Par arlette50
Allongée à l'ombre d'un grand hêtre,
J'écoutais, fascinée, le chant d'un oiseau.
Sa mélodie claire envahissait mon être,
Faisant courir des frissons sur ma peau.
Il piaillait fort, rameutant ainsi tous les compères,
Un conciliabule exquis ne tarda pas à s'établir,
Chacun laissant sa belle voix jaillir.
Une véritable sérénade s'élevait dans l'air.
J'entendais un véritable dialogue fuser,
Je me sentais envahie de toute part.
Que pouvaient-ils bien se raconter ?
Quel était le sujet de ce doux palabre ?
Parlaient-ils avec les "Dieux",
Avec leurs cris lancés vers les cieux ?
Je ne sais vraiment, mais ce gentil babil,
Me laissait le corps et l'esprit fébrile.
15 mars 2004 A.T.B.
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