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Villages d'enfance Été 2 bis
Le 9 janvier je reprenais mon village
Ma tendinite s'arrange, je suis encore un peu gonflée, mais bon ! Petites croix après l'autre, j'arrive à avancer ... Après la maison, il y a eu 2 vaches et 1 cochon, c'est drôle mais je me suis encore revue en Normandie, une petite fille colorée et des fleurs partout.
Le premier tiers de mon tableau est terminé.
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Été 1962, Papa est rétabli, et à trouvé un boulot, je reviens auprès d'eux. Ils avaient trouvé un drôle de petit appartement en plein cœur de Toulouse, à l'angle de 2 rues, dont une façade donnait sur la place du Capitole, site classé. Sans doute la hauteur des plafonds d'origine étant trop haut, les propriétaires avaient scindé les étages en deux. L'étage 1 avait donc de grandes portes fenêtres et le 1bis, n'avait que l’arrondi, avec au dessus une petite lucarne cachée par les moulures de la façade. Je me souviens que nous avons regardé le défilé du 14 juillet, couchés à plat ventre, la fenêtre barreaudée, à ras de terre, ne devait pas excéder 1 mètre de haut. Nous n'y avons passé que l'été.
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Pour la rentrée scolaire 1962, Mes parents avaient loué une petite villa à un étage. En bas une cuisine et un séjour, en haut les chambres. J'avais choisi la chambre avec balcon. Nous y resterons environ 4 ans. Dans le grand jardin Ils avaient installé un portique, avec balançoire, corde à nœuds et trapèze. C'est sur ce dernier que je faisais toutes sortes d'acrobaties, à faire frémir Maman, et lorsque mon numéro était au point, je faisais des représentations, invitant les voisins, un vrai cirque, avec entracte et petites douceurs et jus de fruits. Comme quoi le monde du spectacle que j'avais côtoyé en Normandie avec mes oncles, continuait à me suivre. J'ai vécu ainsi mon adolescence, entre le sport et les copains/copines du lotissement.
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Mai 1968, j'avais alors 18 ans, mes parents ayant fait construire, nous nous installons dans notre villa à étage. Ma chambre se situait au rez de chaussée, ce qui me permettait de sortir et rentrer sans être vue. Le samedi, nous nous retrouvions entre Copains, après le repas du soir, chacun d'entre nous apportait quelque chose, biscuits, gâteaux, jus de fruits, nous discutons et chahutions jusqu'à pas d'heure, de beaux souvenirs. Lors de mes 21 ans, la majorité à l'époque, Maman m'avait donné la permission de faire une "boum", un mot à la mode. C'est ce jour là, que le père de mes enfants m'a fait sa déclaration. En octobre je quittais la maison familiale pour fonder ma propre famille.
À très bientôt
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Commentaires
Mialjo : La grille je l'ai acquise sur le site "Comptoir des fées", les fils à "Univers broderie". Pour la dernière maison, la vie essentielle était à l'étage, en bas c'étais plus des pièces annexes, sauf ma chambre de jeune fille de 18 ans, j'avais une sorte d'indépendance, de tranquillité, un peu hors de portée d'une petite soeur de 10 ans, canaille et trop vivante, une vrai pile électrique.
Nicole : Je suis à 70 km de Toulouse, donc encore plus près je pense environ 90 km, c'est drôle
Urgent et important !!!
Désolée les amis, ce blog ne sera plus alimenter, je n'arrive plus à me connecter avec mon mot de passe...Je crois que la pub à fait du grabuge...ou j'ai été pirater...
retrouvez moi sur ce lien
http://verslavenir-chti.eklablog.com/la-nature-belle-et-fragile-a114399910
J'espère vous lire à nouveau...
Votre amie Arlette
bisous
j'ai une question...tu brodes sur une toile spéciale,ok, mais est ce toi qui fais les dessins avant de broder? dis donc tu en as fais des déménagements, elle devait être immense la dernière maison que tes parents ont fait construire...vu le nombre de chambres, et ce qui m'a parut curieux, c'est la cuisine à l'étage...pour leur petit appart du début,je confirme, les trois quarts des maison de Toulouse et la région, ont toutes des fenêtres comme ça, et je peux te dire que pour mettre des rideaux c'est pas de la tarte, les plafonds étant à 3, 50 de haut...j'ai connu ça à Montgiscard...bisous.
Merci pour ces souvenirs partagés... le temps était différent.
Ta broderie est toujours aussi jolie.
Il est magnifique cet ouvrage. Tes souvenirs de ta folle jeunesse sont très sympathiques.
J'aime mes souvenirs de mon enfance provençale, ils sont si loin, mais si beaux.
Tu vis toujours à Toulouse, dans ce cas nous sommes presque voisine, je vis en Ariège à côté de Foix.
bon weekend
bises
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heureux d'entendre que vous êtes mieux, et je vois que vous avez fait un bon progrès! Bravo! Je adore Sara Guermani et votre village devient de plus en plus belle avec chaque petite croix!
bonne continuation
A bientôt, bisous, Dona