• Ma Chère Grand-Mère rendant hommage à son Cher Mari


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    Tu ne fais plus qu'un banc, o vieille cheminée

    Tu restes le témoin de ma vieille maison

    Bravant la destruction, tu te trouves soudée

    Aux pierres qui sont cachées sous la floraison


    Sur ce banc, je m'assieds, laissant venir en foule

    Les milles souvenirs qui défilent à mes yeux 

    Et de ceux-ci souvent, une larme qui roule

    Me rappelle votre absence o mes très chers vieux


    C'est vous tous maintenant, père, soeurs et mes frères

    Qui accourez chacun à votre occupation

    Dictée très sagement par notre bonne mère

    Et la vie ... a repris dans la chère maison


    Le poulet, à fine odeur s'échappant du bouillon

    Le four d'où sortira tout à l'heure le pain blanc

    Vous rappelez-vous, tous, ces excellents "douillons"

    Tout gonflés de nos pommes dont nous étions friands


    Hélas ! ... Vous n'êtes plus, belles vaches normandes

    Vous ne gambadez plus, Nénette, Coquet, Bibi

    Vos maîtres sont partis et dans le grand silence 

    Ils dorment pour toujours, leur devoir accompli


    Pourquoi pleurer les morts, quand la jeunesse monte

    N'est-elle pas tout l'espoir ! de la vie ... le printemps

    Génération nouvelle, tu la rendra féconde

    En suivant le chemin montré par vos parents


    Vieux pavés, qui gardez toute une floraison

    Berceau, qui de feuillage, abritez le vieux banc

    Peut-être reverrez-vous un jour une maison

    Sous un beau toit de chaume semblable à celle d'antan


    27 octobre 1943                                          H.C.G. 

    À mon cher mari que je vois si souvent se reposer sur son vieux banc d'où montent tant de souvenirs

    Copyrigt ©  1943 - H-C Gentes "Chez nous" - Tous droits réservés

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  • J'ai été avertie par une internaute Nounedeb, que le texte d'hier de ma Grand-mère était peu ou prou celui de jean philippe Rameau.

    J'avoue sur le coup avoir été un peu déçue, mais après tout elle avait peut-être raison. Ma grand-mère ayant trouvé ce texte très beau aurait  pu le recopier. Mais voilà ma curiosité a été activée et j'ai voulu en savoir plus. J'ai découvert sur un premier site que l'oeuvre n'était pas de Rameau :


    Ne cherchez plus !
    L'Hymne à la Nuit n'est pas de Rameau !

    "La Nuit" est en effet d'une adaptation pour choeur faite par Joseph NOYON et E. Sciortino, du duo des Prêtresses de Diane que l'on peut entendre à l'acte 1, scène 3, de l'opéra de Rameau Hippolyte et Aricie :

    "Rendons un éternel hommage
    A la divinité qui règne sur nos coeurs.
    Mais pour mériter ses faveurs
    N'offrons à ses autels que des coeurs sans partage"


    Cependant je n'ai pas voulu m'arrêter à cette seule information et j'ai découvert ce qui suit sur un autre site

    O NUIT MYSTÉRIEUSE

    nuit-txt3-bis-copie-1.GIF

     

    Cette mélodie " La Nuit ",
    remise à l'honneur récemment par le film "Les Choristes"
    et la merveilleuse voix de Jean Baptiste Maunier,
    est une adaptation pour choeur
    faite par Joseph NOYON et E. Sciortino,
    du duo des Prêtresses de Diane ,
    à l'acte 1, scène 3, d'Hippolyte et Aricie
    opéra de Jean Philippe Rameau (1683-1764) :

    "Rendons un éternel hommage
    A la divinité qui règne sur nos coeurs.
    Mais pour mériter ses faveurs
    N'offrons à ses autels que des coeurs sans partage"


    C'est cette adaptation du Maître de Chapelle de St Honoré d'Eylau
    (1888-1962)
    qui a donné naissance à la mélodie intitulée "Hymne à la Nuit"
    empruntant plusieurs textes dont ces 3 strophes
    que vous découvrez sur cette page .
    Vous l'écoutez présentement en fond sonore ,
    si bien que vous pouvez la fredonner en même temps.

    Cette version est celle que j'ai apprise et chantée
    lorsque tout enfant je faisais partie
    d'une Manécanterie de Petits Chanteurs .
    J'en étais même un des solistes .
    C'était en 1942 à Bolbec en Seine Maritime .
    En créant cette nouvelle page personnelle,
    je veux ressusciter en moi un souvenir et vous le partager.


    Je ne sais si le poème de ma Chère Grand-Mère est une simple copie, auquel cas je m'excuse de le lui avoir attribué

    Ou bien si justement l'oeuvre lui ayant tellement plus, Elle s'en est inspiré pour écrire son propre poème.

    Elle seule pourrait le dire, mais hélas Elle n'est plus là pour le confirmer

    Toujours est-il, que cela appartienne à L'un ou à l'autre, cela n'a pas d'importance, c'est tout de même un très beau poème

    Amitiés à toutes


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  • Un bien joli poème, de ma grand-mère, qui avait une bien belle plume

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    Hymne à la nuit


    O nuit ! Que j'aime ton mystère

    Quand tu répands sur nous ton calme et ta fraicheur

    C'est le calme des cieux qui descend sur la terre


    Un Dieu sous l'abri de tes voiles

    Vient nous soumettre tous à ses aimables lois

    Il prête aux bergers comme aux rois

    L'azur de son manteau tout parsemé d'étoiles


                          ##


    O nuit, toi qui fait naitre les songes

    Calme le prisonnier qui souffre en exil

    Sois compatissante pour lui

    Prolonge son sommeil prend pitié de sa peine

    Dissipe la douleur, nuit limpide et souveraine*


    1943                                                                              Gramy HCG

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