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Drôles d’oiseaux
Au fond de mon jardin, bien cachés sous les ombrages,
Deux étranges oiseaux sont venus faire leur nid.
Cinq nichées se sont succédées dans les feuillages,
C’était drôle de les voir s’occuper de leurs petits.
La première naissance nous a étonnés.
C’est un joli « petit oiseau des îles », oiseau de paradis,
Que les parents affairés ont patiemment nourri.
Il est aujourd’hui parti, fonder sa propre nichée.
Plus tard pour le deuxième œuf qui a vu le jour,
Le couple attendri a élevé une mouette rieuse.
C’était un oisillon turbulent, épris de liberté toujours.
Il s’est hélas envolé vers d’autres horizons, d’autres cieux
Un petit oiseau mouche, ses frères, a suivi,
Un joli colibri, si fragile, si petit.
Trop frêle pour sucer le nectar de la vie,
Trop faible, il est tombé du nid.
Une année, les parents ont éduqué un pic vert,
Pour ce petit, le couple avait tant à faire.
Il se signalait par un incessant tambourinage,
Cette année là, ce fut un véritable tapage.
Le dernier petit est un magnifique aiglon royal,
Vigoureux, déterminé, les parents ont fort à faire.
Le papa est parti, abandonnant son poste parental.
Mais l’oison progresse toujours, car il est volontaire.
Aujourd’hui un autre mâle vient aider au nid,
Maladroitement, il élève le petit dernier.
Je revois de temps en temps, le pic vert et le paradisier,
Ils reviennent sous le treillage, revoir maman au nid.
Souvent j’aperçois prés d’eux une blanche aigrette,
Elle vient pour parler de son chéri, sa mouette.
12 VI 2002 A.T.B.
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Commentaires
Le paradisier est ma fille ainée
la mouette, mon fil qui est parti
le colibri ma fille qui elle aussi s'en est allée
le pic vert, est mon fils qui joue de la batterie dans un groupe
l'aigle mon dernier qui pousuit encore ses études
l'aigrette était la fiancée de seb
BIsous
un charmant poème - au début j'y ai crû je croyais que tu avais des nids -
ce serait super -
un bel article - bises Lady marianne
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merci beaucoup
ce sont mes enfants, je les ai associés à des oiseaux en fonction de leur façon de vivre
la mouette, c'est le grand large, d'où il ne reviendra jamais
Bises Tit'Anik