Me voici repartie pour une nouvelle année avec Mémé christiane pour son défi de broderie sur l'année. En 2013, j'avais travallé sur un tableau d'Italie, puis entamé un panorama exotique.

En 2013, j'en étais à la moitié 

Ayant divisé mon ouvrage en 8 morceaux, j'ai donc brodé les 5/8è , pas grand chose du ciel et des montagnes ...

Cela donne ça ...

N'ayant eu qu'une grille en noir et blanc, je découvre en même temps que vous le tableau qui se dessine sous mon aiguille, c'est magique.

J'imagine toujours être au Cameroun, peut être du coté de Nkongsamba*, c'est dans cette ville que j'ai séjourné en 1958, dans le sanatorium où mes parents m'avait inscrite pour soigner un début de tuberculose, fléau qui sévissait à cette époque. C'est un paysage similaire qui s'offrait à moi. J'y suis restée une année scolaire entière, sans jamais en sortir et ponctué de visites fréquentes de mes parents. Je ne me suis même pas rendue compte que Maman avait pris du poids, et à mon retour à la maison, j'ai découvert une petite soeur d'environ 4 mois, une magnifique surprise.

*Nkongsamba est une ville du Cameroun, située à 145 km de Douala, où je suis née, et à 370 km de Yaoundé, capitale du Cameroun. Nkongsamba est un grand centre agricole avec la culture et la commercialisation du café comme activités principales. Blottie dans une cuvette triangulaire et délimitée par des monts fascinants qui sont des cratères volcaniques déchiquetés : Manengouba, Nlonako et Koupé, où aux dires des villageois habitent les dieux protecteurs de la régions.

À environ 30 km de nkongsamba sur la route de l'ouest, on prends une piste de 11 km qui mène au village d'Ekom où l'on peut voir de très belles chutes. le Knam qui fait fait la frontière entre les provinces du littoral et de l'ouest se jette d'une hauteur de 80 mètres.

Nkongsamba est un mélange de diverses ethnies camerounaises. À coté des auchtones, les Mbos, on retrouve entre autres les Bamilékés, dont j'ai le plus souvent entendu parler par mon père, les Tikars, les Peuhis et les Bororros. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Nkongsamba

Je m'emporte, je m'emporte ... sans doute la nostalgie d'un pays, que j'ai quitté bien trop jeune et que j'aimerais visiter, pour faire sa connaissance.

Je vous donne rendez-vous dans 15 jours pour la suite de mon ouvrage.