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Fin de semaine en musique : Jacques BREL
Jacques Brel, né Jacques Romain Georges Brel le 8 avril 1929 à Schaerbeek, une commune de Bruxelles (Belgique), et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur, acteur, réalisateur et chanteur belge.
Les Vieux est une chanson tragique et humoristique écrite et chantée par Jacques Brel en 1963 qui fait référence à ses parents. Elle tourne en dérision la mort et surtout la fin de la vie. Brel explique dans cette chanson que les « vieux » sont impuissants et déjà morts : « les vieux ne parlent plus », « ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant ». Il explique aussi que tout le monde court vers cette destinée triste et inévitable, qui que l'on soit, la vieillesse, ou au moins la mort, nous attend.
Il chantera cette chanson énormément de fois en 10 ans et elle connaitra un succès incontestable auprès du public français, belge, mais aussi des pays étrangers.
Parole de Les Vieux:
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend
[ Ces sont Les Vieux Paroles sur http://www.parolesmania.com/ ]
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Commentaires
Une chanson qui m'émeut chaque fois que je l'entends... Merci pour ces mots offerts.
Bisous et belle soirée à toi.
C'est un homme simple que j'ai toujours apprécié, dommage qu'il soit parti si tôt
Ti bo ma Doudou
bonsoir Tit'Anik
de belles paroles encore d'actualité !!
je te souhaite une bonne soirée
je t'embrasse Lady Mj'ai appris à l'aimer ce chanteur
je te souhaite une douce fin de journée
ti bo
•-~·*'Ś Ő Ń Ŷ Á'*·~-•
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moi aussi, je pense toujours à mes grands parents, qui se sont trouvé dans ce cas là, nous les appelions avec tendresse nos contemplatifs. Lis s'emervbeillaient devant les oiseaux, les fleurs, la moindre chose qui apparaissait devant leurs yeux.
Gros bisous