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L'Enfant aux Allumettes
Il est né avec les premiers jours du printemps
Bébé, il mordait la vie à pleine dents
À 4 ans, il a été confronté à la mort,
De sa petite sœur, il a reconnu le corps.
Sa vie a alors basculé, dégouté, il s'est révolté,
Contre l'injustice, sa souffrance l'a amené vers l'agressivité.
Pourquoi Elle ? Elle était si petite et lui si jeune ! Pas juste !
Il s'est forgé une vie, d'insouciances, de plaisirs défendus.
Pour décider de sa journée, un peu comme caresser une amulette,
Comme l'on tire le tarot, chaque matin, il craquait une allumette.
Tous les jours, cette allumette le menait vers son destin
Il vivait vite, n'avait jamais le temps, on verra bien demain.
Avec le temps sa vie s'est doucement tempérée et il fonda une famille,
Mais toujours cette allumette venait le piquer un peu comme une aiguille.
Toute sa vie, il a fait appel à cette allumette, une sorte de tirage au sort,
Très jeune, il avait su qu'il ne vivrait pas vieux et le disait très fort.
Il a brulé les étapes, voulait tout voir, tout connaitre, vite, vite, il n'avait pas le temps,
Autodidacte, il était doué dans tout ce qu'il faisait, il avait des mains en or, brillant.
Un matin, la journée était belle, il craqua à nouveau cette maudite allumette,
À l'angélus, il vit une lumière brillante, il entra dedans en fumant une cigarette.
Depuis ce jour marqué à jamais, je ressens quotidiennement cette présence intemporelle
Un oiseau se pose sur ma fenêtre, chante à tue tête et me donne de bonnes nouvelles.
16 VI 2010 ATBD
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Commentaires
Oui c'est une épreuve que je souhaiterais pas à mon pire ennemi
Écrire ce que j'en ressens est un peu comme une thérapie, je sais qu'il lit par dessus mon épaule, enfin j'y crois
Bisous
Ca doit être horrible de perdre ses enfants, mais en parler, comme tu le fais, permet de les faire revivre... Bisous
L'écriture comme une thérapie
je peux très bien le comprendre, et que de beaux mots.
Il y a une réception chez moi, pour tous les croqueurs, voudras tu venir ?
Amitiés
Un exhutoire peut-être ...
Une thérapie conseillée par mon psy, il faut que j'écrive ce qui me mine, pour arriver à franchir le fossé ...
Bises. Annick
Bonjour Tit'Anik c'est un trés beau poème, mais trés nostalgique même plutôt mélancolique....un exhutoire peut être ? bon courage à toi...la vie n'est pas un long fleuve tranquille ...et il faut savoir naviguer ! bonne soirée. bises.Mary
ça va avec un temps gris
j'en profite pour faire mes courriers
Et voir mes copinettes
Ah ! cet ordi, c'est une drogue ...
Bisous
Annick
La vie est une saloperie , elle ne nous épargne pas
Mais , elle estparsemée de petits bonheurs , qui ajoutés les uns aux autres, font qu'elle est belle et vaux la peine d'être vécue
Gros bisous
bonjour Annick,
personnellement moi ça ne me dérange pas ,et pour toi ça te fait une thérapie!
en plus,tu écris trés bien,moi je suis incapable de faire des écrits si beaux,tristes mais beaux à la fois!
aller Annick,la vie continue malgrés tout et courage!
ps:j'ai un peu dans le même cas pour cette putain d'allumette!
et je suis comme toi je ne peux rien faire!
J ESPERE.............................
gros bisous
ça m'a toujours mise en colère, j'ai tenté mainte fois de le raisonner, j'ai échoué. Comment le lui dire maintenant ...
Bisous
Ah Tit' Anick, ce n' est pas moi l' organisatrice d' un concours...
Je t' ai fait une réponse personnalisée sur mon blog, il faudrait que tu contactes la communauté des croqueurs de mots dont je fais partie afin que tu puisses publier chez eux tes articles.
Il est trés triste ce poéme, tu as joint une photo, celle de ton fils je pense,
C' est bouleversant quand tu dis qu' il voulait tout vivre trés vite.
Bisous.
Oui
Ai-je eu tord de le passer sur mon blog ? ...
J'ai voulu participer à un concours organisé par angeljanvier, mais je ne suis plus sûre d'être dans le sujet. Tu en penses quoi ?
Gros BIsous Tit'Annick
bonsoir Tit'Anik !
un poème joliement tourné mais quelle tristesse !
je suis émue et ne sais que rajouter -
gros bisous lady Marianne
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J'ai jamais pu obtenir de réponses à ce sujet.
On a longuement discuté, sans que pour autant, il ne sache dire pourquoi, c'etait ainsi.
Il était bien dans sa peau, mais aussi il était mal dans sa peau. Le yin et le yang. Pourquoi ? lui même ne le savait pas. La seule chose dont il était sûr, c'est qu'il ne vivrait pas vieux
Je n'ai jamais compris. Plus je voyais les années passer, il devenait plus mûr, plus posé, et je pensais que cette idée le quittait. Mais une allusion me faisait comprendre que non ...
C'est son mystère et ma grande peine. C'est la vie ...
Amitiés