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Je l'ai découvert chez Mamigoz, il y a longtemps, mais...
Cette année, je m'y colle
Des recettes de famille, d'autres glanées ça et là, certaines que je fais souvent, d'autre pour les occasions. En ce qui me concerne, ce sont souvent les recettes qui reviennent, ou sur la base de..., parce que je n'aime pas particulièrement faire la cuisine, mais il y a des choses qui m'ont accrochés qui qui ont fait des émules...
Voici ma première recette, la "Pissaladière"
J'ai légèrement modifiée la recette, de "Mamigoz", je la prépare comme ma grand-mère paternelle, mentonnaise(06) d'origine, épouse d'un niçois.
Ne trouvant pas de pissala dans ma région, en effet, la banlieue Toulousaine est bien loin de Nice, sur les astuces de Miss Nini, je fais avec ce qu'on trouve un peu partout.
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Il faut savoir :
Pissala ou Pissalat (peis sala ou peis salat). Condiment plus ou moins pâteux artisanal et familial niçois et antibois fait d'une macération au sel d'alevins de sardines - la poutine - en présence d'aromates. A donné son nom à la pissaladière.mm
Histoire. C'est tout un pend de vie de la tradition méditerranéenne qu'il faut raconter ici. Le pissalat est une ultra spécialité par obligation légale : la pêche à l'alevin de poisson qui le compose est un privilège dérogatoire accordé à quatre communes : Antibes, Cros-de-Cagnes, Nice et Menton.
L'utilisation du « Pissalat » régresse : les traditions se perdent au profit de crème d'anchois voire, simplement, de filets d'anchois.
Pissaladière traditionnelle (Pissaladiera) : Sur une pâte à pain, une compote d'oignons additionnée de Pissalat. Décor rayonné de filets d'anchois et olives noires cailletier de Nice.
Histoire : C'est tout un pend de vie de la tradition méditerranéenne qu'il faut raconter ici, celle du Pissalat et de la pêche à la poutine au lamparo, la nuit, sur son pointu. Le Pissalat (ou pissala) à donné son nom à la Pissaladière traditionnelle qui est une ultra spécialité niçoise, quasiment par obligation légale : c'est une tarte salée, cuite au four, à base d'oignons, olives noires, huile d'olive et purée de poissons salés appelée « Pissalat » sur une pâte à pain à l'huile. Sa zone est quasi limitée à la zone de production du Pissalat soit Nice et Antibes car le Pissalat ne se trouve pas ailleurs. Elle se déguste en hors d'oeuvre chaud ou tiède. L'utilisation du « Pissalat » régresse, celle de la pâte à pain aussi : les traditions se perdent au profit de pâte brisée ou de pâte à pizza, de crème d'anchois voire, simplement, de filets d'anchois pour donner la Pissaladière contemporaine.
A propos : Attention aux niçois, assez sourcilleux avec leur pissaladière. Certains auteurs sont surréalistes :
- Il n'est pas question d'utiliser une pâte feuilletée !!!
- Il n'y a pas de clous de girofle (même si le pissalat peut être aromatisé aux clous de girofle - secrets de fabrication) !!!
- Il n'y a pas de concentré de tomates, pas du tout !!!
- Il n'y a surtout pas de lardons !!!
- Les filets d'anchois ne font pas la pissaladière, ils ne sont là que pour le décor
Sources : si vous voulez en savoir plus,
cliquez ICI (http://terroirs.denfrance.free.fr/p/produits_terroirs/paca/pissalat_pissala.html)
et ICI (http://terroirs.denfrance.free.fr/p/recettes/pissaladiere_tradition.html)
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Je vous ai fait saliver ?
Moi oui !
En brodant cette recette, je n'ai pas arrêté et ai acheté de quoi pour en faire une.
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26 Novembre - quatrième jour de notre aventure ( 2/5)
(Nous avons ramené énormément de photos, je suis donc obligée de faire plusieurs articles pour le même chapitre)
Le secteur des moines n'est, en principe pas ouvert au public, seuls les visiteurs logés sur place, peuvent assister aux offices religieux. Mais voilà, Robert a mis en avant que j'étais native du Cameroun, venu pour découvrir mon pays natal. Père germain nous a permis d'entrer.
Regardez cette lourde porte travaillée, je veux la même à la maison.
Le cœur, où est placé l'autel est légèrement décentré. Sur la photo de droite vous remarquerez une tache au sol, c'est une étoile.
En se plaçant sur cette étoile, l'orateur n'a nul besoin de micro pour se faire entendre, le dôme en forme de parabole, rebondi le son dans toute la pièce.
Non ! ce ne sont pas des haut-parleurs, mais des luminaires.
Robert et moi sommes autorisés à toucher l'autel.
