Le 20 octobre je vous avais laissés là

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Voici le dernier pavé, la dernière maison, encore des hirondelles, des moutons et toujours des brassées de fleurs ...

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Le printemps de Sara Guermani est terminé, j'ai cousu le petit charm' (petits moutons blancs, en bas près de la mare). Il ne me reste plus qu'a le finaliser. Mais je vous en parlerais plus tard, il me manque des éléments ...

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Et me voici repartie dans mes Souvenirs, cette tapisserie a été pour moi très riche en émotions. Chaque petite croix me catapultais dans les années 60 , un peu de tristesse parfois, mais beaucoup de bonheur.

3 kilomètres nous séparaient du mont Saint-Michel

 Cette photo satellite Google, vous donne un aperçu de notre terrain de jeux

La maison familiale était l'ancienne métairie du Château (ou manoir) de ma grand-tante,je ne me souviens plus où il se situait, vu que la tante, handicapée, logeait chez nous. Tout autour à l'époque ce n'était que des champs, avec cultures, vaches, moutons et vergers. Depuis, le secteur s'est bâti en faveur de l’attraction touristique, le mont Saint-Michel, situé à 3 kilométres de là.

Le couesnon

Le Couesnon est un petit fleuve côtier prenant sa source près de l'étang de Vézins, sur la commune de Saint-Pierre-des-Landes en Mayenne et dont l'embouchure se situe dans la baie du mont Saint-Michel. La longueur de son cours d'eau est de 97,8 km⁴. Durant la quasi-totalité de son cours, il traverse le nord-est de la Bretagne (Ille-et-Vilaine) et constituait, dans ses derniers kilomètres, la frontière entre le duché de Bretagne et le duché de Normandie.

Son cours jadis très irrégulier a inspiré le dicton : « Le Couesnon en sa folie a mis le Mont en Normandie » puisque le mont Saint-Michel se situe du côté normand de son embouchure actuelle. La frontière entre l'Ille-et-Vilaine et la Manche se situe néanmoins aujourd'hui à 4 kilomètres à l'ouest de l'embouchure du fleuve dont les vasières autrefois plus étendues se sont ensablées ou ont été comblées et aménagées par l’homme pour canaliser son cours.

Notre terrain de jeux, la digue, c'est ici que -les indiens et cow boys que nous étions- se disputaient le territoire. Pour montures, nous avions nos vélos, nos arcs c'était des branches d'osiers que nous donnait notre grand-père et de la ficelle. J'ai gardé très longtemps la cicatrice du pistolet à bouchon, tiré par mon cousin sur ma jambe. 

Le soir venu, comme je vous l'ai dit la dernière fois, nous faisions la course. Le point de départ, la digue face à chez nous. Quand on voyait la marée, qui arrivait à la vitesse d'un cheval au galop, frapper les piliers du pont, nous démarrions dans une course folle, jusqu'à ce que la marrée nous rattrape. Le but était d'arriver, plus loin que la veille. Que de moments délicieux.

Dans les grandes occasions nous allions au Mont, L'entrée se faisait par là, à gauche. Je je sais s'il y a un autre accès aujourd’hui. Cette digue, n'existait pas, un parking avait été aménagé aux abords du mont, mais celui-ci était inondé au moments des marées, tant pis pour votre voiture si vous oubliez l'heure. Etre prisonnier du mont n'était pas grave, il fallait juste attendre le retrait des eaux. Mais il y avait des préposés qui nous prévenaient de l'heure des marées.

Mon voyage normand, se termine aujourd'hui, j'espère que cela vous a plu.

PS : pour répondre à flipperine, moi aussi j'avais brodé le Mont saint-Michel en 2001

Nous avons dû prendre le même kit

Cela ressemble vraiment à ce que j'ai connu, lors des marées de grandes équinoxe, le Mont devenait une île, on ne pouvait y accéder qu'en barque ou attendre que la marée se retire, plus raisonnable.