ? du "géotextile". On prend les mesures pour en prendre le lendemain.

~~⌂~~⌂~~⌂~~

*

*

Voilà c'est terminé, Elfy inspecte. Ça lui plait, elle peut faire des dérapages pour courir après sa balle.

~~⌂~~⌂~~⌂~~

*

*

Tous les galets que l'on a enlevé dans cette partie, ont été mis, dans ce que l'on appelle le parking de midi. Petit morceau obligatoire, pris sur le terrain,  imposé devant toutes maisons, pour les visiteurs ou livraisons. Le dernier bourbier est rendu praticable.

Mon travail s'arrête là, je suis rompue. Par rapport à Pat, je n'ai effectué que le 10^è du boulot, encore je suis bien au dessus de la vérité, j'ai fait ce que j'ai pu. Et je tire mon chapeau à Mac Giver qui, malgré ou grâce à sa nouvelle hanche, a fourni tout ce travail de Titan. Un grand bravo pour LUI.

~~⌂~~⌂~~⌂~~

     *

     *

Mais ce n'est pas tout à fait fini, Mac Giver a rentré du sable, des parpaings et du ciment. Mais Pourquoi ? Il va construire un muret, pour retenir la terre qui est contre la maison, et qui retient, la bâche d'isolation du sous-sol, et l’empêcher de glisser. Cela fait, nous mettrons dessus, une toile verte pour empêcher les mauvaises herbes de pousser et nous planterons cet automne, des rampants et des arbustes, pour retenir le tout. Et là on pourra dire que c'est fini.

~~⌂~~⌂~~⌂~~

Quand je pense qu'en décembre 2007, nous nous étions installés sur ce terrain, dans des abris de jardin, aménagés en habitations ! Une caravane, celle là même, qui nous fait partir en vacances ! Quel chemin parcouru, que d'efforts, de coups de gueules, de découragements, de fous rire aussi ... Sans compter les "gamelles" de Mémé ...

Le géotextile est reçu, découpé, posé, le tas diminue, mais y'en a encore ...

~~⌂~~⌂~~⌂~~

Le devant du préau est pratiquement terminé, y compris sur le coté, menant sur le bas du terrain. Elfy n'est pas loin.

*

*

~~⌂~~⌂~~⌂~~

Le devant des chalets se dessine bien, c'est plus lumineux et bien plus facile pour marcher que les galets.

*

*

~~⌂~~⌂~~⌂~~

Demain sera un autre jour, il faut lui scier les pattes à ce maudit tas de calcaire ...

En attendant le Géotextile pour terminer le devant de préau , on s'occupe ailleurs. L'allée et le devant des chalets, était en galets. Au fil du temps les galets ont roulés dans la pente et se sont accumulés devant les chalets. Bref, par endroit le géo était à nu.

Donc Mac Giver a enlevé tous les galets qui ont trouvé une autre fonction de remplissage sur, ce que l'on appelle le parking de midi.

~~~~~~~~

*

*

Mémé a relevé sa jupe et s'est attelé au boulot, remplir les brouettes, 1, 2, 3. Mais où est ELFY ? Elle nous encourage dans l'herbe.

~~~~~~~~

*

*

Pépé, lui, embarque courageusement, une à une, les brouettes vers les chalets, environs 100 k chacune. Avec tout de même une pause café.

~~~~~~~~

*

*

Le devant des chalets va devenir plus lumineux, grâce à la couleur des cailloux de calcaire. C'est vraiment mieux et en plus cela ne roulera pas.

~~~~~~~~

*

*

Oh ! Mince ! Que se passe-t-il ? Une roue qui grince, et qui plus est, se trouve en sous gonflage. Mac Giver dépose le râteau et se transforme en mécano ... Moi j'ai rendu les armes, demain sera un autre jour ...

~~~~~~~~

La veille, nous avions étendu un géotextile, quelques petits tas de cailloux pour qu'un vent éventuel n'en fasse pas un parachute. 

~~~~~~~~

Le camion, 13 tonnes de calcaire, est arrivé en début d'après midi. Mac Giver se gratte le cigare ! Bon ! ce n'est pas tout, "ya plus qu'à" ...

~~~~~~~~

Maintenant il faut tout descendre, et ce n'est pas une mince affaire ...