Nous continuons la visite. En passant sur le coté, nous admirons les panneaux de bois
et des vitraux simples mais colorés qui jettent la lumière dans l'édifice. Tout le pourtour de cette grande pièce est ainsi éclairée.
Nous sortons par une autre porte à double battant, superbement travaillée, elle aussi.
Les décors des portes avant et arrière possèdent un décor et un thème différent.
Nous empruntons le couloir qui mène vers les logements des moines.
Quand on observe la longueur de l'aile droite, censée représenter les bras de la croix, on imagine aisément la taille de la bâtisse.
Nous traversons les bras où l'on voit certaines portes des chambres ou loges des moines,
pour atterrir sur un cours centrale, qui est le cœur de la croix. Nous n'irons pas plus loin.
Mais on devine au fond la suite de l'édifice.
Le Père Supérieur Étienne nous a rejoints et avec père Germain, nous faisons une photo. Je suis très émue.
Ils nous ont offert un sac de café, venant de leur récolte et du sirop de café, que l'on peut utiliser en boisson ou en pâtisserie et cuisine.
Dernier cliché sous l'horloge, qui marque 10h43. Et rendons à cet endroit la sérénité, que l'on est venu troubler l'espace d'un instant mémorable.
Nous sommes arrêtés par un troupeau de zébu, très indisciplinés.
Robert m'a trouvé de la canne à sucre, miam, c'était mon second souhait. Souvenir d'enfant : derrière chez nous dans le quartier de Deïdo à Douala, il y avait un petit lopin de terre où poussait de la canne à sucre. Dès que je voyais les ouvriers travailler, je leur réclamais un morceau, après un merci, fièrement je repartais en suçant le précieux liquide. C'est très fibreux et l'on ne mange pas cette fibre, un peu comme l'on mâchonnerait un bâton de réglisse, on la mâchonne pour en extraire le jus très sucré, ça dégouline à souhait.
Malheureusement, je ne trouverais pas de mangue, pas encore la saison, sniff.
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Je vous ai montré notre mètre de neige tombée le 26 janvier
J'en ai fait rire plus d'un...
m
le 8 février, à nouveau il en est tombé...
Et pas qu'un peu, mais elle fondait dès qu'elle touchait le sol...
Mac Gyver, revenant de prendre le courrier, en avait sur les épaules et les cheveux. Si, si, en équarquillant bien les yeux, on distinque quelques petites perles. Bon d'accord, il faut chercher. Je crois que pour cette année c'est rapé, et dans un sens c'est tant mieux, cela prouve que l'on a pas eu un hiver si terrible. Quoique, ce n'est peut-etre pas fini, on verra bien.
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Une idée a germé en faisant mon bouquin.
Broder les lieux que nous avons traversés.
Une grille pour dessiner les mots et petits sujets
Puis découpage de chaque motifs.
Disposition sur un tissus blanc.
Et...
De manière à broder régulièrement, les noms étant plus ou moins inclinés, j'ai utilisé des petits morceaux d'un canevas soluble, découpé à la taille du sujet à broder. J'ai utilisé un fil "variation 4510" de DMC. j'en suis à présent à ma moitié de l'ouvrage.
C'est pas simple, le canevas est très transparent, ce qui rend les perforations à peine visibles, mais j'y ai tant de plaisir que j'avance petit à petit, j’arrête quand les yeux fatiguent. Encore une affaire à suivre.
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Cela faisait longtemps que ce châle modulaire me faisait de l'oeil, mais il me fallait encore le déclic. Voilà c'est parti depuis janvier.
Le 18 janvier j'en étais là ...
J'ai enfin trouvé le truc pour que cela tombe juste dans mes pointes, sur le diagramme il était indiqué de commencer les rangs raccourcis par 4 mailles, puis de continuer en ajoutant (ou diminuant) 8 mailles, en fait je commence par 12 mailles au début des rangs raccourcis et je continue comme indiqué et ça tombe pile poil.
La troisième pointe est bouclée. Rendez-vous à la pointe suivante.
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Je vous en ai parlé ces derniers temps, je voulais faire un album souvenirs pour raconter aux miens, ce voyage extraordinaire.
Les photos sont enfin triées, et tous les blablas qui les accompagnent sont couchés sur le papier. Ça a été très long, mais j'y suis arrivée. La mise en page n'a pas été évidente, mais c'est fait ça aussi.
