• Notre Grande Aventure au CAMEROUN 3

    Article programmé

    23 novembre – Premier jour de notre aventure

    3 heures du matin, nous sommes prêts, on vient nous chercher.

    Notre Grande Aventure au CAMEROUN 3

    Pour ne pas avoir de frais supplémentaires, José, notre ami, nous accompagnera à l'aéroport, et pour plus de commodités nous prenons notre voiture, que nous avons chargée la veille, et nous la confirons à notre ami. Il reviendra nous chercher à notre retour (ou pas dit-il en plaisantant).

    J'avais tellement peur de n'être pas à l'heure, que j'ai donné aux hommes l'heure de départ, en omettant les minutes, soit 55 minutes de battement. Ah ça ! Nous étions à l'heure ! Hi ! Hi !...

    De la maison à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, nous ne mettrons que 40 minutes, à cette heure ci nous n'avons rencontré aucun problème pour parcourir les 72 kilomètres, ce qui ne fut pas le cas pour retour de José vers la maison

    Nous nous faisons enregistrer. Ayant demandé une assistance sanitaire, nous avons été pris en charge rapidement et installés les premiers dans l'avion.

     

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    6 heures 55, les premiers tremblements de l'avion se font ressentir, on décolle. Je serre les fesses mais ça se passe bien. Au moment des premières manœuvres en vue de l'atterrissage, je ressens une violente douleur aux tympans, pourtant j'avais mis des bouchons spéciaux, mais cela n'a eu aucun effet, la douleur est trop forte. Enfin on se pose, il est 8 h 45, soit 1 heure 50 pour environ 900 kilomètres.

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    On nous emmène proche du second embarquement en nous recommandant d'attendre là, on viendra nous chercher. Le prochain départ est à 10 heures 45, l'attente est longue. En principe selon les accords passés, nous devons être enregistrés et installés les premiers.

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    Une heure avant l'embarquement, nous voyons le flot des passagers s'accumuler et passer vers l'avion, mais, mais, … nous sommes toujours à l'écart ? ? Pat fait des allers et venues entre le poste d'embarquement et le lieu où l'on doit attendre, toujours la même réponse, "on va venir". Mais on ne vient pas. Le flot s'étiole et nous sommes toujours là. Je panique, Pat décide de nous faire passer, l'assistance sanitaire nous a oublié, bravo Bruxelles ! Arrivés dans l'avion, nous devons nous "démerder" pour chercher notre place. Des couloirs bondés, avec mes cannes, je dois me faufiler, je suis même renversée par une "baleine" qui ne s'est même pas excusée. Encore encombré par nos deux bagages à main, Pat aura toutes les peines du monde pour me relever et personne ne nous aidera, pas même une hôtesse. Bien entendu comme tout le monde est pratiquement installé il n'y a plus de place dans les coffres pour nos bagages que nous devrons garder avec nous … Nous essayons de communiquer, mais serons ignorés. Décollage et vol sans problème, il y a tant de monde que les hôtesses et stewards sont débordés, sauf pour vendre leurs articles de la boutique du bord… Nous tenterons de regarder une vidéo, mais sans les écouteurs ceux–ci ont été kidnappés par des passagers indélicats. Aucun confort, nous ne pouvons étendre nos jambes, tu peux brandir ta carte d'handicapés, on s'en fout. Nous sommes vraiment déçus par cette compagnie "Brussels Airlines". Trajet Bruxelles -> Douala  environ 7 heures de vol pour 7220 kilomètres, nous suivrons sur l'écran l'évolution de notre vol tout au long du voyage.

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    Dès que l'avion a commencé la décélération en vue de l'atterrissage mes douleurs aux tympans ont repris de plus belle, vraiment insupportable j'ai cru que ma tête allait exploser

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    17 heures 54 atterrissage à Douala. C'est complètement ivre que je descends de l'avion, par l'échelle et sans aide.  Le fauteuil n'est pas en bas, je suis crevée et je ne me sens pas de parcourir les dédales pour arriver à la sortie. J'attendrais debout mon carrosse. Enfin il est là. Mais je ne suis pas au bout de mes surprises, nous devrons emprunter des escaliers, 2 étages bien raides, sans aide si ce n'est mes cannes et mon courage. Pat fulmine. Douala est encore à l'âge de pierre.