~~~~~~~~

Je m'arme d'un râteau de chantier, pour faire descendre la bute, c'est un petit peu moins pénible. Mac Giver, lui prend un râteau de fortune, de sa composition, et étale, tire, égalise

*

*

~~~~~~~~

En fin d'après midi, on rend les armes, plein le dos tous les deux. Et puis il nous manque du géotextile, pour pouvoir continuer devant la caravane.

~~~~~~~~

Dernier petit truc, il commence à pleuvoir, bâchage du tas de calcaire. Pourquoi demandais-je ? S'il est mouillé il est deux fois plus lourd à travailler, me répond mon zhom. Ménageons nous, on est que tous les deux.

~~~~~~~~

Et si vous voulez vous changer les idées, les bénévoles auront de l'eau avec des glaçons à volonté, nous ne manquons pas de pelles et de râteaux, ni de brouettes (4) 

... la suite plus tard ...

Mac Giver fait du terrassement, l'aménagement du devant du garage, sous les fenêtres de chambres ....

La pelle, la brouette, un râteau de fortune mais qui marche bien, pour transporter cette terre à l'arrière de la maison ...

Moi, Elfy, je surveille l'avancée afin de mettre mon grain de sel et aider au transport ...

Bon ! Là ! Ça dure un peu long, je me repose, mais pas n'importe où non plus, à l'ombre du sorbier ...

Ah ! Ça y est ! je vais pouvoir aider en ajoutant 7,400 k de plus au chargement ...

Et je prends mon rôle très au sérieux, je supervise d'en haut ...

Et jusqu'au bout, allez han ! c'est dur la montée ...

Mais que fait Mac Giver ?

Il installe des rails sur la vitrée du toit de la véranda. Moi de mon coté, j'ai fait chauffer la machine et confectionné des stores avec une toile que j'avais d'un ancien logement. C'était le "taud*" de notre ancienne véranda, dont le toit était en plastique transparent, une véritable fournaise en été. (*essentiellement utilisé en terme marin; sens 1 : toile goudronnée pour faire un abri sur le pont d'un navire; sens 2 : enveloppe de toile qui protège les voiles serrées de la pluie; Synonymes : abri, tente; toile tendue à l'aide de piquets pour se camoufler, ou se protéger)

Et voici, avec insertion de petites tiges pour rigidifier l'ensemble, qui se range en accordéon, si pas soleil comme en ce moment hélas.  Voilà le store tiré nous protégeant des ardeur du soleil, donc le parasol en toile blanche servira au jardin, s'il y a du soleil. Vous croyez qu'on le verra bientôt ?

Du coup Mac Giver a viré les tringles en bois mal pratiques et surtout inesthétiques. 

Et le soir on ferme, on est caché des voisins, la véranda c'est bien mais la nuit, lumières allumées, on est dans la rue en quelques sortes, ainsi on peut vivre discrètement. Dans la journée, les vitres sont réfléchissantes, pas besoin de rideaux qui sont tous ouverts. C'est là que les trois quart du temps, je travaille à mes petites créations ... Elfy à mes pieds ...

C'est-y pas mieux ainsi ?

Voila ! le préau est terminé

Enfin presque, il faudra blanchir les murs intérieurs, ranger le boxon alentours et damer l'accès, sans doute le caillouter.

Le camion, va se ranger à l'arrière et la fourgonnette rentrera au coté de notre carrosse, enfin quand elle voudra bien démarrer ...

Sur le coté Mac Giver aménage une petite allée, qui permettra de passer avec "Herbeline", notre tondeuse. Ça fait plusieurs jours qu'il y travaille, un peu chaque jour. 

L'espace devant la maison est enfin libéré, une tonnelle vient d'être installée et dimanche dernier nous avons mangé dessous. À coté du banc blanc, je vais réaménager le "barbecue", et en avant les grillades cet été.

Hier j'ai planté, je peux dire "JE", Imaginez moi, debout sur la pelle/bêche pour l'enfoncer dans notre terre dure comme du béton, avec Mac Giver à mes coté, me retenant pour que je ne perde pas l'équilibre, une bonne crise de fou rire. Ce "boule de neige" souffrait dans son pot où il était coincé depuis presque 5 ans, ici, il va pouvoir s'épanouir à son gré. Derrière lui un petit frêne, petit cadeau d'un oiseau de passage, que nous avons déplacé avec le même système que plus haut, il vient combler le trou laissé par un arbre qui n'a pas voulu prendre.

À présent, demandons à "Dame nature" de bien vouloir accélérer les choses, afin que cette allée arborée nous abrite du vent d'Autan.

Un peu de poudre de fée