À présent, je passe à l'impression. Sur un papier 120 grammes, satiné je fais une impression qualité photo
Le seul hic, mon imprimante ayant rendu l'âme, j'ai dû en acquérir une autre, et là je suis très déçue, le réalisme n'y est pas, trop de rouge pour certaines photos ou trop de bleu. Mon ancienne imprimante était bien plus fiable, mais ce n'était pas le même prix, ni la même époque. La qualité, ce n'est plus ça aujourd'hui, notre société de consommation prend trop souvent des éléments au rabais, on ne répare plus (trop complexe, tout est régi par des puces électroniques) donc on remplace. Le matériel a une fin de vie de plus en plus courte. Je suis un peu déçue par mon rendu final. Accompagné d'un CD des photos, j'arriverais à faire un beau cadeau.
Pour la couverture, du papier peint collé sur un papier 250 grammes, une perforation sur le coté et du raphia pour lier le tout.
Sur le recto, j'ai inséré une image, protégée par une couverture transparente pour reliure, un dosseret en papier peint et un bouton.
Ensuite, petit travail de patience, très simple, on enfile les pages les unes après les autres, au fur et à mesure de la sortie de l'imprimante.
Puis, je croise mon raphia, pour rendre le dosseret rigide, je serre bien (sans déchirer), et au final je viens le nouer sur le bouton central.
Mon catalogue de papier peint m'a permis de faire des livres certes identiques intérieurement, mais différents à l'extérieur, chacun aura le sien, en quelque sorte personnalisé. Du coup, j'en ai fait de même avec les boutons de la boite aux trésors de ma belle-mère. Comme quoi un bouton, ça peut toujours servir, j'en ai récupéré 3 boites de biscuits st Michel, c'est fou ce qu'elle a pu récolter.
Les quatre premiers livres sont finis, je vais commencer la distribution.
Vite ! Il m'en faut d'autres ! Je continue...
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26 Novembre - quatrième jour de notre aventure ( 1/5)
(Nous avons ramené énormément de photos, je suis donc obligée de faire plusieurs articles pour le même chapitre)
Nous découvrons le petit hôtel où nous étions logés, le "Paradise-Palace" de Koutaba.
Les chambres, disposées en rond, donnent toutes sur une petite cours pavée, avec un petit jardinet, c'est vraiment agréable.
À coté de cet hôtel, il y avait une petite boutique.
Un superbe collier en os m'a fait un clin d'œil, mais encore incertaine sur la monnaie du pays, j'ai hésité, mais Robert me l'a mis autour du cou et j'ai craqué, marchandé 5000Fcfa, soit 7,62€.
Nous partons en direction du Monastère de "Koutaba".
Ce Monastère a été construit, avec la terre locale, sur des plans d'un entrepreneur suisse.
Les bâtiments sont disposés en croix, dont la chapelle ronde serait le sommet de la croix, la tête.
Dans cette partie du vaste domaine, un parterre nous accueille, "Bon Séjour".
Nous remarquons une culture, de caféiers, sous les arbres. C'est fréquent dans ce pays de voir des cultures sous les arbres, pratiques utilisées dans la plupart des pays chauds.
C'est dans ce secteur que sont logés les visiteurs venus faire une sorte de retraite, il n'est pas nécessaire d'avoir une croyance, juste un besoin de calme, histoire de se ressourcer. Nous y sommes d'ailleurs invités, quelques jours au grand air et au calme, c'est tentant.
Est mis à disposition des visiteurs, une sorte de réfectoire commun, tout le monde mangent en commun en toute convivialité. ou bien si l'on veux se retirer un peu plus, il y a une cuisine ou chacun peut se préparer son propre repas.
Les chambres ne sont pas très grandes mais possède leur salle de bain.
Plus loin, d'autres bâtiments plus sommaires sont divisés en divers ateliers où sont préparées les productions du domaine, conserves, brulerie pour le café, huile de palme, les viandes, etc. … Il y a aussi les cuisines et d'autres bâtiments pour loger le personnel.
En effet ces Moines vivent en complète autarcie, ils ont leurs cultures, les légumes, les fruitiers et caféiers, le bétail et basse-cours, tout ce qui est nécessaire. Ce qui leur permet de se nourrir, ainsi que les visiteurs et le personnel.
Le surplus de production est vendu par des agents de confiance. Nous avons même vu à l'entrée des agents de sécurité qui gardent l'entrée du domaine, il faut montrer patte blanche.
Les Moines, eux, ne sortent jamais.
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Avec Mémé Christiane et le blog commun qu'elle a créé pour nous toutes sur canalblog, j'ai programmé une nouvelle couverture pour le canapé.
le 04 février 2017, j'en étais là
(photo nocturne)
Je n'ai pas beaucoup avancé, juste le gros pot, presque terminé
Je dois vous avouer, que je n'ai vraiment plus la niaque pour cet ouvrage si grand, mais je m'y tiens et même si je n'arrive à poser que quelques croix, je les pose. Je sais je vous avais habitué à terminer les blocs en 15 jours, mais...
Rendez-vous dans 15 jours
mmmm
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