    Enfin nous passons les contrôles draconiens et les diverses portes. Après une attente interminable de notre bagage, nous sommes dirigés vers le hall de sortie, je cherche notre Agent touristique, mais ne le vois pas, je panique. Enfin le voilà ! Mais il faut encore qu'il puisse approcher son véhicule, c'est le "bordel" le plus complet. Il y a un petit moment que la nuit est tombée (18h00). Le trajet jusqu'à l'hôtel est décevant, je découvre une ville figée depuis les années 60, des bâtiments en construction abandonnés en grand nombre, noirs de pollution, des poubelles jonchent les bords des trottoirs, des motos (250m3) comme s'il en pleuvait, parfois à 4 ou 5 personnes dessus, oui, oui, c'est courant là-bas, ce sont en majorité des motos-taxis, et une circulation déplorable. En fait nous apprendrons plus tard que notre permis, là bas, il vaut mieux l'oublier, acheter un gros 4*4, y ajouter des énormes pare-chocs et un avertisseur puissant, c'est le plus gros qui fait le plus de bruit qui passe. Un danger en permanence. Ahurissant.

     

    Installés dans notre premier hôtel, nous sortons diner. Robert notre guide, avec lequel durant les 6 derniers mois nous avons sympathisé, nous invite chez lui. Durant le trajet, il me demande ce que je pense de Douala ? J'ose à peine répondre, "je suis déçue", et il me répond, "je te comprends, je suis entièrement d'accord". Un accueil chaleureux nous  attend chez lui. Au dîner nous goûterons, des énormes poissons locaux qui tenaient à peine dans l'assiette, chacun le sien, accompagnés de manioc (tubercules qui se cuisine comme de pataes bouillis) et de bananes plantain rôties, des parts plus que généreuses, un vrai régal. Nous terminerons par des fruits, ananas, papayes, juteux à souhait. Nous sommes gavés. Nous aurions fait partie de la famille que cela ne se serait pas déroulé autrement. Nous avons été choyés.

    Cet accueil généreux et convivial, nous le retrouverons tout au long de notre séjour.

    Nous n'avons même pas pris de photos ce soir là

    Nous sommes épuisés, il est 22 heures 30, après de larges embrassades, Robert notre guide nous ramènent à l'hôtel. Je ne prendrais même pas de douche, je m'écroulerais sur le lit et ferais une nuit complète.

    Une journée éprouvante, il y en aura d'autres, bonne nuit.

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    Bilan de notre journée, nous avons parcouru 8190 kms, ce constat est effrayant, sans compter les parcours vers les aéroports.

    Je suis sur mon sol Natal.

     

    Pour connaitre la suite, cliquez sur :  À SUIVRE ...

     

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  • Commentaires

    4
    Mohican
    Lundi 26 Décembre 2016 à 12:56
    Comme tu racontes bien je vistes péripéties.j,
    j'ai faillit partir de Bruxelles je n' ai pas de regrets,"air caraïbes c'était bien!
    Bisous bonnejou


    Comme tu racontes bien, je vis tes péripéties. J'ai faillit partir de Bruxelles, je ne regrette rien,"Air Caraïbes" c'est bien.
      • Lundi 26 Décembre 2016 à 15:05

        Malheureusement le retour a été similaire

        Je t'embrasse

    3
    Lundi 26 Décembre 2016 à 09:28

    Un voyage mouvementé et épuisant...

    Tu dis qu'il y aura d'autres journées semblables, j'espère que pas trop.

    Bisous.

      • Lundi 26 Décembre 2016 à 15:04

        Des journées fatigantes mais riches en découvertes. J'ai fait preuve d'une énergie incroyable, je ne me suis pas reconnue

        Je t'embrasse

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