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Notre Grande Aventure au CAMEROUN 17
27 novembre – cinquième jour de notre aventure (2/4)
En passant devant la clinique, le guide du site nous racontait avec passion, l'histoire de ce bébé chimpanzé trouvés par des enfants. Il a été élevé et choyé par la famille avec les enfants pendant un bon moment. Puis grandissant la famille l'a apporté au Parc, où il coule des jours heureux. Les enfants ont 20 ans à présent et viennent voir leur copain d'enfance régulièrement. C'est à chaque fois une fête immense de la part du chimpanzé qui reconnait ses petits sauveurs.
Il y a même un cimetière. Non loin de la clinique, le bâtiment de mise en quarantaine des nouveaux arrivants ou des animaux malades.
Le guide nous alerte, un couloir de fourmis traversait le chemin, attention elles piquent si l'on marche sur leur couloir. Elles venaient de ce nid dans l'arbre, pourquoi si haut ? Pour être au sec lors de la saison des pluies.
Nous retrouverons d'autres situations de ce genre.
Nous changeons de catégorie.
Dans ce secteurs cohabitent de nombreux petits singes dont je n'ai pas retenus les noms tant le guide parlait vite et je n'entendais pas bien non plus.
Les discrets : ces deux là étaient en plein câlin et épouillage dans un demi-silence, il y avait quelques murmures.
L'observateur, lui, curieux, il se positionnait d'une branche à l'autre bien en hauteur pour nous regarder, c'était nous les "singes".
Mon préféré, mais difficile à prendre tant il bougeait, un vif argent, très curieux, des yeux qui parlent et questionnent, on aurait cru qu'il cherchait un passage pour venir nous retrouver de l'autre coté de la clôture.
J'ai parlé des trois secteurs, mais ce qui est curieux et ludique, c'est qu'au fil de notre promenade Les secteurs se croisent et s’enchevêtrent, on passe du chimpanzé au gorille, puis à nouveau les chimpanzés et encore les gorilles. Je pensais donc, qu'il y avait plusieurs enclos, notre guide nous a assuré que non, par des systèmes de couloirs souterrains et passerelles protégées, les secteurs se croisent et s'entrecroisent, s'imbriquent, sans pour autant communiquer, au profit des animaux.
Les primates c'est fini nous y avons passé plus d'une heure, un peu à cause de moi qu'il fallait attendre un peu, pourtant j'ai dropé. Notre petit groupe était composé de 2 couples et le visiteur était assez attentionné.
À présent nous allons faire une promenade en forêt. Petits sentiers avec embûches (racines courantes), terrain inégal, mais je gère bien, c'est Mac Giver qui est à la traîne, sa patte tire un peu. Cependant notre guide nous larguera un peu et s'occupera plus des 2 autres visiteurs qui, eux, suivaient le pas. Heureusement pour nous, le visiteur arrêtera la marche pour nous.
Il y en a de la belle planche là dedans. Sourire. Difficile à partir d'une photo de se rendre compte du gigantisme des arbres. On pourrait faire la comparaison avec un immeuble de 6 étages, sans mentir. Impossible de prendre du recul pour avoir la cime et les racines.
Oups ! Ce tronc ! C'est un "Moabi".
Copie de la pancarte
Vertu : À cause de ses pouvoirs surnaturels, le peuple "Baka" utilise son huile pour des rites traditionnels. L'huile extraite des graines de moabi a une valeur en cosmétique et est aussi utilisé pour la cuisson. L'écorce du moabi a des vertus thérapeutiques. Son bois est très apprécié dans le marché européen.Famille des Sapotacées. Aussi connu localement comme Adzap. Le Moabi pousse naturellement dans la forêt dense tropicale de l'Afrique centrale. L'arbre de Moabi atteint parfois la hauteur de 50-60 mètres avec un diamètre de 5 mètres. Il atteint sa maturité entre 90 et 100 ans et produit ses fruits une fois tous les 3 ans.
Statut : Espèce menacée.
Saviez-vous ? Les éléphants de la forêt sont les principaux agents de dispersion des graines de moabi.
J'ai pris un peu d'avance, mais l'autre couple est en train de nous semer. Je suis loin des participants à cette promenade, ils n'ont pas vu que nous étions à la traîne. Mais le Papounet en encore plus loin.
Ben ! Alors ! Tu suis mon Pépé.
Petites photos au pied d'un "Obèche". L'Abachi, de son vrai nom est un arbre africain, on le trouve au Sénégal, en Angola, Nigéria, Cameroun, Ghana et Cote d'Ivoire. Il pousse rapidement et produit un bois léger. L'arbre peut atteindre une hauteur de 55 mètres avec un tronc droit d'un diamètre de 2 mètres. Utilisé notamment dans la construction des saunas, en lutherie et en mobilier.
Dis chéri, on se creuse une cabane à l'intérieur …
L'Ébène (nom féminin) naturel est le nom donné au bois de cœur produit par plusieurs espèces d'arbres, appelé ébéniers, ainsi que certains autres. Ils se rencontrent dans les régions tropicales et sont connus depuis l'antiquité pour la couleur très sombre proche du noir et leur densité très élevée. Les plaqueminiers bien que très proche ne sont pas de l'ébène
Cahin-caha, nous avançons gentiment dans cette superbe traversée. Et nous regagnons les habitations par l'arrière.
À présent avant de partir, nous signons le livre d'or. Rien à dire, tout était merveilleux. À part peu être, quand le guide se mettait à parler anglais (oui le Cameroun est bilingue). Et alors là ! je n'y comprends rien, mais rien de rien. La visite de 1 heure 30 aura duré un peu plus de 2 heures m'a dit Robert. Pat et moi avons fait ce que nous avons pu.La responsable du site nous encourage à faire un don, en monnaie, gâteaux ou fruits. Nous en avons des fruits dans le coffre du 4*4, nous leur en cédons quelques uns, vous savez les petits fruits qui ne tiennent pas dans la main … ce don fait plaisir au guide qui nous remercie chaleureusement.
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Commentaires
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Toujours aussi agréable de vous suivre. :)
Passe une douce journée Annick.