Vous avez vu la première page de mon défi, mené de main de maître par Mémé Christiane, sur canalblog, le blog commun de défis que les participantes se lancent tout au long d'une année, et plus même. Il s'agit, pour moi, des Villages de Sara Guermani.

Le 24 juillet, Je terminais la première page du village en hiver

Voici donc la seconde page

Des maisons aux toits enneigés, une petite skieuse, peut-être étonnée de voir un lapin surgir hors de son terrier, la frise laisse voir deux nid avec des rouges gorges.

Me voilà au tiers de mon tableau

L'hiver 56 n'avait été qu'une visite pour noël chez les grands-parents maternels. Mais en 1959, je rentrais définitivement en France, le Cameroun était en pleine révolution et mes parents s’apprêtaient, pour le départ. Je suis partie la première, Maman et ma sœur me suivront l'année suivante et Papa l'année d'après.

Me voici donc à Beauvoir (50), mais je vous en ai parlé, lors de mon premier tableau, ici.

Ce premier hiver, moi qui arrivait de mon Cameroun natal, a été terrible. Comme j'ai eu froid, j'ai fais la connaissance avec les angines, les bronchites, les cataplasmes de moutarde ou de camphre, les ventouses que je n'appréciais guère. Mon dieu, que j'ai eu froid.

Et puis les braves soeurs ne m'ont pas vraiment aidée. Devant une enfant têtue et révoltée, elles n’avaient qu'un argument, la récompense ou la punition, et devinez ce qu'il m'arrivait le plus souvent ? Vous l'avez compris, j'était punie.

Je dois tout de même mettre à leur actif, les leçons de solfège et piano, qu'elles me prodiguaient durant mes longues semaines à la pension. L'école me barbait, mais le piano m'emballait vraiment, aussi je tachais de ne pas être punie, pour avoir le droit me me mettre au piano. J'étais douée, parait-il ! J'ai même gagné un petit prix avec deux morceaux enfantins, que je peux encore aujourd’hui, jouer les yeux bandés.

J'ai plusieurs photos de cette époque, mais bon sang, dans quel carton ? ? ? ? 

Bon, je vous donnes rendez-vous dans 15 jours