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Vielles Pierres
Il me revient en mémoire, une maison,
Nid douillet ou j'aimais me ressourcer.
Aux murs des assiettes, une vraie collection
Dehors, le jardin jetait des senteurs parfumées
Si l'habitation était de surface modeste,
Les dépendances, elles étaient immenses.
Le grand verger ou l'on faisait la sieste,
Les champs et le fleuve … mon enfance.
Depuis j'ai grandi. Les lieux ? Perdu de vue.
Tous les oiseaux ont un jour, quitté le nid.
Beaucoup sans jamais pouvoir y revenir.
Les "Parents" ont disparus, tout est vendu.
Des grands vergers ! Il ne reste plus rien,
Aujourd'hui des parkings occupent leur place.
La bâtisse même, a perdu son coté ancien,
De tous mes souvenirs il n'y a plus de trace.
Si ces vielles pierres pouvaient raconter,
Parler des jours heureux ainsi vécus,
Contre cette maudite civilisation, se révolter !
Mais les cris d'enfants, à jamais, se sont tus.
4 juin 2004 A.T.B.
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Commentaires
Je fais un petit tour pour toi, je profite de quelques instants de libre : je repasse ici, un bon moment. bisous
Merci pour ce très joli poème. Tu exprimes très bien tes souvenirs heureux passés en famille dans cette bieille bâtisse. Bonne journée
Oui je sais
Cependant il est des endroits qui me sont chers, dont celui-ci, où j'aimerai retourner pour redécouvrir, mais ...
Ne vaut-il pas mieux, comme tu le dis, rester avec nos souvenirs, plutôt que d'être déçu ....
Amitiés
La famille de mes grands parents possédait un petit manoir depuis quelques générations.
Lorsque ma grand tante est devenu invalide, après la guerre, mon grand père est venu s'occuper de sa soeur, en habitant les dépendances du Manoir.
À la mort de ma grand tante, le manoir a été vendu et est devenu une auberge. Mais mes grands parents ont continuéé à occuper les dépendances, il fallait aux vacances pouvoir loger leurs 4 enfants mariés et la ribambelles de petits enfants.
Ce n'est que, quand les petits enfants ont volés de leur propres ailes, qu'il ont vendus ces dépendances devenues trop grandes pour eux et trop lourde en charge.
Voilà pour nous, "BEAUVOIR" (5/6km du mont st michel) n'est plus qu'un heureux souvenir plein de rires d'enfants.
Bisous
Les endroits et les moments heureux vivent dans la mémoire . Souvent je me dis qu'il vaut mieux ne pas retourner ..
Gros bisous
Tu as raison, si les pierres pouvaient parler.. elles en ont vu des générations passer.. joli texte.. bravo
bonsoir Tit'Anik
un joli texte de ta maison d'enfance - hélas le temps passe et tout est défiguré -
ça me fait penser à BENABAR avec sa chanson 4 murs et un toi !!
bisous lady mariannetres jolis poemes , j'aime particulierement celui ci, ona l'impression de voir la vieille batisse
bisous tres bonne soirée
sophie
une maison aux alentours d'une des 7 merveilles du monde c'et rare que l'on puisse en profiter longtemps mais qel bonheur de l'avoir déjà eu
Je suis dans un cas similaire, ce n'est pas toujours bien compris par mon entourage, mais que veux-tu que j'y fasse
Bonne journée à toi aussi et gros bisous
Les pierres respirent ce passé empli de tendresse dans nos coeurs. Les voir disparaître devient alors insupportable, comme s'il n' y avait plus de trace de cette époque exceptée dans nos mémoires
Douce journée
Almaya
bonjour Annick,
je te remercie d'être passer chez moi!
j'ai repris du niac,aprés une bonne nuit!
j'ai des moments de découragement,car j'arrive pas à accepter mon état!
surtout aprés avoir été trés active!
mais bon,il y a plus malheureux que moi!
passes une bonne journée
et gros bisous
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Merci
Bisous